Chronique
MARKO HIETALA - PYRE OF THE BLACK HEART / Nuclear Blast 2020
Pour ceux qui ne le connaisse pas (mais là c'est grave quand même), MARKO HIETALA (oui avec un "k" et plus un "c", le monsieur voulant reprendre la graphie originelle de son prénom) est le bassiste/chanteur de NIGHTWISH. Mais pas que. Outre ses diverses collaborations (avec Delain, Avantasia, Ayreon etc...), il est également chanteur du groupe Tarot (fondé en 1984 avec son frère) et du projet Northern Kings.
Mais en ce début d'année, avec un projet solo en finnois, notre barbu chevelu arrive avec son album solo intitulé « Pyre of the Black Heart ». Le premier extrait proposé « Stones », bien qu’intéressant ne m’avait pas plus titillé que ça. Après je n’aime pas les singles vu qu’on écoute toujours ça entre deux sur nos téléphones… Mais je digresse.
Non clairement, après une bonne écoute, ce morceau est excellent. Très mélodieux, avec une bonne montée en puissance, on reconnaît la patte Marko. Je serai cependant plus en demi teinte sur « The Voice of My Father ». Magnifique ballade mais un peu trop simple au début, l’arrivant du piano au deux-tiers du morceau changeant la donne.
Plus surprenant sera « Star, Sand and Shadows » avec son intro électro des années 70, qui ferait pâlir The Night Flight Orchestra. Cela montre bien la créativité de notre finlandais. Un bon riff qui envoie et des vocalises qui rappellent (si besoin il y avait) que Marko (pardonnez mon langage) est un putain de chanteur ! Le morceau est entraînant, mélodique, bien ficelé, j’aime. Retour à quelque chose de plus mélancolique avec « Dead God’s Son » et sa guitare acoustique envoûtante. Mon dieu mais quelle chaleur dans cette voix ! Un solo simple mais efficace, rien à dire.
Retour à quelque chose de plus intime, posé, aérien avec « For You », où l’interprétation du maestro fait mouche et fait preuve de son talent. Il y a juste à se laisse bercer par l’ambiance délicate et la suavité de la voix.
« I Am The Way », pour éviter de se répéter, démarre au piano avant de lancer un petit bit électro, léger, un clin d’oeil, fugace mais que fait la différence avant une superbe montée en puissance et une mise en avant des percussions. Très belle exécution pour un morceau qui semble simpliste de prime abord.
Ahhhh, un morceau qui envoie !! « Runner of the Railways », très celtique dans sa mélodie, un Marko puissant, pour un morceau de rock heavy rétro hyper efficace. Oula mes enfants, je pense que celle là elle va passer en boucle avec le café du matin !! Mon dieu que ce morceau est bon, et quel pont ! Du pur génie, celtico-metal-whatthefuck !!!
Je l’attendais, je l’attendais, et la voila : la mise en avant de la basse ! « Death March for Freedom » bien que mid tempo, est assez… lourd, l’ambiance qui s’en dégage est complexe, entre noirceur et légèreté, le titre est percutant, les soli sont racés, le clavier (orgue Hammond si cher à Arjen Lucassen), présent sans en faire des caisses apporte un bon côté rétro, et, au risque de me répéter, une interprétation génialement malsaine de Marko qui enfonce le clou (je plains la planche, parce que le gus il en enfonce des clous !
« I Dream » apporte un petit calme après deux monuments. Apaisant, triste, parfait pour faire le point sur votre existence. Je me laisse emporter par la douceur de la voix, les petites notes de clavier, avant de me réveiller en fin de morceau avec l’arrivée de la distorsion.
On termine avec une nouvelle guitare magnifique. Quelle mélodie, quelle beauté. « Truth Shall Set You Free ». Une guitare, un violon, sa voix. Juste parfait pour finir. La fin orchestrale est… Ouaw. Belle à pleurer… (je sais je pleure facilement), une musicalité d’un autre monde, si belle qu’on ne la mérite pas. Merci.
Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre de l’album d’un artiste aux influences si variées. Et bien maintenant je sais : de l’excellent travail. Tout est magnifique, les mélodies, les ambiances, et surtout la voix de Marko. Cet homme est un vrai artiste. Bien que riche d’influences, l’album est simple dans la majorité de sa conception et pourtant tellement efficace… Mais sublimer la simplicité n’est-ce pas cela le talent ?
Mais en ce début d'année, avec un projet solo en finnois, notre barbu chevelu arrive avec son album solo intitulé « Pyre of the Black Heart ». Le premier extrait proposé « Stones », bien qu’intéressant ne m’avait pas plus titillé que ça. Après je n’aime pas les singles vu qu’on écoute toujours ça entre deux sur nos téléphones… Mais je digresse.
Non clairement, après une bonne écoute, ce morceau est excellent. Très mélodieux, avec une bonne montée en puissance, on reconnaît la patte Marko. Je serai cependant plus en demi teinte sur « The Voice of My Father ». Magnifique ballade mais un peu trop simple au début, l’arrivant du piano au deux-tiers du morceau changeant la donne.
Plus surprenant sera « Star, Sand and Shadows » avec son intro électro des années 70, qui ferait pâlir The Night Flight Orchestra. Cela montre bien la créativité de notre finlandais. Un bon riff qui envoie et des vocalises qui rappellent (si besoin il y avait) que Marko (pardonnez mon langage) est un putain de chanteur ! Le morceau est entraînant, mélodique, bien ficelé, j’aime. Retour à quelque chose de plus mélancolique avec « Dead God’s Son » et sa guitare acoustique envoûtante. Mon dieu mais quelle chaleur dans cette voix ! Un solo simple mais efficace, rien à dire.
Retour à quelque chose de plus intime, posé, aérien avec « For You », où l’interprétation du maestro fait mouche et fait preuve de son talent. Il y a juste à se laisse bercer par l’ambiance délicate et la suavité de la voix.
« I Am The Way », pour éviter de se répéter, démarre au piano avant de lancer un petit bit électro, léger, un clin d’oeil, fugace mais que fait la différence avant une superbe montée en puissance et une mise en avant des percussions. Très belle exécution pour un morceau qui semble simpliste de prime abord.
Ahhhh, un morceau qui envoie !! « Runner of the Railways », très celtique dans sa mélodie, un Marko puissant, pour un morceau de rock heavy rétro hyper efficace. Oula mes enfants, je pense que celle là elle va passer en boucle avec le café du matin !! Mon dieu que ce morceau est bon, et quel pont ! Du pur génie, celtico-metal-whatthefuck !!!
Je l’attendais, je l’attendais, et la voila : la mise en avant de la basse ! « Death March for Freedom » bien que mid tempo, est assez… lourd, l’ambiance qui s’en dégage est complexe, entre noirceur et légèreté, le titre est percutant, les soli sont racés, le clavier (orgue Hammond si cher à Arjen Lucassen), présent sans en faire des caisses apporte un bon côté rétro, et, au risque de me répéter, une interprétation génialement malsaine de Marko qui enfonce le clou (je plains la planche, parce que le gus il en enfonce des clous !
« I Dream » apporte un petit calme après deux monuments. Apaisant, triste, parfait pour faire le point sur votre existence. Je me laisse emporter par la douceur de la voix, les petites notes de clavier, avant de me réveiller en fin de morceau avec l’arrivée de la distorsion.
On termine avec une nouvelle guitare magnifique. Quelle mélodie, quelle beauté. « Truth Shall Set You Free ». Une guitare, un violon, sa voix. Juste parfait pour finir. La fin orchestrale est… Ouaw. Belle à pleurer… (je sais je pleure facilement), une musicalité d’un autre monde, si belle qu’on ne la mérite pas. Merci.
Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre de l’album d’un artiste aux influences si variées. Et bien maintenant je sais : de l’excellent travail. Tout est magnifique, les mélodies, les ambiances, et surtout la voix de Marko. Cet homme est un vrai artiste. Bien que riche d’influences, l’album est simple dans la majorité de sa conception et pourtant tellement efficace… Mais sublimer la simplicité n’est-ce pas cela le talent ?
Critique : SBM
Note : 8.5/10
Site du groupe : Facebook Officiel
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