Chronique
GARY JOHN BARDEN – AGONY AND THE XTASY / ESCAPE MUSIC 2006
Cela faisait très longtemps que je n’avais plus entendu parler de ce nom là, l’ex chanteur du MSG (Michael Schenker Group) des débuts (MSG 80, MSG II 81, Bluit to destroy 83) s’est fait discret durant pas mal de temps et puis je l'ai revu sur le dernier méfait de son ‘ex patron’ Michael Schenker (Tales of rock' n' roll) et, par un pur hasard me voici en possession de son dernier opus. Que d’excitation depuis.
« Hot daze » entame les hostilités de la meilleure des manières avec un bon titre hard entraînant. Gary n’a rien perdu de son fabuleux organe qui m’a fait tant rêver sur le premier MSG. Le refrain bien entêtant est très agréable à reprendre en chœur. Et voici, le solo est là c’est la surprise et non je n’hallucine pas c’est bien le beau blond Michael Schenker en personne qui est venu mettre sa maestria au service de son ex compagnon (tout un programme).
Titre plus mid-tempo avec « Can’t stop dreaming » à croire que cela m'est adressé directement, promis j’essaie. Quelques frissons me parcourent l’échine tant je prend du plaisir à découvrir cet album d’un artiste oublié. Une bonne dose de nostalgie lorgne de ci de là ce qui n’est vraiment pas pour me déplaire et ce Gary qui se régale ah la la…
Sans attendre plus d’une seconde on se prend un putain de bon titre gavé de feeling et de bonnes doses de bonheur : « Stop » et ses cuivres me font penser à du Aerosmith avec aussi ce côté R’n’b (rythme' n' blues) excellent. Le refrain super mélodique fait plaisir, comme tout le reste quoi. « Let me down » poursuit et va mettre le feu avec son hard boogie endiablé qui va remuer quelques popotins : piano, guitare, orgue et rythme voilà ce qui fait bouger, une véritable extase et pour couronner le tout ,oui Gary est parfait mais aussi le grand Schenker qui pose encore un super solo avec sa Fying V (quelle érection !).
On change de registre avec « Wounded » une jolie ballade pleine d’émotion où encore une fois Gary excelle. Un super refrain plus rock et des couplets ambiants :un cocktail efficace.
Intro acoustique pour le bluesy « No more reasons » qui réveillera en vous les envies de grands espaces Américains, tellement on se sens plongé dans le Mississippi profond.
Deuxième ballade plus ordinaire avec « In & out of love », bien sympa quand même, même si elle apparaît assez proche de la première. Un bon moment calme à apprécier avant que le rythme plus AOR d’ « Arise »ne vienne vous titiller. Un style qui colle parfaitement à la voix de Gary et nous permet de visiter encore un autre paysage avec aisance et brio.
Bruit de pluie qui tombe, guitare acoustique, voix posée sublime, orgue en fond, ouh la la, ça sent le grand moment d’émotion pure et de dépression. Et oui « Change of wind » est divinement belle. Chargée de ce qu’il faut quand il le faut ,ce titre vraiment intense est un pur moment de plaisir solennel.
Pour finir cette galette bien existante voici « Need of some love » qui respire le bon blues que n’aurait pas renié un certain David Coverdale et avec tout le talent qu’on lui connait Gary fait étal de son savoir sur ce titre mélodique au possible et une nouvelle fois gavé de bon feeling. Et que dire du travail de Tommy Denander (Radioactive) à la guitare, époustouflant de justesse. Encore un immense moment de bonheur.
Conclusion : ah je ne m’en remet pas, voici un excellent album varié et riche en musicalité. Un artiste qui s’est fait discret mais qui a toutes les cartes en main pour plaire. Un album magique qui va tourner un bon moment sur ma platine.
« Hot daze » entame les hostilités de la meilleure des manières avec un bon titre hard entraînant. Gary n’a rien perdu de son fabuleux organe qui m’a fait tant rêver sur le premier MSG. Le refrain bien entêtant est très agréable à reprendre en chœur. Et voici, le solo est là c’est la surprise et non je n’hallucine pas c’est bien le beau blond Michael Schenker en personne qui est venu mettre sa maestria au service de son ex compagnon (tout un programme).
Titre plus mid-tempo avec « Can’t stop dreaming » à croire que cela m'est adressé directement, promis j’essaie. Quelques frissons me parcourent l’échine tant je prend du plaisir à découvrir cet album d’un artiste oublié. Une bonne dose de nostalgie lorgne de ci de là ce qui n’est vraiment pas pour me déplaire et ce Gary qui se régale ah la la…
Sans attendre plus d’une seconde on se prend un putain de bon titre gavé de feeling et de bonnes doses de bonheur : « Stop » et ses cuivres me font penser à du Aerosmith avec aussi ce côté R’n’b (rythme' n' blues) excellent. Le refrain super mélodique fait plaisir, comme tout le reste quoi. « Let me down » poursuit et va mettre le feu avec son hard boogie endiablé qui va remuer quelques popotins : piano, guitare, orgue et rythme voilà ce qui fait bouger, une véritable extase et pour couronner le tout ,oui Gary est parfait mais aussi le grand Schenker qui pose encore un super solo avec sa Fying V (quelle érection !).
On change de registre avec « Wounded » une jolie ballade pleine d’émotion où encore une fois Gary excelle. Un super refrain plus rock et des couplets ambiants :un cocktail efficace.
Intro acoustique pour le bluesy « No more reasons » qui réveillera en vous les envies de grands espaces Américains, tellement on se sens plongé dans le Mississippi profond.
Deuxième ballade plus ordinaire avec « In & out of love », bien sympa quand même, même si elle apparaît assez proche de la première. Un bon moment calme à apprécier avant que le rythme plus AOR d’ « Arise »ne vienne vous titiller. Un style qui colle parfaitement à la voix de Gary et nous permet de visiter encore un autre paysage avec aisance et brio.
Bruit de pluie qui tombe, guitare acoustique, voix posée sublime, orgue en fond, ouh la la, ça sent le grand moment d’émotion pure et de dépression. Et oui « Change of wind » est divinement belle. Chargée de ce qu’il faut quand il le faut ,ce titre vraiment intense est un pur moment de plaisir solennel.
Pour finir cette galette bien existante voici « Need of some love » qui respire le bon blues que n’aurait pas renié un certain David Coverdale et avec tout le talent qu’on lui connait Gary fait étal de son savoir sur ce titre mélodique au possible et une nouvelle fois gavé de bon feeling. Et que dire du travail de Tommy Denander (Radioactive) à la guitare, époustouflant de justesse. Encore un immense moment de bonheur.
Conclusion : ah je ne m’en remet pas, voici un excellent album varié et riche en musicalité. Un artiste qui s’est fait discret mais qui a toutes les cartes en main pour plaire. Un album magique qui va tourner un bon moment sur ma platine.
Critique : Guillaume
Note : 9/10
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