Chronique
FALLING IN REVERSE - POPULAR MONSTER / Epitaph Records 2024
Il faut bien avouer qu'avec le nombre proprement ahurissant de streams cumulés, parler de phénomène en parlant de FALLING IN REVERSE est un doux euphémisme. Avec un tournée européenne sold-out en quelques heures, il fallait que je jette une oreille sur leur nouvel album « Popular Monster ».
J'avais écouté deux titres dont « Watch The World Burn » qui m'avait tapé dans l’œil : clip dantesque, un mélange de rock, rap, metalcore, ça m'avait vraiment intrigué.
Avant de plonger dans l'album deux points : Ronnie Radke (chanteur et principal compositeur) a eu un passé très compliqué, ce qui fait que les textes sont un exutoire permanent, très cathartique, pas toujours très raffiné, on a parfois tendance à croire que ça a été écris par un adolescent de 14 ans. Mais comme je m’intéresse à la musique, ça n'a que peu d'importance pour moi.
Voilà c'est dit. Ah oui, ça et le fait que la pochette soit, vraiment monstrueuse. Quel dommage.
Allez sans plus attendre je me plonge, curieux dans l'écoute qui commence avec « Prequel » que j'avais légèrement écouté quelques jours plus tôt. Très orienté rap, mode rebelle, on sent vraiment une tension sur le titre, Ronnie pas content. De légères orchestrations posent l'ambiance mais je vois plus ce titre comme une introduction à l'album, bien que ce soit un morceau à part entière.
Le titre éponyme débute avec un phrasé rap (ou apparenté) mais avec un refrain plus léger vraiment metalcore. Ça nous prend clairement à contre pied mais pas autant que le break djent d'une lourdeur ahurissante. Ça fait un bien fou ! Mais on continue dans le « on sait pas où on va » avec « All My Life » qui est assez rock punk avec des petites touches country. Rajouté des scratchs pour l'ambiance, du gros deathcore pour casser un peu le truc et vous avez un fourre tout musical très solide et qui passe très bien ! Je confirme, le gars ne se met aucune barrière musicale.
Et pour faire un bon virage à 180° on se mange un « Ronald » très très violent, qui fait beaucoup de bien au moral (et moins à vos cervicales). Tech N9ne et Alex Terrible viennent se taper l'incrust et subliment le titre. La bête russe est toujours impériale et Ronnie n'a pas non plus à rougir niveau growl (je regrette d'ailleurs qu'il n'y en ai pas plus sur l'album). Bordel quel titre mes amis !!
On adoucit un peu la sauce avec « Voices In My Head » et « Bad Guy » qui seront plus rock, plus mélodique, musicalement dans la veine de ce que proposerait Papa Roach. Ça fait du bien aussi et on se régale de ces titres chantants, assez simples dans la structure mais efficaces. Toujours cette petite touche d'agressivité sur le break qui fracasse bien, histoire de rappeler qu'il a quand même un peu la rage.
Puis on arrive au fameux « Watch The World Burn » diffusé il y a de cela un an. Le clip est dantesque sur la réalisation, il y a vraiment vraiment du moyen. Ensuite le titre commence avec un phrasé rap, très véloce par moment avec des chœurs magnifiques pour faire débouler sans prévenir un metalcore bourré d'énergie qui passe tout seul. Ce refrain est super et je ne m'en lasse pas. Quel titre ! Autre gros titre : « Trigger Warning » qui est entraînant, très rock mais avec un piano absolument superbe, magistral, littéralement sorti de nulle part. C'est cet aspect là qui me séduit dans l'album : on ne sait pas ce qui va nous tomber sur le coin de la tronche. Et sur ce titre c'est dantesque !
« Zombified » balance un rock US burné très efficace qui me rappelle pas mal Skillet. Ça passe crème avec des lignes mélodiques percutantes. « No Fear » sera intégralement rappé mais sans la musicalité derrière. Du coup plus dispensable. Et on termine avec une reprise absolument magnifique, d'autant plus que le morceau originel a beaucoup d'importance pour moi : « Last Resort » (Initialement de Papa Roach) en piano voix. Juste ouaw. Impérial. Trop beau.
Honnêtement je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Avec un personnage comme Ronnie, assez polémiqué, de surcroît avec son petit égo, je m'attendais à tout et son contraire. Mais force est de constater que le Monsieur sait y faire. C'est un musicien accompli, aux influences multiples et qui ne joue jamais la carte de l'étiquette. Ce qui donne un album inspiré, très efficace, et nul doute que le concert au Zénith sera « The place to be » !
