Chronique
TÝR - A NIGHT AT THE NORDIC HOUSE / Metal blade records 2022
Tyr est à l’image des îles Féroé. Discret, mais présent. Voilà déjà que le groupe existe, et c’est bien le genre de jalon qui se fête. Voici donc leur premier album live. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont vu grand puisque le set est enregistré avec l’orchestre symphonique national. De quoi donner un cachet supplémentaire à la musique du groupe, et pourquoi pas, faire revivre des titres oubliés de leurs viking/folk metal.
Le cachet, ce live en à revendre. Faire appel à un orchestre et une chorale révèle la musique de Tyr sous son meilleur jour. Le premier apporte la profondeur à une musique très riffue, tandis que l'autre compense, et même mieux, sublime, ce qui n’est en studio que superposition de voix. Le résultat est bluffant, plein d’émotion, de moments épiques, chaleureux et même galvanisant quand il s’agit de chants païens chantés en féroïen.
La setlist est également une clé de cette réussite. Le groupe a largement privilégié sa deuxième moitié de carrière. Autrement dit, la plus dynamique. Hel, le dernier album, est le mieux représenté suivi de Valkyrja et bien sûr de l’album de la révélation By the light from the northern star, qui a marqué le début d’un power métal sous stéroïdes. Ma plus belle découverte est certainement The lay of thrym, de l’album du même nom, très ensiferumien, qui propose une jolie ouverture folk sur divers instruments à vent pour ensuite étirer une cavalcade sur près de huit minutes. Guerrier et festif à la fois, c’est un vrai bonheur.
Les quelques clins d’oeil aux premières heures du groupe auront aussi leur intérêt. Mon coup de cœur va à Ormurin Langi. Six minutes d’émotion purement folk où les chœurs redonnent vie à un titre fade dans sa version studio. Et mieux qu’une seconde vie, le temps d’une chanson, on se sent un peu féroïen, au coin du feu avec les anciens du village.
Mais enfin, rien ne vaut les classiques. Mention spéciale pour By the sword in my hands qui vibre aux sons des cuivres et des chœurs. Le live leur doit beaucoup et tout particulièrement sur ce titre. Il n’y a pas de hasard à cela. Sur la vidéo, une majorité des personnes qui ne sont pas focalisé sur leurs instruments ont le sourire jusqu’aux oreilles. Les îles Féroé semblent uni sous cet hymne guerrier.
Le bilan n’est donc que positif. A night at the nordic house est un concentré de ce que Tyr fait de mieux. Et en presque toute objectivité, il n’a jamais fait mieux car sa musique n’a jamais aussi vivante. Grand bravo et grand merci à l’orchestre pour cette contribution. Hold the heathen hammer high les amis !
Line-up :
Heri Joensen : chant, guitare
Gunnar H. Thomsen : basse, chant
Tadeusz Rieckmann : batterie
Terji Skibenæs : guitare (a quitté le groupe)
Tracklist :
1.Hel's Prelude
2.Gates of Hel
3.Grindavísan
4.Sunset Shore
5.Ragnars kvæði
6.Gavotte from Suite in G minor (instrumental)
7.Blood of Heroes
8.Ramund hin unge
9.Hold the Heathen Hammer High
10.The Lay of Thrym
11.Tróndur í gøtu
12.Mare of My Night
13.Turið Torkilsdóttir
14.Fire and Flame
15.Torkils Døtur
16.Ormurin Langi
17.By the Sword in My Hand
18.Álvur Kongur
Le cachet, ce live en à revendre. Faire appel à un orchestre et une chorale révèle la musique de Tyr sous son meilleur jour. Le premier apporte la profondeur à une musique très riffue, tandis que l'autre compense, et même mieux, sublime, ce qui n’est en studio que superposition de voix. Le résultat est bluffant, plein d’émotion, de moments épiques, chaleureux et même galvanisant quand il s’agit de chants païens chantés en féroïen.
La setlist est également une clé de cette réussite. Le groupe a largement privilégié sa deuxième moitié de carrière. Autrement dit, la plus dynamique. Hel, le dernier album, est le mieux représenté suivi de Valkyrja et bien sûr de l’album de la révélation By the light from the northern star, qui a marqué le début d’un power métal sous stéroïdes. Ma plus belle découverte est certainement The lay of thrym, de l’album du même nom, très ensiferumien, qui propose une jolie ouverture folk sur divers instruments à vent pour ensuite étirer une cavalcade sur près de huit minutes. Guerrier et festif à la fois, c’est un vrai bonheur.
Les quelques clins d’oeil aux premières heures du groupe auront aussi leur intérêt. Mon coup de cœur va à Ormurin Langi. Six minutes d’émotion purement folk où les chœurs redonnent vie à un titre fade dans sa version studio. Et mieux qu’une seconde vie, le temps d’une chanson, on se sent un peu féroïen, au coin du feu avec les anciens du village.
Mais enfin, rien ne vaut les classiques. Mention spéciale pour By the sword in my hands qui vibre aux sons des cuivres et des chœurs. Le live leur doit beaucoup et tout particulièrement sur ce titre. Il n’y a pas de hasard à cela. Sur la vidéo, une majorité des personnes qui ne sont pas focalisé sur leurs instruments ont le sourire jusqu’aux oreilles. Les îles Féroé semblent uni sous cet hymne guerrier.
Le bilan n’est donc que positif. A night at the nordic house est un concentré de ce que Tyr fait de mieux. Et en presque toute objectivité, il n’a jamais fait mieux car sa musique n’a jamais aussi vivante. Grand bravo et grand merci à l’orchestre pour cette contribution. Hold the heathen hammer high les amis !
Line-up :
Heri Joensen : chant, guitare
Gunnar H. Thomsen : basse, chant
Tadeusz Rieckmann : batterie
Terji Skibenæs : guitare (a quitté le groupe)
Tracklist :
1.Hel's Prelude
2.Gates of Hel
3.Grindavísan
4.Sunset Shore
5.Ragnars kvæði
6.Gavotte from Suite in G minor (instrumental)
7.Blood of Heroes
8.Ramund hin unge
9.Hold the Heathen Hammer High
10.The Lay of Thrym
11.Tróndur í gøtu
12.Mare of My Night
13.Turið Torkilsdóttir
14.Fire and Flame
15.Torkils Døtur
16.Ormurin Langi
17.By the Sword in My Hand
18.Álvur Kongur
Critique : Weska
Note : 9.5/10
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