Chronique

HAMMERFALL - HAMMER OF DAWN / Napalm Records 2022

Faisant suite au décevant « Dominion » sorti juste avant a pandémie, Hammerfall a annoncé avoir vu les choses en grand pour ce nouvel et douzième album « Hammer Of Dawn ». Ayant eu tout le temps nécessaire pendant quasi deux années pleines, voyons voir ce que le combo suédois et Hector nous proposent.

Trois clips vidéos. C’est qui a servit pour la mise en bouche avec le titre éponyme « Hammer Of Dawn », puis « Venerate Me (Visualizer) » et enfin le morceau d’ouverture « Brotherhood ». Un trio présent dans le quartette de lancement de cet album. Alors oui, « Brotherhood » répond à tout ce qu’on attend du groupe. Direct et percutant propose une ouverture franche et attractive. Pour ce qui est du titre éponyme par contre on retourne dans cet univers cliché que le groupe traine depuis quelques albums, avec un refrain guerrier quasi risible et qui ne donne pas envie de s’attarder plus longuement sur le titre. « Venerate Me (Visualizer) » remonte un peu la barre pour nous replonger dans cet ambiance power metal générée et créée par le combo depuis ses débuts.
Et là arrive « Reveries » qui casse tout, voir démonte l’image du groupe. Tout d’abord pas de chance car cette introduction pauvrement agrémentée et aux relents de chants / musique Russe en font un thème qui par le contexte actuel ne fait pas rêver. En plus de ça, difficile de comprendre ce que le groupe a voulu faire. Les lignes de chant, enfin, si on peut appeler ça des lignes de chant, sont risibles. Chantonner « na na na na na na naaaaaa, na na na naaaaa… », enfin vous m’avez compris, pendant quasi tout le morceau c’est soit volontairement de l’auto sabordage de faire du cliché avec du cliché, soit un manque d’inspiration total et fait pour rajouter un caillou à l’édifice.

Bien heureusement, dans la seconde partie de l’album il y a quand même deux titres qui se démarquent en donnant un peu d’espoir sur l’avenir musical du groupe quand à sa future ligne directrice. Il s’agit de « Live Free Or Die » et de « No Mercy ». Ce dernier qui a l’honneur de conclure cet album très mitigé de belle manière.

Ce douzième album des suédois marque le cap du non renouvellement et ce malgré une période qui leur a laissé le temps de composer, peaufiner les chansons. Mais des titres comme « Reveries » sont un imper incompréhensible pour un groupe tel que Hammerfall. Le marteau est déposé, et risque de prendre la poussière pendant un bon moment, du moins pour ma part.
Chantons tous ensemble le titre de Bananarama ensemble Na Na Hey Hey, Kiss Him Goodbye.
 
Critique : Lionel
Note : 5/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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