Chronique
VANDEN PLAS – CHRIST O / SPV INSIDE OUT 2006
Et bien je l’aurais attendu cet album des Allemands, après un somptueux ‘Beyond Daylight’ (2002) le groupe a joué les Arlésiennes avec cet opus, constamment repoussé pour des problèmes d’ordre souvent personnel et d’autre professionnel, ce Christ O arrive à un moment ou je ne l’attendais plus (un peu comme le nouveau Symphony X).
Alors qu’est ce que la bande de Kaiserlautern nous a t’elle bien pondue. Tout d’abord annonçons que cet album est conceptuel et basé sur l’histoire du Conte de Monte Christo.
La titre track « Christ O » ouvre l’histoire avec de très jolis chœurs, chose peu habituelle chez Vanden Plas (l’effet Abydos ?) puis tout s’emballe avec l’arrivé incisive de la guitare de Stephan Lill, première constatation le groupe n’a pas changé de style, il délivre toujours son heavy prog puissant et gavé de mélodie. Le chant d’Andy qui se retrouve bien trop souvent derrière la guitare de Stephan est splendide (comme souvent) mais encore plus développé (encore l’effet Abydos ??). La partie instrumentale entre Günter Werno et Stephan Lill est merveilleuse : un début qui commence fort bien.
« Post card to god » rappellera sans forcer les meilleurs titres du groupe, habituel et entraînant le digne représentant de la patte Vanden Plas. Rien à reprocher pour l’instant, sauf il est vrai un style (trop) conventionnel, mais bon au moins il ne déroutera pas les fans !
« Wish you where here » commence par quelque note de synthé, puis la machine se lance. Voix / piano puis guitare sèche pour commencer, ambiance électrique pour poursuivre, le tout saupoudré de synthé en fond et d’un chant nickel. Le refrain est bien fait se démarquant bien du reste, et des solos synthé / guitares gorgées de feeling. A noter que comme c’est souvent le cas les titres sont plutôt long et bien développés, ce qui ne donne aucunement des sensations de longueurs non maîtrisées : du grand art !
On continue par quelques notes de piano avec « Silently » s’en suit une belle pièce heavy menée de main de maître par un Stephan conquérant. Le refrain calme au piano est très joli alternant ce titre plutôt rentre dedans avec dextérité. Toute la verve créatrice du groupe est retranscrite ici dans ces cycles d’une musicalité divine, du pure prog de haute volée : pour preuve le formidable passage acoustique à la fin. « Shadow i am » se fait plus agressive, et moins complexe, Andreas Lill s’arrache à la batterie donnant un rythme d’enfer, Stephan essaime de lourds riffs assassins, et Andy imperturbable et magique prône au dessus de ce flot de puissance avec une facilité ahurissante.
Moment intense avec l’intro de « Fireroses dance » au piano avec la voix posée et sublime d’Andy, ce moment vous transporte avec un coté touchant et sensible. Les quelques cordes qui se rajoutent sur un refrain délicieusement emporté rendent que plus prenant cette ballade. L’émotion transmise par Andy est palpable mais tout ne reste pas si calme, le groupe accélère le rythme pour la partie instru (pas mal inspirée Dream Theater) ou le groupe métal et rejoint par une chorale sublime dans ses interventions subtiles et gracieuses. Un moment féerique.
« Somewhere alone in the dark » remet les pendules à l’heure avec un riff tranchant, le refrain plus aérien, contrastera avec un couplet au coté robuste. Que dire aussi du début de la partie instru digne d’un groupe de power heavy et des solos de maître si ce n’est énorme !
Attention le grand moment épique et magistral de l’album : « January sun » débute sur un très joli passage calme ou Andy fait encore des merveilles, puis la pièce se met en place avec des riffs métal, des couplets piano / voix, un refrain majestueux plein de feeling et d’émotion qui te prend aux tripes, des arrangements symphoniques aussi discrets qu’efficaces, et bien sur un chant à son paroxysme qui gère toutes ces subtilités musicales avec une dextérité déconcertante et jouissive puis des breaks calmes ambiants, des moments emportés pour des solos monumentaux, un florilège d’émotion pour ce qui est assurément Le Titre du groupe !!
Sans omis une fin reprenant le très joli début calme, accentuer par un final aussi grandiose qu’une fin d’opéra.
Dernier titre de l’album avec « Lost in silence » un titre plutôt simple et agréable qui se laisse délecter sans une once de problème. Un moment soft pour une fin en beauté.
Petit titre caché « Gethsemane » commence une nouvelle fois en forme de ballade, terriblement triste, les quelques notes de guitare sèche sur la mélodie de piano et la voix rendent que plus mélancolique cette intro. Le groupe métal entre en jeu et ne fait qu’enfoncer le clou avec une montée en puissance avant d’arriver à un moment solennel extraordinaire d’émotion et d’une interprétation sans égal ou Andy comme de coutume se révèle encore par son talent inouïs.
Un titre prodigieux qui en laissera peu intacte.
