Chronique
SHAKA PONK - SHAKA PONK / Cyco Records 2023
Le der des ders… Après 20 ans d’existence, voilà que SHAKA PONK décide de tirer sa révérence. Tout au long de son existence le groupe a gravi les échelons pour se hisser au sommet ! Avec leur rock électro et leurs shows dantesques, le groupe part au mieux de sa forme. Une tournée d’adieu sillonnera la France pour défendre leur ultime offrande, le sobrement intitulé « Shaka Ponk ».
Et c’est un cadeau engagé et enragé que nous avons là. L’ultime coup de gueule sur tout ce qui ne va pas dans notre ère. De l’abrutissement des réseaux sociaux au je-m’en-foutisme écologique, le groupe décide de frapper fort là où ça fait mal !
La préface de Aurélien Barrau pose les bases de ce que sera l’album : un appel à la raison et à la prise de conscience. Les mots sont des armes, la musique également. Cet ultime effort de nos compatriotes arrivera-t-il à éveiller les conscience ? Le temps le dira, mais pour le moment, profitons de la musique.
Au commencement : « D’essence » qui donne le ton : ça va être puissant. La disto est de mise et les riffs envoient ! Les textes n’y vont pas par quatre chemins et font mouche grâce à une écriture intelligente de calembours adroits (cette dernière remarque est valable sur l’intégralité des textes). Une très bonne entrée en matière qui se poursuit avec un extrait déjà bien connu : « Alegria ». Le morceau est un peu plus long avec un refrain explosif qui met une bonne claque ! Le pont met en exergue le fond du problème : « La fin j’l’emmerde ». Et c’est bien là le problème. À ne pas lever les yeux de nos pompes on va se prendre le mur.
Oublions mes considérations quelques instants pour se concentrer sur l’ultime claque, le morceau grandiose. Simple mais d’une efficacité implacable je vous présente « Dad’Algorythm ». Un riff parfait, une énergie palpable et une envie de bouger contre laquelle on ne peut lutter ! Bordel que ce titre est jouissif ! A écouter encore et encore en boucle !!! Et profitez également de l’excellent clip ! Na ratez pas ça !
On calme (un poil) le jeu le temps de « 13000 heures » qui fait monter la pression petit à petit en balançant sur le système éducatif. Encore une fois des textes percutants et efficaces auxquels toute une génération pourra s’identifier. La grande majorité de l’album, d’ailleurs, est chanté en français là où le groupe est majoritairement en anglais. Encore un excellent titre donc, mais pas autant que la tuerie à suivre (je m’identifie largement au titre) : « J’aime pas les gens ». Outre la puissance musicale du titre, avec ses plages électros qui subliment l’ensemble, qui explosent sur le refrain pour un effet jump/headbang garanti ! Ce titre est juste magique !! Un coup de pied au cul quand vous aurez un coup de mou ! Le tout en dénonçant l’abrutissement de nos congénères avec les réseaux sociaux et les smartphones ! Avec ce titre, le groupe m’a mis K.O. On est sur un sans fautes pour le moment mes amis !
« Je m’avance » balance tout et n’y va pas avec le dos de la cuillère : « Qui baise ses pairs et saute la mer à coup de plastique » . Frah ne mâche pas ses mots ! Un peu plus mid tempo et posé par moment le titre n’en est pas moins metal, avec un bon gros riff des familles ! On poursuit donc dans l’excellence avant un bon moment de calme qui arrive à point nommé. Sam nous berce avec douceur pendant ce « Il y a » qui nous permet de reprendre notre souffle entre deux coups de gueule. Un morceau tout simplement beau dont on se délectera sans retenue. Apaisant.
Ça fait du bien mais la course reprend de plus belle avec le second morceau en anglais : « Multiply ». Couplet tranquille mais on sent une certaine retenue qui tombera sur le refrain survitaminé et entraînant au possible ! Frah et Sam sont impériaux et Ion martèle ses fûts avec un groove incroyable ! Encore une bonne tarte dans la face ! J’hallucine sur l’enchaînement de tueries que nous offre le groupe. Il est l’heure du non conformisme avec le grand « Tout le Monde Danse». Rock musclé au ton acide qui affirme ses convictions pour nous ouvrir les yeux. La tension va crescendo avec cette basse entêtante et fini en apothéose ! Ça c’est fait !
« Resign » clôture la réunion avec un morceau plus simple tout en puissance. Encore un refrain explosif qui contraste avec un couplet plus léger. Musicalité au poil, groove à souhait, une bonne dose de disto, parfait pour finir !
OMG !! Je ne m’attendais pas à ça. J’avais déjà pris une grosse claque à l’époque en découvrant l’incroyable « The Geeks And The Jerkin’ Socks », grand album, mais là c’est Masterclass. Le groupe nous offre un sans faute. Chaque titre a son thème, son identité, les compositions sont solides et résolument rock et metal. Textes engagés, direct et bien écrits, il n’y a pas à dire le groupe sort par la grande porte ! On ne pouvait pas rêver plus beau cadeau, et on a hâte de les revoir en live sur la tournée !
