Chronique

SHINEDOWN - PLANET ZERO / Warner 2022

Pour ce septième album studio, le américains continuent à voir les choses en grand avec le lancement d’un application permettant de visualiser la planète en orbite, et permettant aux fans d’y trouver des symboles interactifs dévoilant des teasers exclusifs.

A côté de ça, il y aura deux singles en amont de la sortie de ce ‘Planet Zero’. Le premier, titre éponyme, annonce la couleur avec un texte introductif : You don’t know what you’e doing. You don’t care who you ruin. Just keep the fantasy moving. It’s a hell of a show. Shinedown. Posé, agressif avec un Brent Smith rageur, le groupe se voit perdre de sa mélodie et la transformer en hargne et agressivité. Percutant et diablement efficace. Bienvenue sur la Planet Zero.
Le second single ‘Daylight’ quand à lui est totalement différent. Retour à la power ballade, plus mainstream, taillée pour les radios mais pardonnez moi l’expression: Bordel qu’est-ce que c’est bon. Ce titre est une vrai merveille. Le début piano chant envolé, mélancolique et porteur, s’envolant avec l’arrivée des choeurs. Explosant au moment où Brent Smith se transcende, appuyé par tout le groupe. C’est juste complètement dingue.

A côté de ça, le concept de l’album reste aussi très original car comprenant pas mal d’interludes (sept au total), tous différents: passages narrés, d’autres instrumentaux, donnant des idées sur les conséquences de nos actions, ce de manière plus ou moins fictive.
Les treize morceaux quand à eux sont un panel représentatif des deux single côté ambiance, donnant un effet homogène et porteur. Les titres racés comme « Dead Don’t Die », « America Burning » ou encore « Clueless And Dramatic » appuieront cet aspect rock ténébreux et agressif. La transition sera faite avec « The Saints Of Violence and Innuendo » revenant dans un registre plus conventionnel au groupe, alternant musique puissante et mélodique.
Ce sera sans oublier les titres plus envolés, mélancolique et rêveurs avec la légère « Hope » ou encore la scintillante « A symptom of being human » qui vous mettra le sourire aux lèvres de part son esprit ‘magique’ si l’on puit dire.
« Sure Is Fun » sera quant à elle dans une ambiance orienté plus jeune, façon teenagers, joyeuse et entrainante, comme les américains savent si bien le faire. Le dernier morceau de l’album, « What you wanted » est un hymne à la joie, nous donnant le sourire et nous demande clairement notre avis sur cet album. Alors répondons leur: Oui messieurs, on en a eu pour notre argent et l’on vous en remercie. Le changement de production, plus sombre et moins guillerette, des titres plus agressifs font de ce Planet Zero un album qui sera dans les favoris de cette année. Merci !
 
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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