Chronique
COMPUTER KILLS PEOPLE - HEALING BRUISES / Kernel Panic 2018
Troisième essai en forme de EP trois titres pour les Parisiens de Computers Kill People et un seul constat, c’est trop court. C’est drôle, parfois on t’envoie des trucs au son très imparfait et avec à peine de quoi rentrer dedans que c’est déjà fini et pourtant on en redemande quand même.
Soyons clair, au niveau son on reste quelque part dans des années 90 tourmentées et sales avec des moyens de production dépassant à peine la mjc du coin ; au niveau créatif par contre, on est face à un des groupes de stoner à suivre, et je ne parle pas que pour l’hexagone, avec un chant donc l’anglais fait un peu penser aux Thugs (c’est de l’anglais et pas forcément parfait mais ça n’enlève rien à un phrasé qui a son sens et passe très bien dans le mix). Reste à donner à ce groupe les moyens de sa destinée. Prenez les mêmes mecs, collez-les dans un studio avec un vrai réal et laissez leur le temps de faire un album complet et vous aurez sûrement un album de l’année sous les doigts. Alors oui, trois titres à moitié produit comme une maquette c’est peu, très peu, vraiment à peine l’échantillon gratuit d’une discographie qui, vraisemblablement faute de moyens n’avance pas depuis 2010 (un album et deux EP). Mais si vous avez envie de soutenir une cause dans le cadre de vos bonnes résolutions et bien ma foi, suivez-les et aidez-les de la seule façon qu’on puisse souhaiter à un groupe.
En devenant fan et en allant les voir en live, en achetant leur musique même en sachant qu’elle n’est pas parfaitement rendue (après tout si on commence à pinailler sur le son, même Appetite For Destruction passe pas le contrôle qualité). Il y a de l’énergie et de très bonnes compos, profitez-en, c’est rare.
Soyons clair, au niveau son on reste quelque part dans des années 90 tourmentées et sales avec des moyens de production dépassant à peine la mjc du coin ; au niveau créatif par contre, on est face à un des groupes de stoner à suivre, et je ne parle pas que pour l’hexagone, avec un chant donc l’anglais fait un peu penser aux Thugs (c’est de l’anglais et pas forcément parfait mais ça n’enlève rien à un phrasé qui a son sens et passe très bien dans le mix). Reste à donner à ce groupe les moyens de sa destinée. Prenez les mêmes mecs, collez-les dans un studio avec un vrai réal et laissez leur le temps de faire un album complet et vous aurez sûrement un album de l’année sous les doigts. Alors oui, trois titres à moitié produit comme une maquette c’est peu, très peu, vraiment à peine l’échantillon gratuit d’une discographie qui, vraisemblablement faute de moyens n’avance pas depuis 2010 (un album et deux EP). Mais si vous avez envie de soutenir une cause dans le cadre de vos bonnes résolutions et bien ma foi, suivez-les et aidez-les de la seule façon qu’on puisse souhaiter à un groupe.
En devenant fan et en allant les voir en live, en achetant leur musique même en sachant qu’elle n’est pas parfaitement rendue (après tout si on commence à pinailler sur le son, même Appetite For Destruction passe pas le contrôle qualité). Il y a de l’énergie et de très bonnes compos, profitez-en, c’est rare.
Critique : Thomas Enault
Note : 7/10
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