Chronique

SEYMINHOL - SEPTENTRION’ S WALK / BRENNUS 2005.

4 ans après le formidable Northern Recital les Français de Seyminhol reviennent avec ce second opus prometteur dont j’en attends beaucoup. Septentrion’s walk est la suite du concept de Northern Recital à savoir la grande bataille entre les Vikings et les Francs de Charlemagne entre 771 et 810.
 
« The christians world’s death throes ? » entame ce nouvel album par une intro bien heavy.
Petit passage calme pour nous mettre dans l’ambiance avec orgue narration et orchestration, puis « A furore Normannorum » commence par ‘in the wind of chaos’ (dernière de Nother Recital) avant de partir dans du pur heavy épique qui pourrait rappeler Jag Panzer. Il y a beaucoup de chœurs utilisés, ce qui donne à l’ensemble un mélange entre guerrier et chorale religieuse. La voix de Kevin Kazek est toujours un régal sans trop en faire. Musicalement ceux qui connaissent déjà le premier album ne seront pas perdus car l’on reconnait de suite la patte Seyminhol toujours très complexe ce qui permet d’y rajouter des petits breaks qui nous laissent dans l’ambiance (bruits d’oiseaux, violon etc).
« A fatal Omen » est une interlude narrée sur fond d’orchestration avec des chœurs géorgiens, qui nous amènent sur « Laments of a king » et sa superbe intro avant que la guitare n’arrive tout bouleverser. On notera le son bien plus puissant que sur Northern Recital. Le refrain très prenant, grâce à la voix de Kévin, sur une horde de chœurs rend super bien. Toujours quelque intervention (là c’est au piano) qui rend la musique très prog et les solos de Nicolas sont d’enfer.
« Return of the long snake » débute sur un petite narration histoire de savoir où on en est puis le titre débarque. Toujours dans la plus pure tradition heavy épique nous continuons à profiter de ces compos solides bien trouvées avec toujours un quelque chose de mélodique et des chœurs à foison. Kevin module sont chant sur une musique tantôt mid tempo tantôt speed. Petit passage médiévale histoire de rester plongé dans l’univers et un break avec l’intervention d’une voix féminine avant que le groupe ne s’énerve.    
Intro sur des flûtes pour « Veizla ok Orykkja » puis une pure ambiance médiévale à la Rhapsody qui vous entraîne au grès des contrées scandinaves, avant l’arrivée de « In the winding of thought » une très jolie interlude  piano/ flûte, qui nous mène au bon gros « Godfred’s will » bien lourd et prenant avec toujours cette magnifique voix qui représente vraiment ce groupe atypique et attachant. On accélère le rythme sans lâcher la pression dans un florilège de bonne ambiance mélangé au son puissant des guitares. Toujours aussi prog et mélodieuse ce qui est un vrai régal.
« And the north, now, had the ships » démarre fort, même très fort, avant que des cornes muses n’entrent en jeu, puis toujours sur un bien bon riff heavy notre groupe poursuit notre histoire. Beaucoup plus entraînant le refrain gai passe bien et donne des envies de chanter, le glaive à la main. Encore une fois rien n’est laissé au hasard pour l’auditeur réellement plongé dans cette histoire palpitante au grès des changements de rythme et des orchestrations grandioses tout comme les solos. « Invaders » me rappelle Virgin Steele dans son intro gréco-romaine. Nicolas nous pond un riff une nouvelle fois d’enfer bien puissant, et Kévin surplombe le tout avec maestria : un grand chanteur ! Une jolie fin calme au piano et on continue avec « The Bloody rampart » où la basse de Christophe fait froid dans le dos. Encore un bon refrain entraînant et des beaux moments avec tout plein de chœurs bien guerriers : exquis.  
Interlude grandiloquentes avec « Dawn of the gods » et l’ultra puissante « The conquest is marching » déboule est vous met une de ces gifle que vous êtes pas prêt d’oublier. Quel titre énergique ; une véritable tornade de bon métal !! Le titre de l’album.
Pour finir « Breath of fate » nous émeu sur de belles mélodies à la guitare et à la harpe. Le duo entre Kévin et Déborah est sublime : quelle intensité dans cette ballade magnifique, qui vous extirpe les larmes des yeux (putain de solo de violons sniff) : un très grand moment !
Et enfin la dernière interlude (l’outro quoi) « The kiss of ousk » qui conclue cette histoire sur des mélodies guitare, piano et cette magnifique voix qui vous fera voyager loin très loin…       
 
Conclusion: un album sublime et subtil qui délivre une extraordinaire ambiance métallique et celtique. Un concept ambitieux réalisé avec une maestria digne des plus grands. Un album hors du commun sans réelle concurrence qui mérite de s’y arrêter un bon moment pour prendre connaissance de la quintessence de l’œuvre.  
 
Critique : Guillaume
Note : 9/10
Site du groupe : site officiel de Seyminhol
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