Chronique
ANDROMEDA – CHIMERA / REPLICA RECORDS 2006
Après deux excellents album ‘Extension of the wish’ (2001) et ‘II=I’ (2003), la bande du guitariste Johan Reinholdz revient enfin nous présenter son 3eme album. Une confirmation pour ce groupe révélateur du début des années 2000.
Intro au synthé pour « Periscope » puis tout s’emballe. La voix de David Fremberg vient se poser sur la basse et on continue. Le groupe poursuit dans son style à savoir un métal progressif pas mal technique emmené par une superbe voix qui s’est encore bonifiée. On pourra noter un coté plus heavy dans la musique d’Andromeda surtout au niveau guitare ou les riffs sont bien puissants et les solos bien dans l’esprit métal ; il n’y a qu’a écouter la fin du titre pour s’en convaincre.
« In the end » commence calmement avant de partir dans un titre très prog au changement de rythme constamment. A noter un joli refrain très mélodique qui marque les esprits.
Une nouvelle fois le groupe nous montre tout son talent au niveau composition entre passage relevé et d’autre très docile : du grand art !
Intro à la guitare sèche pour « Hidden riddle » ou les quelques solos exécutés en bouche un coin, David arrive posé et toujours aussi impressionnant de justesse et d’émotion. Ce titre est plus sombre avec une atmosphère pesante malgré son coté très aérien. Il est étonnant de constater que ce titre ne décolle jamais, donnant l’impression de s’attendre toujours à un éventuel départ en vain.
Par contre « Going under » elle n’attend pas une seconde et rentre dans le tas dès les premières secondes, le titre qui se rapproche le plus des anciens albums sur lequel le synthé de Martin Hedin se fait plus présent. Un titre qui mettra plus d’une claque à ses auditeurs, car en plus de la puissance les passages techniques sont terriblement bien exécutés.
Pour vous remettre de cet ouragan « The cage of me » se fait plus délicate, avec son intro à la guitare, mais tout cela ne dur qu’un instant et le gros son lourd reprend place. Encore du gros travail de composition qui permet au titre d’évoluer sans trop perdre l’auditeur et apportant de la fraîcheur le long de ces minutes d’écoutes. A noter un gros refrain très heavy power dément sur lequel David alourdit sa voix sur les gros riffs guitaristiques : agrhh !! Le titre le plus puissant du groupe.
Ambiance très moderne avec la heavy « No guidelines ». Toujours rien à reprocher à ce groupe qui délivre une nouvelle fois que de bonne chose tout en variant sa musique et en évoluant avec son temps. Que dire de ces solos inventifs, techniques et inspirés : du bien bon boulot là aussi. Aller on poursuit avec « Inner circle » et son intro qui me rappelle Marillion voir Pink Floyd, la suite rappellera plus Dream Theater sans faire de plagia car les suédois savent sortir de ce piège trop évident, et délivrent un pur moment de technique mélodique survolé par un David capable réellement de tout vocalement. A noter le travail ahurissant de Thomas Lejon derrière sa batterie qui nous fait un véritable festival qui en écœurera un bon nombre. Une chanson qui n’aurait pas fait pale figure sur leur II=I.
Intro calme oriental pour « Iskenderun » et l’armada métal revient en force. Quelle patate monstrueuse délivrée par ces musicos qui vous prend à la gorge : du pur heavy progressif racé et mélodique de grande classe !!! Une nouvelle fois on retrouve quelque intonation moderne et l’apport de chœur rend que plus majestueux ce titre époustouflant.
Pour terminer « Blink of an eye » vous transporte durant ses 9 :30 minutes dans un condensé de prog à la fois sombre et intense. Un lourd début lugubre avec quelques moments plus légers et une fin toute en douceur au piano. Un moment solitaire aux effluves de mélancolie subtile et solennel.