J'avais écouté deux titres dont « Watch The World Burn » qui m'avait tapé dans l’œil : clip dantesque, un mélange de rock, rap, metalcore, ça m'avait vraiment intrigué.
Avant de plonger dans l'album deux points : Ronnie Radke (chanteur et principal compositeur) a eu un passé très compliqué, ce qui fait que les textes sont un exutoire permanent, très cathartique, pas toujours très raffiné, on a parfois tendance à croire que ça a été écris par un adolescent de 14 ans. Mais comme je m’intéresse à la musique, ça n'a que peu d'importance pour moi.
Voilà c'est dit. Ah oui, ça et le fait que la pochette soit, vraiment monstrueuse. Quel dommage.
Allez sans plus attendre je me plonge, curieux dans l'écoute qui commence avec « Prequel » que j'avais légèrement écouté quelques jours plus tôt. Très orienté rap, mode rebelle, on sent vraiment une tension sur le titre, Ronnie pas content. De légères orchestrations posent l'ambiance mais je vois plus ce titre comme une introduction à l'album, bien que ce soit un morceau à part entière.
Le titre éponyme débute avec un phrasé rap (ou apparenté) mais avec un refrain plus léger vraiment metalcore. Ça nous prend clairement à contre pied mais pas autant que le break djent d'une lourdeur ahurissante. Ça fait un bien fou ! Mais on continue dans le « on sait pas où on va » avec « All My Life » qui est assez rock punk avec des petites touches country. Rajouté des scratchs pour l'ambiance, du gros deathcore pour casser un peu le truc et vous avez un fourre tout musical très solide et qui passe très bien ! Je confirme, le gars ne se met aucune barrière musicale.
Et pour faire un bon virage à 180° on se mange un « Ronald » très très violent, qui fait beaucoup de bien au moral (et moins à vos cervicales). Tech N9ne et Alex Terrible viennent se taper l'incrust et subliment le titre. La bête russe est toujours impériale et Ronnie n'a pas non plus à rougir niveau growl (je regrette d'ailleurs qu'il n'y en ai pas plus sur l'album). Bordel quel titre mes amis !!
On adoucit un peu la sauce avec « Voices In My Head » et « Bad Guy » qui seront plus rock, plus mélodique, musicalement dans la veine de ce que proposerait Papa Roach. Ça fait du bien aussi et on se régale de ces titres chantants, assez simples dans la structure mais efficaces. Toujours cette petite touche d'agressivité sur le break qui fracasse bien, histoire de rappeler qu'il a quand même un peu la rage.
Puis on arrive au fameux « Watch The World Burn » diffusé il y a de cela un an. Le clip est dantesque sur la réalisation, il y a vraiment vraiment du moyen. Ensuite le titre commence avec un phrasé rap, très véloce par moment avec des chœurs magnifiques pour faire débouler sans prévenir un metalcore bourré d'énergie qui passe tout seul. Ce refrain est super et je ne m'en lasse pas. Quel titre ! Autre gros titre : « Trigger Warning » qui est entraînant, très rock mais avec un piano absolument superbe, magistral, littéralement sorti de nulle part. C'est cet aspect là qui me séduit dans l'album : on ne sait pas ce qui va nous tomber sur le coin de la tronche. Et sur ce titre c'est dantesque !
« Zombified » balance un rock US burné très efficace qui me rappelle pas mal Skillet. Ça passe crème avec des lignes mélodiques percutantes. « No Fear » sera intégralement rappé mais sans la musicalité derrière. Du coup plus dispensable. Et on termine avec une reprise absolument magnifique, d'autant plus que le morceau originel a beaucoup d'importance pour moi : « Last Resort » (Initialement de Papa Roach) en piano voix. Juste ouaw. Impérial. Trop beau.
Honnêtement je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Avec un personnage comme Ronnie, assez polémiqué, de surcroît avec son petit égo, je m'attendais à tout et son contraire. Mais force est de constater que le Monsieur sait y faire. C'est un musicien accompli, aux influences multiples et qui ne joue jamais la carte de l'étiquette. Ce qui donne un album inspiré, très efficace, et nul doute que le concert au Zénith sera « The place to be » !
Critique : SBM
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site Officiel
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