Chronique

LAMB OF GOD - OMENS / Nuclear Blast 2022

Après un très bon opus intitulé sobrement « Lamb of God », le groupe de Richmond revient assez rapidement avec une nouvelle offrande : « Omens ». Bien que toujours inquiet avec les sorties rapprochées je reste malgré tout optimiste !

Le titre d’ouverture « Nevermore » envoie du lourd. Très groovy et puissant c’est une machine à headbanger que LAMB OF GOD nous offre ici ! On aura même droit à des parties (surprenantes) de chant clair et un solo très rock. On poursuit avec un excellent riff sur « Vanishing » qui met un coup d’accélérateur. On est clairement dans ce que le groupe sait faire : racé et impactant. Randy est brutal au chant, comme à son habitude. Quelle voix !
Pas de gros changements pour « To The Grave » : énormément de groupe, un son bien gras et une puissance vocale indomptable. Les titres de cette trempe sont étonnants. Ils donnent envie d’headbanger jusqu’à perdre les cervicales C1 à C3 mais ils donnent aussi envie de tortiller du cul. Bulldozer sur le dancefloor ! En pour ça je dois tirer mon chapeau au combo.
Un « Ditch » un peu plus psychédélique, ou du moins original par l’utilisation d’harmoniques. Le groupe continue gentiment à nous dévisser la tête. Le titre éponyme continue sur ce groove implacable et puissant grâce à des riffs inspirés et des rythmes changeants. Les titres sont tout de même assez similaires je dois reconnaître, mais le groupe a ce je ne sais quoi d’hypnotisant. Une fois rentré dans l’album on se laisse balader, tranquillement et on kiffe.

« Gomorrah » malgré une intro plus posée repart rapidement vers des riffs puissants et travaillés et un Randy en pleine forme. Un peu de changement avec « Ill Designs » qui nous régalera d’un bon break et un solo inspiré. Et il faut avouer que c’est très appréciable. L’enchaînement de trois titres assez similaire ça casse un peu l’écoute mais on s’y fait si vous mettez l’album en fond.
Il en sera de même pour « Grayscale » qui dans sa structure est assez changeant. Le groupe montre plusieurs facette de sa musique et notamment comment botter des culs de plusieurs façons en quatre minutes !
« Denial Mechanism » a des élans thrash ajoutés à son groove metal et le mélange est détonnant. Un son un peu plus clair, un solo efficace, bim le titre fait mouche tout de suite ! Sûrement le meilleur de l’album !
Et on termine cet album avec « September Song », titre ambiant et posé sur le début aura un petit quelque chose d’épique, de mélancolique. Plus long que ces aînés, le titre évolue constamment et prouve donc que le groupe a encore une bonne marge d’évolution avec sa musique.

Au final on aura un album assez inégal. Le début est bon et la fin excellente. Mais malheureusement les quelques titres du milieu, bien qu’efficace et s’écoutant avec plaisir, montre peut-être un accès à la facilité. Ces quelques titres sentent malheureusement les fillers.
Mais dans l’ensemble l’album est très sympa à écouter, le groupe reste fidèle à son style mais arrive (en fin d’album) à le moderniser un peu ! Espérons que ça continue !
 
Critique : SBM
Note : 7.5/10
Site du groupe : Site Officiel
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