Chronique

PRIMAL FEAR - CODE RED / Atomic Fire 2023

La grosse machine Teutonne ne ralentit pas et vient nous sortir son 14ème album en 25ans. Malgré des soucis de santé pour Matt Sinner, lui et son hurleur attitré sont bien présents pour faire parler la poudre. Un grand moment de pur Heavy metal est annoncé : ça tombe bien c’est la rentrée profitons en !!

On enclenche la machine à riff avec un “Another hero” des plus habituel et efficace. Pas une once de prise de risque et tout le monde fait ce qu’il sait faire de mieux. Un début classique qui fait le job. “Bring that noise” accélère le rythme et là encore apporte ce que tout fan de Primal Fear attend.
La puissante “Deep in the night” débarque et fait des ravages. Ça sent le souffre. Je dois quand même être honnête, je trouve que ces nouveaux morceaux manquent d’un sacré quelque chose pour être vraiment prenants. Intro façon péplum pour “Cancel culture”, qui fonce tous chevaux dehors !! Le refrain est lui aussi réussi. Un bon moment speed qui sur scène va faire un malheur !! Sûrement le meilleur titre de ce nouvel opus.
Play a song” reprend du standard pur et dur, qui à nouveau fait le job grâce à un Ralph Scheepers toujours en voix ! Notre musculeux chanteur n’a rien perdu de sa force et tient la baraque comme toujours. Un petit “The world is on fire” arrive avec toujours cette désagréable impression que le groupe est dans une sorte de mode automatique. Alors oui on les sent à fond dans leur tache mais musicalement il n’y a rien de bien particulier.
Intro acoustique pour le Mid tempo aux effluves épiques “Their gods have failed”. Voilà déjà quelque chose qui apporte un certain intérêt. Un bien bon titre qui retrouve un esprit Péplum bien senti. “Steelmelter” remet les pendules à l’heure avec du Heavy Metal classique et “Raged by pain” fait de même avec plus de rythme. Alors oui, la formule fonctionne bien, les musiciens ont assez d’expérience pour faire que ça marche mais on sait aussi qu’ils peuvent faire mieux.
Place à la ballade “Forever”, qui elle aussi est des plus classique et ne vient pas apporter ce qu’elle aurait du. Un peu trop de guimauve : Dommage. On finit avec un “Fearless” plus mélodique et des plus sympathique. Ça sauve quelque peu les meubles de bien terminer.

Conclusion : si vous cherchez à être rassuré vous le serez, Primal Fear réalise un opus en tout point comme on l’attends d’eux mais oublie une part de magie qui a pu caractériser certains de leur opus.
 
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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