Chronique

HYDROGYN - BOMBSHELL / Underclass 2006

Voici donc venu le temps pour le quintet américain de nous pondre son deuxième album, et le moins que l’on puisse dire ces que les hardos ont mis toutes les chances de leurs côtés ; outre la pochette scabreuse qui pourrait suffire à convaincre les beaufs (la chanteuse en position explicite), la production a été confiée à Michaël Wagener (des références ? Au hasard : Metallica, Alice Cooper, Motley Crüe, Megadeth, etc...) excusez du peu ! Alors allons voir ça de plus près…
« Vesper’s song » démarre doucement, un petit blues mélancolique, avec la charmante voix de la non moins charmante Julie, puis tout le groupe se réveille pour nous offrir un bon premier titre, le genre de ceux qui vous promettent un bon moment.
« Blind » démarre par un vieux riff de derrière les fagots que n’aurait pas renié Angus Young, tout cela est très plaisant à écouter. « Look away sp » reste fidèle aux Hard des 80’s (celui que personnellement je préfère) et qu’est-ce que c’est bon, la voix me fait beaucoup penser à celle de la chanteuse de Dover, avec ce talent et cette beauté de cette voix, qu’elle soit calme et posée ou qu’elle soit agressive et poussée, rien à dire.
« Breaking me down » se rapproche de Vesper’s song par sa structure, et donc…Encore du bon ! « I’ve been waiting » prend son tour, et toujours cette voix qui… (Bon je m’excuse d’avance mais j’accroche vraiment, et non, cela n’a rien à voir avec la pochette !!!).
Titre très rock et mélodique pour « Confession », avec un super refrain. Pour « Love spoke », l’ombre de Heart et de Joan Jett plane, un petit retour en arrière qui n’a rien de désagréable, bon refrain, cœurs excellents, rien à dire. Puis, le groupe nous offre une reprise, et pas des moindres : « Back in black », le chant féminin tranche tellement avec celle de notre ami kangourou qu’il en ressort quelque chose de personnel, une reprise utile en somme, mais bon, en ce qui me concerne, il s’agit de la version promo, dans le commerce, il s’agira de « 18 and life », reprise des non moins célèbres SKID ROW.
« The sand », où la basse est lourde et omniprésente ne me laissera pas un souvenir impérissable. « Whisper » est LA ballade de l’album, acoustique, où fragilité et sensibilité se confondent avec succès. « Circle » est un mid-tempo oscillant entre hard et pop et alternant passages calmes, cools et moments plus mordants, plus rock.
« Book of names » ne me marquera pas trop non plus, me faisant un peu trop penser à du Evanescence. On nous propose une nouvelle ballade, « Come back to me », joli titre, mais moins convaincant que ces prédécesseurs cependant. « Mutilated Mind », dernier titre, est bien sympa, mais souffre de tous les hits en puissance que contient cet album.
Conclusion : Je vous avoue que je ne connaissais pas ce groupe et que le premier album m’avait échappé, mais je vais m’empresser d’y remédier car en ce qui concerne cette fin d’année, il constitue l’une de mes plus grandes surprises. Tout ce que l’on peut leur souhaiter c’est de ne pas tomber dans les clichés ni de s’enfermer eux même dans leur propre cage, notamment en mettant systématiquement en avant la chanteuse et lui mettre par la même occasion trop de pression sur les épaules. Bon vent et bonne chance à eux.
 
Critique :
Note : 9/10
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