Chronique
PHOEBUS THE KNIGHT - FERRUM FERO FERRO FEROR / Autoproduction 2023
Nouvelle venue sur la scène métal Française, Phoebus The Knight, débarque avec un premier album plutôt aventureux et original. Allons donc voir de quoi il en retourne.
Des cloches et un orgue d’église nous accueille pour “Antelux”. Une longue intro symphonique qui nous lance sur “The Beast Within” qui me fait penser au vieux Nightwish période Tarja. Une pensée accentuée par le chant théâtral et presque opéra d’Axel de Montalembert. Certes musicalement le groupe n’invente rien et même les apports extrêmes (Chant Guttural, passage Death Mélo) n’y changent rien, mais nos nouveaux amis savent ce qu’ils font.
“The Iron Queen” est déjà un moment calme mais puissant. Certes ça tue un peu le rythme mais il faut bien voir cet opus construit comme une histoire. Le Power métal reprend ses droits avec un speed “The Scarlet Dance” à qui je trouve des faux airs de Seyminhol. J’avoue que personnellement je n’adhère pas au chant d’Axel très maniéré qui donne l’impression de ne pas être naturel. Ce qui ne remet en rien ses qualités mais surtout son originalité sur laquelle le groupe joue parfaitement.
Ambiance sombre au clavecin pour “Semen Pessimorum”, un interlude glauque qui fait froid dans le dos. S’en suit “Darkness Will Prevail” surement le moment le plus étrange entre passage théâtral à l’inspiration Tim Burton et moment Death métal on ne peut pas dire qu’ils aient fait dans la facilité. Une belle tentative.
On reprend du plus habituel avec “Children Of The Night” qui se la joue très moderne avec cette sorte de Black Symphonique que ne renierait pas un Dimmu Borgir. Encore un peu d’ambiance Gothique avec la longue et épique “The Queen Of The Black Sun” une sacrée pièce que voilà ! Le groupe montre bien ici l’étendue de son univers.
“Para Bellum”, nouvel interlude, avec attention la Marseillaise en prime, fait son job avant un “Massacres De Septembre”, d’une noirceur profonde. Une sorte de Misanthrope en plus théâtral. À nouveau le groupe ne fait pas dans la facilité.
Heureusement que très Nightwish “Ferrum Fero Ferro Feror” arrive et redonne de la lumière à cet opus qui commençait à devenir glauque. Une sorte de single en puissance qui aurait surement eu un succès il y a 20 ans ! L’histoire se termine avec “The Sword Of Justice” qui oscille entre Nightwish et Rhapsody. Classique mais efficace.
Conclusion : pour son premier album, Phoebus The Knight, s’en sort bien grâce à une prise de risque totalement assumée et maitrisée. Alors oui on ne rentre pas là-dedans facilement (c’est le but) mais le travail fourni est à la hauteur de la présentation du groupe.
Des cloches et un orgue d’église nous accueille pour “Antelux”. Une longue intro symphonique qui nous lance sur “The Beast Within” qui me fait penser au vieux Nightwish période Tarja. Une pensée accentuée par le chant théâtral et presque opéra d’Axel de Montalembert. Certes musicalement le groupe n’invente rien et même les apports extrêmes (Chant Guttural, passage Death Mélo) n’y changent rien, mais nos nouveaux amis savent ce qu’ils font.
“The Iron Queen” est déjà un moment calme mais puissant. Certes ça tue un peu le rythme mais il faut bien voir cet opus construit comme une histoire. Le Power métal reprend ses droits avec un speed “The Scarlet Dance” à qui je trouve des faux airs de Seyminhol. J’avoue que personnellement je n’adhère pas au chant d’Axel très maniéré qui donne l’impression de ne pas être naturel. Ce qui ne remet en rien ses qualités mais surtout son originalité sur laquelle le groupe joue parfaitement.
Ambiance sombre au clavecin pour “Semen Pessimorum”, un interlude glauque qui fait froid dans le dos. S’en suit “Darkness Will Prevail” surement le moment le plus étrange entre passage théâtral à l’inspiration Tim Burton et moment Death métal on ne peut pas dire qu’ils aient fait dans la facilité. Une belle tentative.
On reprend du plus habituel avec “Children Of The Night” qui se la joue très moderne avec cette sorte de Black Symphonique que ne renierait pas un Dimmu Borgir. Encore un peu d’ambiance Gothique avec la longue et épique “The Queen Of The Black Sun” une sacrée pièce que voilà ! Le groupe montre bien ici l’étendue de son univers.
“Para Bellum”, nouvel interlude, avec attention la Marseillaise en prime, fait son job avant un “Massacres De Septembre”, d’une noirceur profonde. Une sorte de Misanthrope en plus théâtral. À nouveau le groupe ne fait pas dans la facilité.
Heureusement que très Nightwish “Ferrum Fero Ferro Feror” arrive et redonne de la lumière à cet opus qui commençait à devenir glauque. Une sorte de single en puissance qui aurait surement eu un succès il y a 20 ans ! L’histoire se termine avec “The Sword Of Justice” qui oscille entre Nightwish et Rhapsody. Classique mais efficace.
Conclusion : pour son premier album, Phoebus The Knight, s’en sort bien grâce à une prise de risque totalement assumée et maitrisée. Alors oui on ne rentre pas là-dedans facilement (c’est le but) mais le travail fourni est à la hauteur de la présentation du groupe.
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Vues : 5738 fois