Chronique

CHRISTOPHE GODIN’S - METAL KARTOON / NOCTURNE 2005

Mais quel est cet homme et ce groupe à la pochette hilarante inscrite : ‘guitarist advisory explicit links’, tout simplement un ovni français qui va remuer quelques âmes en manque de franche rigolade.
Petite présentation avec le livré accompagnant le CD où l’on peut lire Christophe Godin, guitariste martien, chanteur au physique de catcheur, rien que ça, ça promet.
Aller passons à la musique.
 
Une petite intro qui nous met de suite dans l’ambiance aux paroles plutôt réalistes : ‘l’histoire qui va vous être contée maintenant est une fiction… néanmoins pour des raisons de sécurité bien compréhensible nous avons changé le nom des protagonistes’, Cela laisse imaginer le reste. 
S’en suit « Le triangle des bermudas » qui se poursuit dans une sorte de rock au relent rap mais dans une déconne 100%. Ne parlons pas des paroles je vous laisse imaginer. Au niveau guitare ça joue grave entre Matthias de Freak Kitchen et Steve Vai. Un peu de Jazz façon Michel Jonas pour « Nancy & Joe » un titre décapant qui rappelle les Etats Unis des années 40/50. Cette fois ci le chant est en anglais mais ne dénote pas tant le talent de ce groupe hors du commun est impressionnant.    
Avec un tel gratteux il fallait bien une instrue, la première se nomme « The dance of the fat boy » dans le même esprit qu’un Freak Kitchen mais en plus naturel à la manière d’un Vai (si on peu appeler ça naturel) avec quelque inspiration Satrianienne. Bref du bon.    
« The 70’s » continue dans le délire avec un bien bon titre hard funky qui arrache et que dire des solos : ouff !!!!!!
« L’expérience » débute sur un intro technique en acoustique. Puis dans un esprit qui rappellerait sans forcer un certain grand monsieur : Georges Brassens. Les paroles crues sur le ton de la déconne font mouche et ce solo du style tzigane manouche est bien cool.  
On continue dans le pur style Freak Kitchen pour « Metal Kartoon » deuxième instrue avec quasiment les mêmes qualités que l’autre si ce n’est un coté musique de film ou cartoon pas dégueu. 
Un petit interlude « Sapaiechi » étrange puis « David Vincent » débarque. Encore une fois dans un style funky ce titre est bien space mais j’accroche bien moins qu’aux autres. « The little voice » par dans un style mexicain, et continue dans un rock hard qui pète bien, et là c’est le carton assuré « Au pays de Gandhi » est extra. La reprise du générique de ‘au pays de Candie’ sur une musique indoue : extraordinaire !!! 
Intro jazzy pour « When we were kings » d’un calme qui rappelle les fins de soirée au pub, histoire de ce dire : hein les mecs c’est la fermeture alors buvez vite vos bières !!
Apaisant. Pour terminer « Morglbled again » est un petit hommage au premier groupe de Christophe. Une instrue bien sympa qui finie un album extraterrestre.
 
Conclusion : que dire d’un album pareil… c’est complètement fou, des inspirations à tout va de la déconne à foison et une équipe de fin technicien qui se ballade avec un sens professionnel mais sans prise de tête. Un grand bain de fraîcheur !!
 
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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