Chronique
PARKWAY DRIVE - DARKER STILL / Epitath Records 2022
On peut dire qu’on l’attendais celui là… Après un excellent « Reverence » sorti en 2018, les australiens de PARKWAY DRIVE a visiblement traversé une grosse zone de turbulence comme peut en attester les deux annulation de la tournée nord américaine. Et oui le COVID a remis certaines choses en perspective. Le groupe en a sué pour nous offrir cette septième offrande, et ne nous voilons pas la face : deux ans sans tournée ça montre aussi qu’à côté du groupe il y a une vie.
Mais bon ce « Darker Still » est enfin là, le groupe passe en France et a certifié ne pas spliter, donc on sourit et on écoute !
Un chant doux accompagné d’une boite à musique murmure ce qui sera le refrain. Après ces quelques secondes d’introduction, le groupe envoie ce qu’il maîtrise : des mélodies prenantes et des riffs pesants. « Ground Zero » est assez catchy, dans la même veine qu’un « Vice Grip » en quelque sorte. Winston est toujours excellent dans son registre. Ce titre est chantant et puissant ! J’adore ! On continue dans le même ton avec un titre énorme, prenant : « Like Napalm », toujours avec le mélange de mélodies légères et accessibles aussi bien sur les couplets que les soli,avec des riffs très lourd. Ceux qui comme moi ont découvert le groupe avec « Reverence » et « Ire » ne seront pas dépaysé ! Mon dieu que c’est bon !
Premier extrait proposé, « Glitch » m’avais semblé un peu convenu, un peu plus « simple ». Mais à l’écoute, dans la continuité de l’album il n’en est rien. Du bon metalcore des familles. Et pas du metalcore pour minette ! Du bon qui tache ! C’est pour le moment la force de ces trois titres, on a totalement l’empreinte PARKWAY DRIVE mais de trois façons différentes. Et c’est à porter immédiatement à leur crédit. Le pont avec sa tension crescendo est juste énorme !
Bien qu’intéressant musicalement, notamment avec ses chœurs et son orgue, « The Greatest Fear » peine, chez moi, à faire mouche de façon optimale. Comprenons nous bien : le titre est bon. Plus mid-tempo, inspiré, il n’y a rien à jeter, mais il y a ce feeling de… « Il manque quelque chose ». Ou alors (et c’est très possible) je chipote. D’autant que le solo est excellent, très rock, très posé, vraiment rien à dire.
Grosse nouveauté et excellente s’il en est, le titre éponyme, « Darker Still ». Morceau acoustique d’une beauté indéniable. Cette guitare… oh lala que c’est beau. Une mélancolie totalement perceptible pour un morceau envoûtant. Les détracteurs diront que c’est très inspiré (ou ressemble) à « Nothing Else Matter » mais… non. Ce morceau a sa propre empreinte et est tout simplement magnifique. Bravo au groupe pour un titre comme celui là dans un album radicalement à l’opposé. L’âge entraîne parfois la maturité et ici point n’en manque. Je plussois !
Et le retour au bon gros son n’en est, finalement, que plus délectable (étrangement). Car oui, « Imperial Heretic » balance du lourd, classique pour certains, j’en conviens, mais c’est pour ce son qu’on aime le groupe !
« If A God Can Bleed » par contre a du mal à passer. Certes le thème est prenant, tout comme l’interprétation, mais je n’arrive pas à accrocher. En mon sens il sert d’intro à « Soul Bleach » et à voir l’enchaînement des titres je suis dans le vrai. Ce titre emprunte certaines teintes électro au metal indus pour le plus bel effet. Après la « déception » précédente, la claque a un goût extrêmement plaisant… Hum...
Là où « If A God Can Bleed » peut s’apparenter à un morceau complet dans sa structure, « Stranger » est juste un interlude, ni plus ni moins. Mais ne voyez pas ça comme un mal, voyez cela comme une pause entre des morceaux qui eux ne vous laisse que peu de répit. « Land Of The Lost » reste plus conventionnel mais tout de même efficace, notamment grâce à son solo et son final ultra violent !
Ultime offrande, assez tribal et mid tempo malgré une brutalité exquise dans la voix de Winston ! Comme je l’ai dit, et mon Weska a validé : « Lourd comme un cassoulet au dessert ». Donc pour «From The Heart of The Darkness » : Je valide.
