Chronique

RONNIE ATKINS - MAKE IT COUNT / Frontiers records 2022

Luttant contre un vilain cancer du poumon depuis 2019, le chanteur Danois nous avait sorti son premier album solo, l’année dernière. Profitant de la pause forcée de Pretty Maids, le voici qui revient avec un deuxième effort pour laisser une trace encore plus grande de son passage.

On débute avec “I’ve hurt myself (By hurting you)“ qui reprend là où ‘One shot’ nous avait laissé. Un Hard Rock ultra léché et mélodique sur lequel Ronnie est comme un poisson dans l’eau avec cette voix si caractéristique en grande forme. À la suite “Unsung heroes” garde la même ambiance en plus Mid tempo.
Puis “Rising tide” accélère le rythme pour un très bon titre qui pourrait se rapprocher de ceux de son groupe. Un super moment avec un Ronnie qui chante comme si rien ne lui arrivait ! On calme le jeu avec l’ultra mélodique “Remain to remind me” du pur AOR qui passe bien. Rien de plus à rajouter.
Un bon riff débute “The tracks we leave behind” qui rempli de synthés offre un bon titre de Hard FM. Voilà un moment qui fait du bien, il te fait taper du pied chanter à tue tête et avoir le sourire. Du rythme encore du rythme avec “All i ask of you”, qui là aussi n’est pas très loin de ce qu’a pu proposer Pretty Maids à une période de sa carrière.
On retrouve du plus calme avec un “Grace” fort réussi et son refrain plus nerveux. Voici la ballade “Let love lead the way”, qui est bien sympa, un doux moment bien interprété par Ronnie tout en émotion.
Blood cries out”, envoie des pieds sévère et est surement le titre le plus métal de cet opus ! Une pure tuerie dont on s’attendait pas et qui met le feu ! Hum, que c’est bon !! “Easier to leave (than being left behind)” retrouve du plus mélodique mais garde de intérêt. Un titre agréable c’est déjà ça.
Le mid tempo “Fallen” arrive et poursuit sur de bonnes intensions notre opus. Rien de spécial à se mettre sous la dent mais ça fonctionne. On termine avec “Make it count”, qui débute sur un piano, voix bien jolie, puis se transforme en un pop/disco étonnant mais fort sympathique. A noter que Lasse Wellander, guitariste d’Abba, vient s’occuper du solo : fun !!

Conclusion : un deuxième opus dans la droite lignée du premier. Un hard mélodique de bonne qualité interprété avec conviction. Il ne reste plus qu’à espérer un bon rétablissement à notre Danois pour qu’il puisse encore nous proposer de la bonne musique entonnée par sa voix particulière.
 
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
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