Chronique

KAMELOT - GHOST OPERA / Spv Records 2007

Après un très bon “Black Halo” et un superbe live “One cold winter’s night” Kamelot revient à la charge avec un nouvel album un peu plus sombre et aussi différent de ses prédécesseurs. En effet, ce « Ghost Opera » se retrouve plus dans une veine et une ambiance gothique. La pochette de l’album en fait la preuve d’ailleurs. A noter aussi l’officialisation de Oliver Palotai aux claviers, au niveau du line-up.

Sans grande surprise, ce nouvel opus démarre avec une intro nommée « Solitaire ». Violons et ambiance sombre sont de mise pour lancer ce disque gracieusement. On attaque le premier morceau avec une batterie lourde et calme pour « Rule the world ». Les orchestrations sont présentes, Khan vient poser sa voix sur ce mid tempo pesant de noirceur mais tout simplement bon, prenant une ampleur sur le refrain. Bien bon ce début.
Au tour du title track qui fait preuve aussi de single et de premier clip vidéo pour présenter cet album. Ce « Ghost opera » arrive violons battants, musique speed et mélodieuse comme Kamelot sait si bien le faire. Voix mélodique, basse agressive, cymbales et double titillées, chœurs sur le refrain, et guitare vibrante. Un mélange explosif qui emballera tout le monde c’est certain.

« The Human stain » arrive avec une basse mise en avant, suivie d’un duo clavier / chant porté peu de temps après par la guitare de Thomas. On reprend sur le refrain les chœurs de Mary Youngblood (entre autre), ce qui donne plus de puissance et de sensations. Alors là c’est le bluff pour « Blücher ». Pourquoi ? Personnellement je trouve l’intro du morceau un peu abusée car c’est le solo guitare de la chanson « The haunting » qu’ils ont fait sur le « Black Halo ». Dommage pour ce point mais cela ne dérange quand même pas trop. La chanson est quand même bien, et les chœurs électroniques font sensation étrange. A y être dans la ressemblance autant le faire à fond, puisque pour ce morceau Simone Simons (Epica) revient prêter sa voix .

Arrivée très mélodieuse pour « Love you to death » qui évolue dans un mid tempo se rapprochant d’une ballade. Un morceau en demi ton qui nous portera sur à traverse une musique légère, mélodique et puissante. Par contre avec « Up through the ashes » nous revenons dans un domaine plus sombre et plus proche de l’ambiance du premier morceau, mais avec une voix plus posée et plus pesante. Et le refrain… quelle tuerie sur cette envolée vocale ! Intro douce pour « Mourning star » avant une montée qui pulse pas mal, le tout appuyé par une voix qui a été trafiquée. Au moment du refrain le mid tempo reprend ses droits.

Thomas se charge d’ouvrir « Silence of the Darkness » qui là envoie grave. Casey se dégourdit grandement les jambes et les bras. Du gros musicalement et au niveau chant Khan est impeccable voire même impressionnant. Le morceau de l’album, qui pourrait se rapprocher d’un « When the lights are down ». Pour « Anthem » c’est Oliver qui se charge de l’ouverture avec son clavier. Il est suivi de près par des orchestrations magnifiques (il faut le dire) et la douce voix de Khan. Un des moments forts en sensation de l’album.
L’album se finit avec « EdenEcho » qui là aussi se trouve grandit de par les orchestrations, puis par un ensemble d’instruments s’unissant pour produire un titre du tonnerre qui envoi grave sur le refrain.

Conclusion : Kamelot nous offre là un nouvel album détonnant qui confirme leur place dans la grande cours. Le son est propre, les compos sont bien là, les musiciens impeccables, et l’album passe à une vitesse fulgurante. Plusieurs écoutes sont quand même nécessaires pour apprécier l’ensemble.
 
Critique : Lionel
Note : 9.5/10
Site du groupe : Site officiel de Kamelot
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