Chronique
KOBRA AND THE LOTUS - EVOLUTION / Napalm Records 2019
Après une tournée mondiale en 2018 pour Prevail II sorti le 27 avril 2018, le combo canadien Kobra and the Lotus a rapidement retrouvé le chemin des studios pour composer leur nouvel opus Evolution sorti en septembre dernier.
J’étais quelque peu restée sur ma faim lors de ce précédent album, car bien que la voix enchanteresse de Kobra Paige est sans aucun doute fascinante, je trouvais que musicalement, il manquait quelque chose, que les musiciens étaient trop en retrait. J’ai par conséquent, à la fois une certaine appréhension et hâte de découvrir Evolution, au titre évocateur.
L’intro Evodem de cinquante-quatre secondes d’atmosphère sombre et planante, n’a rien de spectaculaire, mais elle fait son petit effet, donnant bien envie d’écouter la suite. Suivra le titre éponyme Evolution, qui fait résonner ses premiers riffs de guitares bien gras, ouvrant les portes à cette voix si intense, c’est entraînant, musclé sur les couplets et aérien sur le refrain ! Un morceau bien complet. Burn ! sera quant à lui plus brut, plus lourd, avec son refrain particulièrement accrocheur, qui donne envie de remuer la tête au rythme de la batterie. Il en serait même trop court. L’énergique We come undone, avec son chant rapide et ses plans de guitares survoltés, apportent une ambiance plus légère, presque électrisante, avec son petit solo soft mais bien mesuré. Wounds nous fera voyager, chant puissant puis presque vaporeux par moment, riffs à consonance orientales. Un voyage particulièrement agréable ! Changement radical d’ambiance pour Thundersmith, c’est plus fun, plus enjoué, il laissera peu de chance de rester de marbre. Moins « puissant » que les précédents morceaux, mais ça reste agréable et offre une petite pause bien plaisante. Circus porte bien son nom, c’est exactement où nous mène ce morceau, avec son petit côté étrange, laissant vagabonder notre imagination… titre idéal pour un clip ! Peut-être pour plus tard, car le groupe a déjà sorti celui de Burn ! et deux « lyrics videos » (officielles). Place à la ballade Wash away, douce, délicate, magique, avec une charge émotionnelle presque palpable. Kobra and the Lotus, nous fera sortir de notre torpeur avec Liar. Les instruments sont en totale adéquation avec les paroles, puissant, incisif, un morceau qui envoie quoi ! Get the F_ck out of here est peut-être le titre qui m’aura le moins emballée de cet album, je le trouve presque trop « pop », j’ai le sentiment que c’est le flow apporté par le chant qui donne cette impression, j’ai du mal à accrocher malheureusement. In the end clôture (forcément) cet album. A l’instar d’Evolution, retour à la hargne, un titre pêchu, grimpant en intensité au fil des secondes. Un très bon final !
Conclusion : A mon sens, on est bien loin du précédent opus. Cet album-ci est complet, bien produit, bien dosé, le groupe nous propose une palette d’émotions variées, se montrant tantôt incisif, brut, tantôt subtil, sensible. Le groupe semble en osmose, se complétant parfaitement. Ce sixième album est pour moi le meilleur de Kobra and the Lotus
J’étais quelque peu restée sur ma faim lors de ce précédent album, car bien que la voix enchanteresse de Kobra Paige est sans aucun doute fascinante, je trouvais que musicalement, il manquait quelque chose, que les musiciens étaient trop en retrait. J’ai par conséquent, à la fois une certaine appréhension et hâte de découvrir Evolution, au titre évocateur.
L’intro Evodem de cinquante-quatre secondes d’atmosphère sombre et planante, n’a rien de spectaculaire, mais elle fait son petit effet, donnant bien envie d’écouter la suite. Suivra le titre éponyme Evolution, qui fait résonner ses premiers riffs de guitares bien gras, ouvrant les portes à cette voix si intense, c’est entraînant, musclé sur les couplets et aérien sur le refrain ! Un morceau bien complet. Burn ! sera quant à lui plus brut, plus lourd, avec son refrain particulièrement accrocheur, qui donne envie de remuer la tête au rythme de la batterie. Il en serait même trop court. L’énergique We come undone, avec son chant rapide et ses plans de guitares survoltés, apportent une ambiance plus légère, presque électrisante, avec son petit solo soft mais bien mesuré. Wounds nous fera voyager, chant puissant puis presque vaporeux par moment, riffs à consonance orientales. Un voyage particulièrement agréable ! Changement radical d’ambiance pour Thundersmith, c’est plus fun, plus enjoué, il laissera peu de chance de rester de marbre. Moins « puissant » que les précédents morceaux, mais ça reste agréable et offre une petite pause bien plaisante. Circus porte bien son nom, c’est exactement où nous mène ce morceau, avec son petit côté étrange, laissant vagabonder notre imagination… titre idéal pour un clip ! Peut-être pour plus tard, car le groupe a déjà sorti celui de Burn ! et deux « lyrics videos » (officielles). Place à la ballade Wash away, douce, délicate, magique, avec une charge émotionnelle presque palpable. Kobra and the Lotus, nous fera sortir de notre torpeur avec Liar. Les instruments sont en totale adéquation avec les paroles, puissant, incisif, un morceau qui envoie quoi ! Get the F_ck out of here est peut-être le titre qui m’aura le moins emballée de cet album, je le trouve presque trop « pop », j’ai le sentiment que c’est le flow apporté par le chant qui donne cette impression, j’ai du mal à accrocher malheureusement. In the end clôture (forcément) cet album. A l’instar d’Evolution, retour à la hargne, un titre pêchu, grimpant en intensité au fil des secondes. Un très bon final !
Conclusion : A mon sens, on est bien loin du précédent opus. Cet album-ci est complet, bien produit, bien dosé, le groupe nous propose une palette d’émotions variées, se montrant tantôt incisif, brut, tantôt subtil, sensible. Le groupe semble en osmose, se complétant parfaitement. Ce sixième album est pour moi le meilleur de Kobra and the Lotus
Critique : Anais
Note : 7/10
Site du groupe : Site du groupe
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