Chronique

GOTUS - GOTUS / Frontiers records 2024

Nouveau projet Frontiers réunissant Mandy Meyer (Ex Gotthard / Unisonic...) à la guitare et un chanteur Chilien inconnu du nom de Ronnie Romero (Lords of Black, Rainbow, Elegant Weapons, CoreLeoni, The Ferrymen, Destinia, Michael Schenker Group, Vandenberg, Sunstorm plus des albums solos et encore diverses choses). Je dois dire que ce duo semble intéréssant et donc je me laisse tenter par cette expérience qui j’espère sera positive.

On ouvre le bal avec “Take me to the moutain”, un Hard Rock aux teintes Bluesy qui décape bien ! La voix de Ronnie fait des merveilles dans ce style et la guitare de Mandy est flamboyante ! A la suite “Beware of the fire” sonne très Gotthard ce qui n’est pas si anormal entre Mandy ex guitariste des Helvètes et Ronnie ex chanteur de CoreLeoni du leader Leo Leoni. Il n’empêche que ça sonne très bien et qu’on se laisse prendre très facilement au jeu tant nos protagonistes semblent réellement s’éclater.
Un peu de calme arrive pour “Love will find its way”. Une 1er ballade simple et sympa armée d’un refrain plus Rock. Ça fait le boulot. “Undercover” remet le Hard Rock en marche et là encore ça fonctionne à merveille !! Le duo Mandy / Ronnie est véritablement une tuerie, il me rappelle tellement le mythique duo Leo Leoni/Steve Lee (R.I.P). Avec “Weekend warriors” on se la joue un peu plus mélodique mais rythmé quand même. Un titre plus FM pourrait on dire qui permet de satisfaire une autre frange du public.
Children of the night” débute sur de jolis arpèges de guitare acoustique qui dans un premier temps me font penser à White Lion puis la voix de Ronnie arrive et le nom de Gotthard me revient irrémédiablement. Il faut dire que la voix de Steve Lee résonne et que musicalement on aurait pu la trouver sur un opus des Suisses. Il en reste un joli moment plein d’émotions. Du Blues bien lourd arrive avec “When the rain comes”. Un Mid tempo puissant qui met en évidence encore un peu plus l'organe de notre Chilien. Une deuxième partie plus Rock façon Whitesnake fait évoluer notre chanson.
Un peu de douceur avec “Without your love”. Un moment enivrant qui nous berce avec son rythme folk. Très, très agréable. Intro bluesy à la slide pour “What comes around goes around”. On plonge dans le bayou c’est brumeux puis la guitare électrique ouvre le ciel pour du pur Hard Bluesy comme on l’aime ! D’Aerosmith à Whitesnake on ressent les différentes influences ici.
Place à une reprise avec “Reason to live” de Gotthard qui me fait vraiment plaisir car j’aime beaucoup cette chanson (tirée de l’album ‘Homerun’). Un moment doux FM et nostalgique, une sorte de madeleine de Proust. On termine avec
On The dawn of tomorrow”, un Mid tempo puissant qui finit en force cette bonne surprise de début d’année.

Conclusion : et bien je dois avouer que j’ai pris un sacré plaisir à écouter cet opus, qui délivre une très bonne musique interprétée avec passion. Alors oui l’ombre de Gotthard plane tout du long mais il y a pire comme comparaison. Jetez y une oreille vous ne serez sûrement pas déçu.
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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