Chronique
EVERGREY – MONDAY MORNING APOCALYPSE / SPV INSIDE OUT 2006
Après un live monstrueux qui a clôturé la tournée du ‘The inner circle’ voici que le combos suédois nous revient pour ce Lundi matin d’apocalypse qui veut trancher avec les autres oeuvres du groupe : est ce vraiment la fin du monde ?
A noter un style de pochette totalement nouveau.
La titre track « Monday morning apocalypse » déboule sans préliminaire avec un énorme son de guitares, l’ambiance d’habitude sombre laisse là plutôt place à une atmosphère puissante et sauvage. Le refrain fonctionne bien pour un titre qui se rapproche pas mal, des plus directs, de son prédécesseur. Un début qui pourra en étonner plus d’un (je fut moi même surprit à la première écoute) mais qui finalement reste dans l’œuvre du combos. Début calme pour « Unspeakable » qui reprend plus aisément le style mélancolique du groupe, surtout grâce à la voix toujours aussi particulière et magnifique de Tom S Englund. La suite est partagée entre des moments plus ambiants et des passages plus apocalyptiques (je sais elle était facile). Il faut dire que même si le groupe n’a pas changé son style (et grand bien lui a pris) ; il continue de nous délivrer une musique toujours aussi prenante et impeccable.
« Lost » attaque d’emblée avant de ce calme pour accueillir la voix, les vocaux de Tom sont si exquis la musique si puissante et particulièrement envoûtante, un vrai plaisir. Quelque note de piano histoire de faire plus mélodique sur ce mur de guitare. Un joli solo de Henrik Danhage et on repart. Cette fois ci on ce rapproche plus d’un ‘Recreation day’. « Obediance » est une véritable tornade : un petit piano pour débuter et une avalanche de son saturé et rentre dedans qui vous scotche à votre fauteuil. Tom s’arrache les cordes vocales pour notre plus grand plaisir, puis on retrouve notre piano calme histoire d’adoucir quelque seconde avant un combat de guitare entre les Tom et Henrik : ouff fini mais quelle patate.
Car oui le groupe à préféré privilégier cette fois ci l’efficacité dans des titres courts (souvant entre 3 et 4 minutes) et puissant comme en témoigne à nouveau l’énormissime « The curtain fall » qui semble aller de plus en plus vite dans votre tête prenant le contrôle de votre cerveau, en vous laissant des séquelles irréparables mais tellement agréable : 3 minutes de déchaînement cérébral.
Maintenant place à la sublime « In remembrance » un mid tempo mélancolique, au refrain majestueux avec des chœurs du style Gothique (comme dans un ‘In search of truth’ voir un ‘Recreation day’), bien sur dans ce genre d’exercice Tom excelle portant tant d’émotion et de dépression vraiment sublime.
On poursuit sans temps mort avec un nouveau méfait climatique : un ouragan, « At loos for words » vous prend aux tripes. Jonas Ekdahl se déchaîne avec sa batterie (un petit teigneux impressionnant de vélocité), les guitares crachent tout ce quelles savent, et au dessus de tout Tom impérial mène cette déferlante avec maestria. Interlude au piano magnifiquement interprété par Richard Zanker qui laisse dégager tant de beauté et d’émotion à travers ses notes qu’on a envie de pleurer : « Till Dagmar » ou ses 1’40 d’éclat céleste.
Vous pensez que vous avez fini, non, le chef d’œuvre « Still in the water » continue avec des notes de guitares d’une incroyable puissance, mélangées à la tristesse sincère d’un chant imposant. Chœur masculin pour encore rajouter à cette ambiance mélancolique et Carina Englund vient y faire une apparition remarquée et remarquable : jouissif au possible l’un des plus beau titre des Suédois !
La glacial « The dark i walk you trough » vous glacera le sang et vous rendra tout dur, non la mort n’est pas loin suivez la voix et vous verrez la lumière au bout du chemin obscur puis laissez vous bercer par quelques notes de piano, maintenant vous êtes bien. C’est le moment de croiser le passage de la comète « I should ». Une lumière douce et agréable venue de ces passages calmes et des déflagrations au niveau d’un refrain météorique, emmêlez les deux pendant 5 petites minutes rajouté un solo du tonnerre et vous obtiendrez un nouveau moment fort.
Pour finir ranger les cordes et autre armes dangereuse car là « Closure » va tester votre âme. Une merveilleuse ballade simplement au piano accompagnée par Tom, sensible et touchant, une chanson qui paraît avoir été écrite pour vous. Un passage terriblement triste chanté avec une intensité comme seuls les plus grands peuvent le faire. Une fin en apothéose sobrement poignante.
Conclusion : après un bon paquet d’écoutes et une évaluation sans cesse remaniée je ne sais définitivement pas quelle note mettre. Un album somptueux comme le groupe nous en sort depuis déjà pas mal de temps, une impression de concentré du meilleurs de chaque enregistrement avec aussi une évolution apportée, donc comment définir au final cet album aux allures d’apocalypse (pas dans le mauvais sens) vues les déferlantes que l’on prend durant certes ces 42 minutes. Aller je me lance après tout cet album marquera à coup sur un tournant dans la carrière du groupe comme le fut Solitude Dominance Tragedy
A noter un style de pochette totalement nouveau.