Je dois vous avouer quelque chose : je suis rassuré. De savoir que PARKWAY DRIVE ne se sépare pas, et va donc continuer à nous pondre ce genre de bombe, et bien je respire. L’album est riche d’ambiance, varié, violent et mélodique, excellent. Malgré le titre qui (à mon sens) ne fonctionne pas, il n’y a que de bonnes heures d’écoute en perspective. Vivement le live dans quelques jours !!
Mais bon ce « Darker Still » est enfin là, le groupe passe en France et a certifié ne pas spliter, donc on sourit et on écoute !
Un chant doux accompagné d’une boite à musique murmure ce qui sera le refrain. Après ces quelques secondes d’introduction, le groupe envoie ce qu’il maîtrise : des mélodies prenantes et des riffs pesants. « Ground Zero » est assez catchy, dans la même veine qu’un « Vice Grip » en quelque sorte. Winston est toujours excellent dans son registre. Ce titre est chantant et puissant ! J’adore ! On continue dans le même ton avec un titre énorme, prenant : « Like Napalm », toujours avec le mélange de mélodies légères et accessibles aussi bien sur les couplets que les soli,avec des riffs très lourd. Ceux qui comme moi ont découvert le groupe avec « Reverence » et « Ire » ne seront pas dépaysé ! Mon dieu que c’est bon !
Premier extrait proposé, « Glitch » m’avais semblé un peu convenu, un peu plus « simple ». Mais à l’écoute, dans la continuité de l’album il n’en est rien. Du bon metalcore des familles. Et pas du metalcore pour minette ! Du bon qui tache ! C’est pour le moment la force de ces trois titres, on a totalement l’empreinte PARKWAY DRIVE mais de trois façons différentes. Et c’est à porter immédiatement à leur crédit. Le pont avec sa tension crescendo est juste énorme !
Bien qu’intéressant musicalement, notamment avec ses chœurs et son orgue, « The Greatest Fear » peine, chez moi, à faire mouche de façon optimale. Comprenons nous bien : le titre est bon. Plus mid-tempo, inspiré, il n’y a rien à jeter, mais il y a ce feeling de… « Il manque quelque chose ». Ou alors (et c’est très possible) je chipote. D’autant que le solo est excellent, très rock, très posé, vraiment rien à dire.
Grosse nouveauté et excellente s’il en est, le titre éponyme, « Darker Still ». Morceau acoustique d’une beauté indéniable. Cette guitare… oh lala que c’est beau. Une mélancolie totalement perceptible pour un morceau envoûtant. Les détracteurs diront que c’est très inspiré (ou ressemble) à « Nothing Else Matter » mais… non. Ce morceau a sa propre empreinte et est tout simplement magnifique. Bravo au groupe pour un titre comme celui là dans un album radicalement à l’opposé. L’âge entraîne parfois la maturité et ici point n’en manque. Je plussois !
Et le retour au bon gros son n’en est, finalement, que plus délectable (étrangement). Car oui, « Imperial Heretic » balance du lourd, classique pour certains, j’en conviens, mais c’est pour ce son qu’on aime le groupe !
« If A God Can Bleed » par contre a du mal à passer. Certes le thème est prenant, tout comme l’interprétation, mais je n’arrive pas à accrocher. En mon sens il sert d’intro à « Soul Bleach » et à voir l’enchaînement des titres je suis dans le vrai. Ce titre emprunte certaines teintes électro au metal indus pour le plus bel effet. Après la « déception » précédente, la claque a un goût extrêmement plaisant… Hum...
Là où « If A God Can Bleed » peut s’apparenter à un morceau complet dans sa structure, « Stranger » est juste un interlude, ni plus ni moins. Mais ne voyez pas ça comme un mal, voyez cela comme une pause entre des morceaux qui eux ne vous laisse que peu de répit. « Land Of The Lost » reste plus conventionnel mais tout de même efficace, notamment grâce à son solo et son final ultra violent !
Ultime offrande, assez tribal et mid tempo malgré une brutalité exquise dans la voix de Winston ! Comme je l’ai dit, et mon Weska a validé : « Lourd comme un cassoulet au dessert ». Donc pour «From The Heart of The Darkness » : Je valide.
Je dois vous avouer quelque chose : je suis rassuré. De savoir que PARKWAY DRIVE ne se sépare pas, et va donc continuer à nous pondre ce genre de bombe, et bien je respire. L’album est riche d’ambiance, varié, violent et mélodique, excellent. Malgré le titre qui (à mon sens) ne fonctionne pas, il n’y a que de bonnes heures d’écoute en perspective. Vivement le live dans quelques jours !!
Critique : SBM
Note : 8/10
Site du groupe : Site Officiel
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