Conclusion : avec ce 5eme album Vanden Plas vient de confirmer sont talent. Un album somptueux qui de par ses quelques apports supplémentaires surpasse un déjà exquis ‘Beyond Daylight’. Une oeuvre d’art musicale qui de toute manière ne décevra pas les amateurs du genre : une pure merveille !!!!
Alors qu’est ce que la bande de Kaiserlautern nous a t’elle bien pondue. Tout d’abord annonçons que cet album est conceptuel et basé sur l’histoire du Conte de Monte Christo.
La titre track « Christ O » ouvre l’histoire avec de très jolis chœurs, chose peu habituelle chez Vanden Plas (l’effet Abydos ?) puis tout s’emballe avec l’arrivé incisive de la guitare de Stephan Lill, première constatation le groupe n’a pas changé de style, il délivre toujours son heavy prog puissant et gavé de mélodie. Le chant d’Andy qui se retrouve bien trop souvent derrière la guitare de Stephan est splendide (comme souvent) mais encore plus développé (encore l’effet Abydos ??). La partie instrumentale entre Günter Werno et Stephan Lill est merveilleuse : un début qui commence fort bien.
« Post card to god » rappellera sans forcer les meilleurs titres du groupe, habituel et entraînant le digne représentant de la patte Vanden Plas. Rien à reprocher pour l’instant, sauf il est vrai un style (trop) conventionnel, mais bon au moins il ne déroutera pas les fans !
« Wish you where here » commence par quelque note de synthé, puis la machine se lance. Voix / piano puis guitare sèche pour commencer, ambiance électrique pour poursuivre, le tout saupoudré de synthé en fond et d’un chant nickel. Le refrain est bien fait se démarquant bien du reste, et des solos synthé / guitares gorgées de feeling. A noter que comme c’est souvent le cas les titres sont plutôt long et bien développés, ce qui ne donne aucunement des sensations de longueurs non maîtrisées : du grand art !
On continue par quelques notes de piano avec « Silently » s’en suit une belle pièce heavy menée de main de maître par un Stephan conquérant. Le refrain calme au piano est très joli alternant ce titre plutôt rentre dedans avec dextérité. Toute la verve créatrice du groupe est retranscrite ici dans ces cycles d’une musicalité divine, du pure prog de haute volée : pour preuve le formidable passage acoustique à la fin. « Shadow i am » se fait plus agressive, et moins complexe, Andreas Lill s’arrache à la batterie donnant un rythme d’enfer, Stephan essaime de lourds riffs assassins, et Andy imperturbable et magique prône au dessus de ce flot de puissance avec une facilité ahurissante.
Moment intense avec l’intro de « Fireroses dance » au piano avec la voix posée et sublime d’Andy, ce moment vous transporte avec un coté touchant et sensible. Les quelques cordes qui se rajoutent sur un refrain délicieusement emporté rendent que plus prenant cette ballade. L’émotion transmise par Andy est palpable mais tout ne reste pas si calme, le groupe accélère le rythme pour la partie instru (pas mal inspirée Dream Theater) ou le groupe métal et rejoint par une chorale sublime dans ses interventions subtiles et gracieuses. Un moment féerique.
« Somewhere alone in the dark » remet les pendules à l’heure avec un riff tranchant, le refrain plus aérien, contrastera avec un couplet au coté robuste. Que dire aussi du début de la partie instru digne d’un groupe de power heavy et des solos de maître si ce n’est énorme !
Attention le grand moment épique et magistral de l’album : « January sun » débute sur un très joli passage calme ou Andy fait encore des merveilles, puis la pièce se met en place avec des riffs métal, des couplets piano / voix, un refrain majestueux plein de feeling et d’émotion qui te prend aux tripes, des arrangements symphoniques aussi discrets qu’efficaces, et bien sur un chant à son paroxysme qui gère toutes ces subtilités musicales avec une dextérité déconcertante et jouissive puis des breaks calmes ambiants, des moments emportés pour des solos monumentaux, un florilège d’émotion pour ce qui est assurément Le Titre du groupe !!
Sans omis une fin reprenant le très joli début calme, accentuer par un final aussi grandiose qu’une fin d’opéra.
Dernier titre de l’album avec « Lost in silence » un titre plutôt simple et agréable qui se laisse délecter sans une once de problème. Un moment soft pour une fin en beauté.
Petit titre caché « Gethsemane » commence une nouvelle fois en forme de ballade, terriblement triste, les quelques notes de guitare sèche sur la mélodie de piano et la voix rendent que plus mélancolique cette intro. Le groupe métal entre en jeu et ne fait qu’enfoncer le clou avec une montée en puissance avant d’arriver à un moment solennel extraordinaire d’émotion et d’une interprétation sans égal ou Andy comme de coutume se révèle encore par son talent inouïs.
Un titre prodigieux qui en laissera peu intacte.
Conclusion : avec ce 5eme album Vanden Plas vient de confirmer sont talent. Un album somptueux qui de par ses quelques apports supplémentaires surpasse un déjà exquis ‘Beyond Daylight’. Une oeuvre d’art musicale qui de toute manière ne décevra pas les amateurs du genre : une pure merveille !!!!
Critique : Guillaume
Note : 9/10
Site du groupe : site officiel de Vanden plas
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