Chronique

KORN - REQUIEM / Virgin records 2022

Après un album cathartique pour Jonathan Davis, voici que le groupe revient pour son 14ème album, qui se veut plus simple et direct. Allons voir de quoi il en retourne. Une chronique qui comme cet album sera courte.

On débute par un ‘Forgotten’ franc du collier qui va droit au but. Un titre en forme de single qui fait bien son boulot ! Avec “Let the dark do the rest” nous avons presque à faire à un titre lumineux qui une fois de plus va à l’essentiel. Pas de gros changement avec “Start the healing” qui comme le reste se contente de tourner autour d’un riff sans grand plus. Alors oui ici le groupe a cherché à développer davantage sa chanson mais ça manque d’un quelque chose en plus. “Lost in the grandeur” arrive sans apporter grand chose. J’ai l’impression d’un Korn en mode automatique sans grandes idées, tournant un peu à vide.
Place à la lourde “Disconnect” qui se veut pataude et malgré le chant aérien de Jonathan rien ne vient trop décoller ici. Je commence à m’endormir un peu, avant que n’arrive la pachydermique “Hopeless and beaten” qui écrase tout sur son passage. Peut être le titre le plus intéressant de cet album.
Un riff maintes fois entendu ouvre “Penance to sorrow” qui est du Korn sans plus. Un titre qui là aussi fait son boulot mais j’ai cette désagréable impression qu’ils peuvent faire largement mieux ! Avec “My confession”, nous avons droit à du conventionnel à fond. C’est fou d’arriver quand même à s’ennuyer avec un opus de 32 minutes !
On termine avec “Worst is on its way”, qui j’espère ne sera pas un présage et donc du simple mais sympa. Pas le pire titre de l’album. Au moins la fin rassure un peu... juste un peu !

Conclusion : en voulant aller à l’essentiel Korn a perdu en profondeur et parait à court d’idées. Le groupe semble vouloir évoluer, grand bien lui fasse, mais pas sûr que tout le monde suive.
 
Critique : Guillaume
Note : 5/10
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