Merci pour tout les gars ! Pour vos shows, votre carrière et ce petit bijou d’adieu.
Et c’est un cadeau engagé et enragé que nous avons là. L’ultime coup de gueule sur tout ce qui ne va pas dans notre ère. De l’abrutissement des réseaux sociaux au je-m’en-foutisme écologique, le groupe décide de frapper fort là où ça fait mal !
La préface de Aurélien Barrau pose les bases de ce que sera l’album : un appel à la raison et à la prise de conscience. Les mots sont des armes, la musique également. Cet ultime effort de nos compatriotes arrivera-t-il à éveiller les conscience ? Le temps le dira, mais pour le moment, profitons de la musique.
Au commencement : « D’essence » qui donne le ton : ça va être puissant. La disto est de mise et les riffs envoient ! Les textes n’y vont pas par quatre chemins et font mouche grâce à une écriture intelligente de calembours adroits (cette dernière remarque est valable sur l’intégralité des textes). Une très bonne entrée en matière qui se poursuit avec un extrait déjà bien connu : « Alegria ». Le morceau est un peu plus long avec un refrain explosif qui met une bonne claque ! Le pont met en exergue le fond du problème : « La fin j’l’emmerde ». Et c’est bien là le problème. À ne pas lever les yeux de nos pompes on va se prendre le mur.
Oublions mes considérations quelques instants pour se concentrer sur l’ultime claque, le morceau grandiose. Simple mais d’une efficacité implacable je vous présente « Dad’Algorythm ». Un riff parfait, une énergie palpable et une envie de bouger contre laquelle on ne peut lutter ! Bordel que ce titre est jouissif ! A écouter encore et encore en boucle !!! Et profitez également de l’excellent clip ! Na ratez pas ça !
On calme (un poil) le jeu le temps de « 13000 heures » qui fait monter la pression petit à petit en balançant sur le système éducatif. Encore une fois des textes percutants et efficaces auxquels toute une génération pourra s’identifier. La grande majorité de l’album, d’ailleurs, est chanté en français là où le groupe est majoritairement en anglais. Encore un excellent titre donc, mais pas autant que la tuerie à suivre (je m’identifie largement au titre) : « J’aime pas les gens ». Outre la puissance musicale du titre, avec ses plages électros qui subliment l’ensemble, qui explosent sur le refrain pour un effet jump/headbang garanti ! Ce titre est juste magique !! Un coup de pied au cul quand vous aurez un coup de mou ! Le tout en dénonçant l’abrutissement de nos congénères avec les réseaux sociaux et les smartphones ! Avec ce titre, le groupe m’a mis K.O. On est sur un sans fautes pour le moment mes amis !
« Je m’avance » balance tout et n’y va pas avec le dos de la cuillère : « Qui baise ses pairs et saute la mer à coup de plastique » . Frah ne mâche pas ses mots ! Un peu plus mid tempo et posé par moment le titre n’en est pas moins metal, avec un bon gros riff des familles ! On poursuit donc dans l’excellence avant un bon moment de calme qui arrive à point nommé. Sam nous berce avec douceur pendant ce « Il y a » qui nous permet de reprendre notre souffle entre deux coups de gueule. Un morceau tout simplement beau dont on se délectera sans retenue. Apaisant.
Ça fait du bien mais la course reprend de plus belle avec le second morceau en anglais : « Multiply ». Couplet tranquille mais on sent une certaine retenue qui tombera sur le refrain survitaminé et entraînant au possible ! Frah et Sam sont impériaux et Ion martèle ses fûts avec un groove incroyable ! Encore une bonne tarte dans la face ! J’hallucine sur l’enchaînement de tueries que nous offre le groupe. Il est l’heure du non conformisme avec le grand « Tout le Monde Danse». Rock musclé au ton acide qui affirme ses convictions pour nous ouvrir les yeux. La tension va crescendo avec cette basse entêtante et fini en apothéose ! Ça c’est fait !
« Resign » clôture la réunion avec un morceau plus simple tout en puissance. Encore un refrain explosif qui contraste avec un couplet plus léger. Musicalité au poil, groove à souhait, une bonne dose de disto, parfait pour finir !
OMG !! Je ne m’attendais pas à ça. J’avais déjà pris une grosse claque à l’époque en découvrant l’incroyable « The Geeks And The Jerkin’ Socks », grand album, mais là c’est Masterclass. Le groupe nous offre un sans faute. Chaque titre a son thème, son identité, les compositions sont solides et résolument rock et metal. Textes engagés, direct et bien écrits, il n’y a pas à dire le groupe sort par la grande porte ! On ne pouvait pas rêver plus beau cadeau, et on a hâte de les revoir en live sur la tournée !
Merci pour tout les gars ! Pour vos shows, votre carrière et ce petit bijou d’adieu.
Critique : SBM
Note : 9.5/10
Site du groupe : Site Officiel
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