Chronique

BONFIRE - DOUBLE X / SONY BMG 2006


Mesdames, messieurs, voici Bonfire, très prometteur venu pour nous et les autres de leurs terres natales germaniques, composé de 5 membres : 1 chanteur guitariste, deux autres gratteux, puis la partie rythmique habituelle ; basse et batterie.
 
Tout commence par « Day 911 », avec une intro au xylophone, me semble t’il, et une voix d’outre tombe, très vite rejointe par une basse lancinante, puis guitare et batterie qui reprennent les choses en main, puis c’est parti pour un heavy metal, héritier de la première génération, avec une voix qui contribue à la pêche déjà envoyée par le reste de la bande, un titre qui promet pour la suite, avec un bon solo de gratte bien senti. Et c’est parti, pour « But we still rock », avec une intro qui nous rappelle étrangement la vague hard/metal des 80’s, ça sent le cuir, le Jack Daniel’s et les Harleys…Et c’est bien bon ! Le chanteur, comme le titre l’indique, remet les pendules à l’heure ; peu importe les obstacles, rock’n’roll un jour, rock n’ roll pour toujours !
Au tour de Cry for help » ; un titre très mélodique, limite hard FM, qui personnellement m’a apporté suffisamment d’émotion pour le considérer comme un très bon titre. Vient ensuite « Bet your bottom dollar », dont l’intro me rappelle beaucoup celle d’un titre  « contemporain » de Trust, en 1996, titre très Rock N’ Roll, tirant même parfois vers le Blues avec la voix  de Claus Lessman notamment, belle bête !
« What’s on your mind » ne change rien à la donne, et c’est tant mieux ! Le soliste place excellemment ses interventions, morceau mélodique avec une voix touchante sans pour autant se mettre trop en avant. Arpège en avant pour « Blink of my eye » une ballade qui fait un peu penser à du Bon Jovi, et qui se laisse facilement écouter pour de petits moments plus calmes.
« Rap is Crap ! », c’est dit, pas besoin d’être bilingue pour comprendre, encore une fois, après une intro propice, on règle les comptes, ça défoule, ça fait du bien, et surtout, encore un morceau qui passe bien ! « Notion of love » déboule, et sincèrement, entre le titre, la voix et la musique, ce titre rappelle la meilleure époque du hard, et me fait penser (grande subjectivité oblige…) à Whitesnake, et donc, je vous dirais avec partialité : un titre excellent !!!
Avec « Right Things Right », tout reste en place, dans la lignée de la première moitié de l’album, du bon Hard, qui à défaut d’être pionnier, est diablement efficace et si fidèle, et force et de reconnaître que cela manque parfois. « Hard to say » prend son tour, un mid-tempo tranquille et sympa, encore un moment agréable. Riff commun, mais non moins efficace pour « Wings to fly », puis intervention du soliste, et l’on se retrouve encore dans un bon morceau qui pourrait se glisser dans n’importe quelle soirée ; il est pêchu, mais pas trop énervé.
« So what », même s’il est censé nous annoncer la fin proche de l’album, ne calme rien, bien au contraire, on tend ici plus vers le metal, avec un soliste qui ne tient pas en place, comme s’il était pressé d’en finir, et devinez ce que ça donne…De l’énergie, du moral,etc…Tout ce que l’on peut demander quoi. Puis en bonus, nous avons droit à la version longue de « Blink of my eye ».
 
Conclusion : Une bien belle découverte en ce qui me concerne, Bonfire, avec cet album, et un groupe qui serait susceptible d’intéresser vos amis non initiés. Si l’on peut dire que le groupe n’a rien inventé, il donne plus l’impression de rendre hommage que de copier, et ils le font avec un certain talent. Voici un disque qui me suivra en vacance cet été.
 
Critique :
Note : 9/10
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