Chronique

SCORPIONS - ROCK BELIEVER / Universal 2022

Après un dernier album qui annonçait une retraite méritée, voilà que les Allemands qui finalement ne se sont jamais arrêtés (oui je l’ai encore mauvaise), reviennent avec un nouvel opus dont ils ont eu du mal à venir au bout (cause de pandémie). Alors à quoi doit on s’attendre de cette galette qui est la première avec Mickey Dee.

Les premières notes de “Gas in the tank” nous montre un groupe dans son univers de prédilection, avec un son moins massif et plus organique. Une entrée en matière efficace qui démontre que malgré leurs 50 ans de carrière ils ont encore du jus. A la suite “Roots in my boots” confirme les dires avec un bon morceau rythmé qui te fait taper du pied comme au bon vieux temps. A noter un refrain qui te rentre dans la tête pour ne plus jamais te lâcher.
Un riff made in Rudolf Schenker entame “Knock’ em dead”, qui là encore poursuit de bonne manière cet opus. Rien de bien innovant mais ce n’est pas ce que l’on cherche chez Scorpions. Place au deuxième single “Rock believer” qui est un Rock mélodique très fonctionnel mais pas extra. On sent trop la volonté du groupe de frapper juste. Dommage.
Début calme pour “Shinnig of your soul”, qui ne le reste pas longtemps et nous offre un Mid tempo bien sympa, avec quelques relents reggae bien sentis. A noter que même si Klaus Meine a perdu en puissance et en modulation, sa voix reste bien. Place à “Seventh sun” qui est surement la réussite de cet opus avec son coté lourd de chez lourd. Un titre sur lequel Klaus est très en voix (il y a moins à pousser) et apporte un plus à cette chanson particulière.
On retrouve du Hard Rock efficace avec la bien balancée “Hot and cold”. Du simple qui va droit au but et c’est amplement suffisant ! “When i lay my bones to rest” est quand à elle un Rock N Roll diablement énervé qui envoie des pieds sévèrement !!! Un pur bonheur.
Le premier single “Peacemaker” arrive et poursuit la bonne humeur avec ce titre là encore direct et bien Rock ! Et bien nos Papys sont en forme !! Puis “Call of the wind” vient calmer un peu les ardeurs trop brulantes avec un moment plus mélodique. Perso pas le titre le plus inspiré.
On termine par la ballade “When You Know Where You Come From” qui est loin de valoir les meilleures du groupe.

Conclusion : pour son retour aux affaires la légende Allemande nous a pondu un album, plein d’entrain et de chansons, fort sympathique. Alors oui rien d’extraordinaire, mais être capable après 50 ans de carrière de pondre un album comme ça, c’est déjà beau. Alors oui la retraite n’a pas encore sonné pour nos Papys qui ont encore du venin !
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe :
Vues : 5702 fois