La titre track « Monday morning apocalypse » déboule sans préliminaire avec un énorme son de guitares, l’ambiance d’habitude sombre laisse là plutôt place à une atmosphère puissante et sauvage. Le refrain fonctionne bien pour un titre qui se rapproche pas mal, des plus directs, de son prédécesseur. Un début qui pourra en étonner plus d’un (je fut moi même surprit à la première écoute) mais qui finalement reste dans l’œuvre du combos. Début calme pour « Unspeakable » qui reprend plus aisément le style mélancolique du groupe, surtout grâce à la voix toujours aussi particulière et magnifique de Tom S Englund. La suite est partagée entre des moments plus ambiants et des passages plus apocalyptiques (je sais elle était facile). Il faut dire que même si le groupe n’a pas changé son style (et grand bien lui a pris) ; il continue de nous délivrer une musique toujours aussi prenante et impeccable.
« Lost » attaque d’emblée avant de ce calme pour accueillir la voix, les vocaux de Tom sont si exquis la musique si puissante et particulièrement envoûtante, un vrai plaisir. Quelque note de piano histoire de faire plus mélodique sur ce mur de guitare. Un joli solo de Henrik Danhage et on repart. Cette fois ci on ce rapproche plus d’un ‘Recreation day’. « Obediance » est une véritable tornade : un petit piano pour débuter et une avalanche de son saturé et rentre dedans qui vous scotche à votre fauteuil. Tom s’arrache les cordes vocales pour notre plus grand plaisir, puis on retrouve notre piano calme histoire d’adoucir quelque seconde avant un combat de guitare entre les Tom et Henrik : ouff fini mais quelle patate.
Car oui le groupe à préféré privilégier cette fois ci l’efficacité dans des titres courts (souvant entre 3 et 4 minutes) et puissant comme en témoigne à nouveau l’énormissime « The curtain fall » qui semble aller de plus en plus vite dans votre tête prenant le contrôle de votre cerveau, en vous laissant des séquelles irréparables mais tellement agréable : 3 minutes de déchaînement cérébral.
Maintenant place à la sublime « In remembrance » un mid tempo mélancolique, au refrain majestueux avec des chœurs du style Gothique (comme dans un ‘In search of truth’ voir un ‘Recreation day’), bien sur dans ce genre d’exercice Tom excelle portant tant d’émotion et de dépression vraiment sublime.
On poursuit sans temps mort avec un nouveau méfait climatique : un ouragan, « At loos for words » vous prend aux tripes. Jonas Ekdahl se déchaîne avec sa batterie (un petit teigneux impressionnant de vélocité), les guitares crachent tout ce quelles savent, et au dessus de tout Tom impérial mène cette déferlante avec maestria. Interlude au piano magnifiquement interprété par Richard Zanker qui laisse dégager tant de beauté et d’émotion à travers ses notes qu’on a envie de pleurer : « Till Dagmar » ou ses 1’40 d’éclat céleste.
Vous pensez que vous avez fini, non, le chef d’œuvre « Still in the water » continue avec des notes de guitares d’une incroyable puissance, mélangées à la tristesse sincère d’un chant imposant. Chœur masculin pour encore rajouter à cette ambiance mélancolique et Carina Englund vient y faire une apparition remarquée et remarquable : jouissif au possible l’un des plus beau titre des Suédois !
La glacial « The dark i walk you trough » vous glacera le sang et vous rendra tout dur, non la mort n’est pas loin suivez la voix et vous verrez la lumière au bout du chemin obscur puis laissez vous bercer par quelques notes de piano, maintenant vous êtes bien. C’est le moment de croiser le passage de la comète « I should ». Une lumière douce et agréable venue de ces passages calmes et des déflagrations au niveau d’un refrain météorique, emmêlez les deux pendant 5 petites minutes rajouté un solo du tonnerre et vous obtiendrez un nouveau moment fort.
Pour finir ranger les cordes et autre armes dangereuse car là « Closure » va tester votre âme. Une merveilleuse ballade simplement au piano accompagnée par Tom, sensible et touchant, une chanson qui paraît avoir été écrite pour vous. Un passage terriblement triste chanté avec une intensité comme seuls les plus grands peuvent le faire. Une fin en apothéose sobrement poignante.
Conclusion : après un bon paquet d’écoutes et une évaluation sans cesse remaniée je ne sais définitivement pas quelle note mettre. Un album somptueux comme le groupe nous en sort depuis déjà pas mal de temps, une impression de concentré du meilleurs de chaque enregistrement avec aussi une évolution apportée, donc comment définir au final cet album aux allures d’apocalypse (pas dans le mauvais sens) vues les déferlantes que l’on prend durant certes ces 42 minutes. Aller je me lance après tout cet album marquera à coup sur un tournant dans la carrière du groupe comme le fut Solitude Dominance Tragedy
Critique : Guillaume
Note : 9/10
Site du groupe : site officiel d' Evergrey
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