Chronique

EISBRECHER - ANTIKORPER / Afm records 2006

Et voici un nouveau venu dans la catégorie Métal indus Allemand. Eisbrecher, c’est son nom, nous arrive donc en France avec cet album 100% rugueux. Amis poètes suivez-moi.
 
Ambiance typiquement indus pour « Der anfang » une petite intro (ouais 2 grosses minutes) très industrielle limite techno qui me hérisse les poils ! Déjà ça part mal. Heureusement que « Adrenalin » arrive avec un bon gros riff. Plus indus qu’un Rammstein, ce groupe est vraiment à demi entre ces deux mondes. La voix de Alexx me rappelle énormément celle de Dero (Oomph !) pour le reste c’est un mid tempo assez ambiant à qui il manque un petit quelque chose pour être meilleur. Un titre assez accrocheur.    
« Leider » continue sur une voix très techno. Par contre il est fort dommage de constater l’énorme influence d’Oomph ! sur ce groupe qui manque cruellement de personnalité à mon goût. Le refrain est bien sympa, assez mélodique dans son ensemble. Moment plus lourd avec « Antikorper » qui ne m’accroche pas suffisamment pour moi, du Rammstein de bas étage. « Entlassen » tente de sauver les meubles mais son influence trop portée sur les sons de machines ne me plait guère. L’ambiance du couplet est sympa mais tout n’est pas du même niveau.
Décidément voici un titre qui plait à ces groupes « Ohne dich » (sans toi en Allemand) est bien sympa toujours très Oomph ! dans l’esprit, elle passe plutôt bien. Un des meilleur titre de l’album. « Phosphor » alors là son côté trop martial me dérange vraiment. A oublier.
« Kein mitleid » débute sur un riff qui me rappelle le ‘Wolt ihr das bett in flammen sehen’ de Rammstein. Pas grand chose de bien intéressant ici.
« Kinder der nacht » là aussi ne m’emballe pas des masses, décidément cet album n’était pas pour moi. Le refrain sauve un peu les meubles. « Vergissemeinnicht » me fait penser à du Depeche mode (j’avoue que c’est pas ma tasse de thé) en plus mélancolique, sympa sans plus.
Le riff de « Fur Immer » là aussi me rappelle Rammstein, mais là encore la ressemblance est rude. Toujours pas ça mais au moins ça dépote. « Wie tiel ? » débarque avec une armada de bonnes guitares, cette fois-ci le groupe tape plus juste. Un bien bon moment. « Das ende » est une petite outro tristounette sur fond oriental. Sympathique.
 
Conclusion : pas facile d’être sur le même terrain de jeu que les deux grands que sont Rammstein et Oomph ! malgré tout Eisbrecher tente avec une orientation plus industrielle que ses pairs à apporter un petit plus, malheureusement les fans de métal pourront être déçu.
Un album à laisser aux fans du genre.
 
Critique : Guillaume
Note : 5/10
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