Chronique
ALCEST - LES CHANTS DE L\'AURORE / Nuclear Blast 2024
Il y a cinq ans, quand l’album « Spiritual Instinct » est sorti chez Nuclear Blast, je me suis empressé de jeter une oreille sur ce groupe de postblack metal et (ou) blackgaze français dont tout le monde parlait : ALCEST. Et à ma grande déception, je n’étais pas prêt à ça. Il m’a donc fallu cinq ans pour finalement retomber sur un titre et finalement me laisser porter par cette ambiance qui oscille entre violence et légèreté. J’approche la quarantaine, ça doit être ce que l’on appelle l’âge de raison.
Ainsi en cet été 2024, le groupe (enfin le duo) revient avec une nouvelle offrande, avec une pochette absolument fantastique : « Les Chants de L’Aurore ». D’entrée de jeu, avec « Komerebi », on sent un ton plus léger, l’ambiance est apaisante, avec certes des passages plus véloces mais on s’éloigne un peu des origines black métal et ses riffs incisifs pour se poser un peu plus sur la douceur des mélodies.
Et ce sentiment ne vous lâchera pas pour « L’Envol » que je vous conseille pour son clip merveilleux. Il se dégage de ce titre un triste beauté avec ce qu’il faut d’énergie. Non là je dois dire que Neige (auteur compositeur) a fait un excellent travail. Tant sur la voix mélancolique, les sonorités, les changements de tempo. Tout est génial. Le passage growl à la fin arrive de façon inattendue et met un belle claque ! On se laisse bercer par ce titre et fait ce qu’il annonce : vous fera voler. Musicalement impeccable j’ai hâte d’écouter la suite.
« Améthyste » est ses riffs classieux accélère un peu la cadence, mais en restant fidèle à cette ambiance sonore que l’album nous offre et qui s’inspire directement de la spiritualité liée à l’enfance. Ce qui explique le ton global. La voix est toujours un peu en retrait, timide, ce qui peut déconcerter un peu mais passe en fait vraiment bien. Le titre est un danse entre puissance et douceur et régale les oreilles.
Un peu plus court que ses aînées, « Flamme Jumelle » possède de sublimes arpèges pour rendre le morceau envoûtant, plus simple à appréhender mais qui, à aucun moment, ne perd de sa beauté. Un titre qui s’écoute tout seul, tranquillement. « Réminiscence » est un piano voix magique. La ligne mélodique est superbe et la montée en puissance est parfaitement équilibrée. Ça fait un bien fou ! « L’Enfant de la Lune » commence par une suave narration en japonais (et oui la plus douce des langues pour une musique douce). On retrouve un morceau relativement long, qui se pose et évolue à son rythme. Le break est planant (genre fermez les yeux vous comprendrez), et l’ensemble est cohérent avec ce que Neige nous a offert depuis quarante minutes.
On termine avec « L’Adieu » (logique), une belle plage de cordes claires, accompagné plus tard par un piano. Le titre est court, apaisant, parfait pour clôturer ce voyage dans la tête de Neige.
Quelle épopée mes amis !! Un album à contre pied de ce qui a été fait avant, montrant qu’ ALCEST a encore beaucoup de choses à nous offrir. La musicalité ici est d’une rare cohérence, tout est parfaitement agencé et calculé pour vous transporter loin de tout, là où vous ne ferai qu’un avec la musique. Un grand bravo à l’artiste pour cette œuvre qui s’écoute avec plaisir à chaque écoute.
Ainsi en cet été 2024, le groupe (enfin le duo) revient avec une nouvelle offrande, avec une pochette absolument fantastique : « Les Chants de L’Aurore ». D’entrée de jeu, avec « Komerebi », on sent un ton plus léger, l’ambiance est apaisante, avec certes des passages plus véloces mais on s’éloigne un peu des origines black métal et ses riffs incisifs pour se poser un peu plus sur la douceur des mélodies.
Et ce sentiment ne vous lâchera pas pour « L’Envol » que je vous conseille pour son clip merveilleux. Il se dégage de ce titre un triste beauté avec ce qu’il faut d’énergie. Non là je dois dire que Neige (auteur compositeur) a fait un excellent travail. Tant sur la voix mélancolique, les sonorités, les changements de tempo. Tout est génial. Le passage growl à la fin arrive de façon inattendue et met un belle claque ! On se laisse bercer par ce titre et fait ce qu’il annonce : vous fera voler. Musicalement impeccable j’ai hâte d’écouter la suite.
« Améthyste » est ses riffs classieux accélère un peu la cadence, mais en restant fidèle à cette ambiance sonore que l’album nous offre et qui s’inspire directement de la spiritualité liée à l’enfance. Ce qui explique le ton global. La voix est toujours un peu en retrait, timide, ce qui peut déconcerter un peu mais passe en fait vraiment bien. Le titre est un danse entre puissance et douceur et régale les oreilles.
Un peu plus court que ses aînées, « Flamme Jumelle » possède de sublimes arpèges pour rendre le morceau envoûtant, plus simple à appréhender mais qui, à aucun moment, ne perd de sa beauté. Un titre qui s’écoute tout seul, tranquillement. « Réminiscence » est un piano voix magique. La ligne mélodique est superbe et la montée en puissance est parfaitement équilibrée. Ça fait un bien fou ! « L’Enfant de la Lune » commence par une suave narration en japonais (et oui la plus douce des langues pour une musique douce). On retrouve un morceau relativement long, qui se pose et évolue à son rythme. Le break est planant (genre fermez les yeux vous comprendrez), et l’ensemble est cohérent avec ce que Neige nous a offert depuis quarante minutes.
On termine avec « L’Adieu » (logique), une belle plage de cordes claires, accompagné plus tard par un piano. Le titre est court, apaisant, parfait pour clôturer ce voyage dans la tête de Neige.
Quelle épopée mes amis !! Un album à contre pied de ce qui a été fait avant, montrant qu’ ALCEST a encore beaucoup de choses à nous offrir. La musicalité ici est d’une rare cohérence, tout est parfaitement agencé et calculé pour vous transporter loin de tout, là où vous ne ferai qu’un avec la musique. Un grand bravo à l’artiste pour cette œuvre qui s’écoute avec plaisir à chaque écoute.
Critique : SBM
Note : 9/10
Site du groupe : Site Officiel
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