Chronique
LOUDBLAST - ALTERING FATES AND DESTINIES / Listenable Records 2024
Dernier maître à bord du bateau LOUDBLAST, il faut dire que Stéphane Buriez est assez occupé. Avec récemment une tournée aux côtés des Tambours du Bronx, notre homme a tout de même trouvé le temps de composer et quatre ans après, voilà que déboule « Altering Fates and Destinies ».
Je vais être tout à fait honnête avec vous, je suis assez (beaucoup) néophyte sur le cas LOUDBLAST. J’ai eu écouté ci et là quelques titres mais sans jamais vraiment me poser dessus.
Pourtant, dès le début de « From Beyond II (The Return) », on prend cher. On a cette alternance de riff mastodontesque et de passages plus mélodiques. Le tout donne un bon côté death old school qui passe vraiment bien. J’apprécierai « Putrid Age of Decay » pour sa touche Amorphisienne. Pas besoin de faire de la grosse double croche, le feeling suffit ! Un bon pti solo des familles et hop tout baigne ! On passe à quelque chose de bien plus lourd et pesant avec « Crystal Skin » qui possède cette petite touche malsaine tout à fait appréciable. Violent et direct ! On a tout de même quelques touches un peu black, enfin… disons que ça m’évoque Behemoth. Ce qui est plutôt un gage de qualité. Le titre pulse bien et s’écoute avec plaisir.
Il en ira de même pour « He Who Slumbers », assez sombre et épique dans l’ensemble. L’ambiance est changeante et on se laisse volontiers guider dans ces noires sonorités qui vous poursuivrons jusqu’à « Son Of Nameless Mist », brutal et puissant à souhait, avec une rythmique plus mid tempo et pesante.
Jusque-là je trouve que le groupe fait un très bon boulot. Il connait ses leçons et arrive à sortir quelque chose d’old school et pourtant moderne. La production est au poil et tout sonne parfaitement bien et à sa place.
On est pas sur un death metal uniquement véloce, on a des titres plus techniques, plus ambiants et travaillés. « Dark Allegiance » serait un parfait exemple de ce que l’on dirait « blackened death ». C’est pas vraiment ce que j’écoute en temps normal mais en fond posé ça passe crème. « Inhale The Void » va un peu me contredire mais pas grave, ce titre speed défonce tout et fait un bien fou au moral ! Un gros parpaing dans la face ! Les titres suivants seront un peu moins notables, rien de méchant mais plus conventionnel. Il faudra attendre « They’ll Never Catch The Glint Of Sunlight Again » un peu plus travaillé et qui passe vraiment bien. Ambiance changeante, riffs racés, une bonne recette qui marche bien.
Et on termine doucement avec « The Path To The End » et « Forbidden Pleasure », l’un plus mid tempo, l’autre plus véloce, deux faces pour un résultat assez efficace. Le dernier sera aussi un peu psychédélique ce qui ne gâche pas le plaisir !
LOUDBLAST signe ici un album solide, profondément encré dans ses racines. Il arrive, tout en rendant hommage au genre à insuffler cette touche de modernité qui fait très plaisir. Un bel effort qui nous régalera en live à coup sûr !
Je vais être tout à fait honnête avec vous, je suis assez (beaucoup) néophyte sur le cas LOUDBLAST. J’ai eu écouté ci et là quelques titres mais sans jamais vraiment me poser dessus.
Pourtant, dès le début de « From Beyond II (The Return) », on prend cher. On a cette alternance de riff mastodontesque et de passages plus mélodiques. Le tout donne un bon côté death old school qui passe vraiment bien. J’apprécierai « Putrid Age of Decay » pour sa touche Amorphisienne. Pas besoin de faire de la grosse double croche, le feeling suffit ! Un bon pti solo des familles et hop tout baigne ! On passe à quelque chose de bien plus lourd et pesant avec « Crystal Skin » qui possède cette petite touche malsaine tout à fait appréciable. Violent et direct ! On a tout de même quelques touches un peu black, enfin… disons que ça m’évoque Behemoth. Ce qui est plutôt un gage de qualité. Le titre pulse bien et s’écoute avec plaisir.
Il en ira de même pour « He Who Slumbers », assez sombre et épique dans l’ensemble. L’ambiance est changeante et on se laisse volontiers guider dans ces noires sonorités qui vous poursuivrons jusqu’à « Son Of Nameless Mist », brutal et puissant à souhait, avec une rythmique plus mid tempo et pesante.
Jusque-là je trouve que le groupe fait un très bon boulot. Il connait ses leçons et arrive à sortir quelque chose d’old school et pourtant moderne. La production est au poil et tout sonne parfaitement bien et à sa place.
On est pas sur un death metal uniquement véloce, on a des titres plus techniques, plus ambiants et travaillés. « Dark Allegiance » serait un parfait exemple de ce que l’on dirait « blackened death ». C’est pas vraiment ce que j’écoute en temps normal mais en fond posé ça passe crème. « Inhale The Void » va un peu me contredire mais pas grave, ce titre speed défonce tout et fait un bien fou au moral ! Un gros parpaing dans la face ! Les titres suivants seront un peu moins notables, rien de méchant mais plus conventionnel. Il faudra attendre « They’ll Never Catch The Glint Of Sunlight Again » un peu plus travaillé et qui passe vraiment bien. Ambiance changeante, riffs racés, une bonne recette qui marche bien.
Et on termine doucement avec « The Path To The End » et « Forbidden Pleasure », l’un plus mid tempo, l’autre plus véloce, deux faces pour un résultat assez efficace. Le dernier sera aussi un peu psychédélique ce qui ne gâche pas le plaisir !
LOUDBLAST signe ici un album solide, profondément encré dans ses racines. Il arrive, tout en rendant hommage au genre à insuffler cette touche de modernité qui fait très plaisir. Un bel effort qui nous régalera en live à coup sûr !
Critique : SBM
Note : 8/10
Site du groupe : Site Officiel
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