Chronique

FIND ME - LIGHTNING IN THE BOTTLE / Frontiers Music Srl 2022

Créée à la base par Serafino, le big boss de Frontiers Music, histoire de rajouter un nouveau groupe AOR à son arc, FIND ME voit sa discographie s’agrandir surement depuis ses débuts en 2013. Lightning in a bottle se voit être le quatrième opus du duo Daniel Flores (The murder of my Sweet) et Robbie LaBlanc (Blanc Faces). Les trois premiers efforts étaient assez égaux, donnant dans de l’AOR standard, mais bien fait, sans le côté rébarbatif que l’on trouve de plus en plus dans ce genre d’essais.

La curiosité étant belle et bien présente, il faut donc se plonger dans le nouvel album. Le titre d’ouverture « Survive » met les choses en place et au clair. Le duo en a encore sous le coude et propose un titre mélodique et puissant à la fois, porté par une ligne chant captivante.
S’en suit une reprise. Un choix assez curieux que de placer ce type de morceau dès le début, mais pourquoi pas. Notons que c’est un titre qui redevient tendance. Après la période « Dancing with tears in my eyes », voilà que maintenant c’est « Far from over », le superbe titre rock de Frank Stallone, extrait de la B.O de Stayin’ Alive. Que dire si ce n’est que ça donne le peps, une envie de se défouler et de débouler telle une tornade. Une reprise en bonne et du forme.
Avec « Sail away » on revient dans de l’AOR traditionnel, mené par une bonne ligne de clavier et toujours avec un Robbie en grande forme. C’est d’ailleurs cette homogénéité qui va se retrouver tout au long de ces onze morceaux. Peut être un peu trop homogène à mon goût car même si l’ensemble est de bonne facture, on cherche ce petit plus sur un morceau qui fait qu’il va se démarquer, donner un petit coup de booste, ce petit éclair nécessaire pour faire que ce « Lightning in a bottle » ait sa pépite notoire qui fera qu’on se souviendra de ce disque par cette référence.

Car oui, même s’il n’y a pas réellement de faux pas dans ce disque, il n’y a pas non plus ce petit plus qui même après sa vingtaine d’écoutes (il faut ce qu’il faut) ne donne pas cette envie d’y revenir pour y écouter tel ou tel titre.
On en sort surtout avec la reprise de « Far from over » en tête, et c’est bien dommage.
 
Critique : Lionel
Note : 6.5/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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