Conclusion : avec cette galette Andromeda confirme tout le bien qu’on pense de lui, un album à la fois moderne, heavy mais qui garde toujours sa patte. Un très joli voyage au travers de ces 9 compositions bien ficelées qui raviront les fans de pur prog comme ceux de technique explosive.
Intro au synthé pour « Periscope » puis tout s’emballe. La voix de David Fremberg vient se poser sur la basse et on continue. Le groupe poursuit dans son style à savoir un métal progressif pas mal technique emmené par une superbe voix qui s’est encore bonifiée. On pourra noter un coté plus heavy dans la musique d’Andromeda surtout au niveau guitare ou les riffs sont bien puissants et les solos bien dans l’esprit métal ; il n’y a qu’a écouter la fin du titre pour s’en convaincre.
« In the end » commence calmement avant de partir dans un titre très prog au changement de rythme constamment. A noter un joli refrain très mélodique qui marque les esprits.
Une nouvelle fois le groupe nous montre tout son talent au niveau composition entre passage relevé et d’autre très docile : du grand art !
Intro à la guitare sèche pour « Hidden riddle » ou les quelques solos exécutés en bouche un coin, David arrive posé et toujours aussi impressionnant de justesse et d’émotion. Ce titre est plus sombre avec une atmosphère pesante malgré son coté très aérien. Il est étonnant de constater que ce titre ne décolle jamais, donnant l’impression de s’attendre toujours à un éventuel départ en vain.
Par contre « Going under » elle n’attend pas une seconde et rentre dans le tas dès les premières secondes, le titre qui se rapproche le plus des anciens albums sur lequel le synthé de Martin Hedin se fait plus présent. Un titre qui mettra plus d’une claque à ses auditeurs, car en plus de la puissance les passages techniques sont terriblement bien exécutés.
Pour vous remettre de cet ouragan « The cage of me » se fait plus délicate, avec son intro à la guitare, mais tout cela ne dur qu’un instant et le gros son lourd reprend place. Encore du gros travail de composition qui permet au titre d’évoluer sans trop perdre l’auditeur et apportant de la fraîcheur le long de ces minutes d’écoutes. A noter un gros refrain très heavy power dément sur lequel David alourdit sa voix sur les gros riffs guitaristiques : agrhh !! Le titre le plus puissant du groupe.
Ambiance très moderne avec la heavy « No guidelines ». Toujours rien à reprocher à ce groupe qui délivre une nouvelle fois que de bonne chose tout en variant sa musique et en évoluant avec son temps. Que dire de ces solos inventifs, techniques et inspirés : du bien bon boulot là aussi. Aller on poursuit avec « Inner circle » et son intro qui me rappelle Marillion voir Pink Floyd, la suite rappellera plus Dream Theater sans faire de plagia car les suédois savent sortir de ce piège trop évident, et délivrent un pur moment de technique mélodique survolé par un David capable réellement de tout vocalement. A noter le travail ahurissant de Thomas Lejon derrière sa batterie qui nous fait un véritable festival qui en écœurera un bon nombre. Une chanson qui n’aurait pas fait pale figure sur leur II=I.
Intro calme oriental pour « Iskenderun » et l’armada métal revient en force. Quelle patate monstrueuse délivrée par ces musicos qui vous prend à la gorge : du pur heavy progressif racé et mélodique de grande classe !!! Une nouvelle fois on retrouve quelque intonation moderne et l’apport de chœur rend que plus majestueux ce titre époustouflant.
Pour terminer « Blink of an eye » vous transporte durant ses 9 :30 minutes dans un condensé de prog à la fois sombre et intense. Un lourd début lugubre avec quelques moments plus légers et une fin toute en douceur au piano. Un moment solitaire aux effluves de mélancolie subtile et solennel.
Conclusion : avec cette galette Andromeda confirme tout le bien qu’on pense de lui, un album à la fois moderne, heavy mais qui garde toujours sa patte. Un très joli voyage au travers de ces 9 compositions bien ficelées qui raviront les fans de pur prog comme ceux de technique explosive.
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel d' Adromeda
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