Chronique
VERIKALPA - TUOPPITANSSI / Scarlet Records 2020
Les finlandais de VERIKALPA, jeune groupe formé il y a quelques années nous livrent ici leur deuxième effort « Tuoppitanssi » qui fait suite à « Taistelutahto » sortie en « 2018 ». Le groupe ne cherche visiblement pas à créer une révolution mais plutôt à essayer de rendre hommage ou redonner ses lettres de noblesses au « black folk ».
Ce constat est facilement audible sur « Naulattujen Vaellus », titre d’ouverture. Le morceau est puissant, très folk et accompagné d’un chant assez typé Ensifeum ou Finntroll de la première époque. En parlant de ce dernier, le titre « Talonväen Teuraat » est clairement un morceau influencé par la bande de joyeux trolls, comme peut en attester l’accordéon et ses mélodies si reconnaissables.
Autre présence de l’accordéon sur « Tuoppitanssi » qui, lui, montre clairement une influence Alestorm sur l’introduction, tout en partant dans un délire death mélodique. Toutefois, bien que l’écoute soit plaisante, je ne peux m’empêcher de juger : pas de créativité marquée, des influences tellement évidentes qu’elles sentent le plagiat, rien de bien excitant en soi.
Mais ne désespérons pas, poussons l’écoute !
Le changement de tempo apporté par « Sankari, Saatana, Kostaja » apporte un peu d’air frais dans un festival de blasts. Assez mélodique, bien produit, le morceau est agréable. Retour à un death mélodique typé Ensiferum, avec un recul des instruments folkloriques pour « Varjosahti » et « Peikon Kieli » qui speedent bien comme il faut !
D’une manière générale la production est pas mauvaise mais est loin d’être parfaite, il se dégage de l’écoute une trop grosse lourdeur et la voix n’est pas toujours parfaite (cela dit le chanteur y est peut-être pour quelque chose…). Il n’est pas mauvais en soi mais dans le genre il y a de plus grosses pointures !
Malgré un effort de clavier sur l’introduction de « Verimaat », le groupe nous livre un morceau qui suit le même schéma que les autres, ce qui tend à faire ressentir une certaine redondance. En fin d’album, « Mettäväinö » apporte une touche un poil plus travaillée. Rien de bien folichon mais il y a un bon travail fourni pour un morceau qui sonne très… Finntroll croisé avec Alestorm (quelle surprise !).
Pour clôturer la galette le combo termine sur une note plus sombre et paradoxalement plus légère. Plus de rage dans le chant, plus de folk et d’épique dans la musique.
Bon, pas grand-chose à dire ni à rajouter. Le groupe rend hommage aux monstres du genre folk extrêmes que j’ai cité tout au long de cette chronique. Loin d’être mauvais, le groupe n’apporte rien à cette scène qui a explosé il y a une dizaine d’année. Ça passe très bien en fond, on passe un agréable moment mais ne cherchez pas un album complexe comme le « Blodsvept » de Finntroll ou le « From Afar » d’Ensiferum.
Non ici on fait juste le job. Point. Mais il est pas mal fait ! Je mets un « B- ».
Ce constat est facilement audible sur « Naulattujen Vaellus », titre d’ouverture. Le morceau est puissant, très folk et accompagné d’un chant assez typé Ensifeum ou Finntroll de la première époque. En parlant de ce dernier, le titre « Talonväen Teuraat » est clairement un morceau influencé par la bande de joyeux trolls, comme peut en attester l’accordéon et ses mélodies si reconnaissables.
Autre présence de l’accordéon sur « Tuoppitanssi » qui, lui, montre clairement une influence Alestorm sur l’introduction, tout en partant dans un délire death mélodique. Toutefois, bien que l’écoute soit plaisante, je ne peux m’empêcher de juger : pas de créativité marquée, des influences tellement évidentes qu’elles sentent le plagiat, rien de bien excitant en soi.
Mais ne désespérons pas, poussons l’écoute !
Le changement de tempo apporté par « Sankari, Saatana, Kostaja » apporte un peu d’air frais dans un festival de blasts. Assez mélodique, bien produit, le morceau est agréable. Retour à un death mélodique typé Ensiferum, avec un recul des instruments folkloriques pour « Varjosahti » et « Peikon Kieli » qui speedent bien comme il faut !
D’une manière générale la production est pas mauvaise mais est loin d’être parfaite, il se dégage de l’écoute une trop grosse lourdeur et la voix n’est pas toujours parfaite (cela dit le chanteur y est peut-être pour quelque chose…). Il n’est pas mauvais en soi mais dans le genre il y a de plus grosses pointures !
Malgré un effort de clavier sur l’introduction de « Verimaat », le groupe nous livre un morceau qui suit le même schéma que les autres, ce qui tend à faire ressentir une certaine redondance. En fin d’album, « Mettäväinö » apporte une touche un poil plus travaillée. Rien de bien folichon mais il y a un bon travail fourni pour un morceau qui sonne très… Finntroll croisé avec Alestorm (quelle surprise !).
Pour clôturer la galette le combo termine sur une note plus sombre et paradoxalement plus légère. Plus de rage dans le chant, plus de folk et d’épique dans la musique.
Bon, pas grand-chose à dire ni à rajouter. Le groupe rend hommage aux monstres du genre folk extrêmes que j’ai cité tout au long de cette chronique. Loin d’être mauvais, le groupe n’apporte rien à cette scène qui a explosé il y a une dizaine d’année. Ça passe très bien en fond, on passe un agréable moment mais ne cherchez pas un album complexe comme le « Blodsvept » de Finntroll ou le « From Afar » d’Ensiferum.
Non ici on fait juste le job. Point. Mais il est pas mal fait ! Je mets un « B- ».
Critique : SBM
Note : 6.5/10
Site du groupe : Facebook Officiel
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