Chronique

PAUL STANLEY - LIVE TO WIN / NEW DOOR RECORDS UNIVERSAL 2006

Et bien ! On peut dire qu’il aura été attendu cet album solo. Le chanteur guitariste de Kiss arrive avec de fraîches compositions faites avec le maître artificier Desmond Child. Allons voir si Paul s’est mieux débrouillé que son compagnon Gene avec son innommable Asshole.
 
On entre dans le vif du sujet avec « Live to win » un hard US mélodique comme Mr Stanley nous en a fait avec Kiss. Le refrain est un pur bonheur à reprendre en cœur, la prod est énorme et les compos sont ultra peaufinées. On pourra rajouter aussi la voix de Paul, extra, qui n’a pas pris une ride et qui chante avec ses tripes. Pour ne rien lâcher « Lift » poursuit dans la même veine avec autant de réussite. Encore plus mélodique elle nous berce avec plaisir. A noter aussi que les compos sont assez modernes, même si la griffe Stranley/Child se retrouve. Quelques orchestrations viennent enrober ce super titre.
On continu avec la super « Wake up screaming » qui dépote ! Entre couplets ultra mélodiques et refrains envolés supers prenants, quelle magie ! Paul est vraiment extra ! Jamais je ne l’avais vu aussi à l’aise et parfait. Première ballade avec la très Bon Jovi « Everytime i see you around » qui nous berce dans de subtiles mélodiques gracieuses et exquises. Majoritairement en acoustique elle nous donne envie de se caler dans les bras d’une jolie demoiselle et ne penser plus à rien. Ah ! Quel lover ce Paul Stanley.
Avec « Bulletproof » on retrouve le bon vieux hard mélodique au refrain super chantant qui te fait bouger ton corps. Une chorale féminine vient accompagner notre homme pour donner que plus de puissance et de mélodie : extra !! Vous voulez encore remuer votre arrière train en rythme alors « All about you » est faite pour vous. Cela faisait très longtemps que je n’avais pas pris mon pied comme ça avec du hard mélodique. On en redemande !
« Second to none » est la deuxième ballade. Encore en acoustique, elle fait chanson au coin du feu, parfaite pour la saison à laquelle on est. La patte Desmond Child apparaît que plus lors de ces moments là, mais le talent de Mr Stanley n’est pas à éclipser tellement il est à son avantage. Encore un super titre de rock décapant avec « It’s not me » agrémenté de guitares sèches. Il envoie des pieds comme il faut.
Troisième ballade avec la très romantique « Loving you without you now » qui continue dans la même veine que les autres. Du grand art rien que ça. On termine avec « Where angels dare » qui reprend un hard à la Kiss des plus 80’s. Rien de plus à rajouter si ce n’est : Grandiose !
 
Conclusion : parfait ! Cet album est parfait, pas une faute de goût, des compositions toutes aussi exquises les unes que les autres, un Paul Stanley au sommet de son art, putain quelle gifle !!! L’album de l’année assurément !!
 
Critique : Guillaume
Note : 10/10
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