Chronique

MELDRUM - BLOWIN' UP THE MACHINE / Frontiers Records 2007

Ce groupe de hard à dominante féminine, mélangeant diverses nationalités nous propose leur deuxième album 11 titres pour se familiariser avec leur talent (pour les plus « influençables », peut-être que la simple vision du livret avec les photos des charmantes protagonistes suffira.).

« Purge » ouvre les hostilités, à grands coups de riffs agressifs et dévastateurs, contrastant avec une voix aussi douce que directe…Le refrain durcit encore plus le tout, et il en résulte un titre bien accrocheur pour débuter. « Down your throat » nous confirme que niveau voix et puissance, les choses sont déjà très bien établies. Voix un peu à la Skunk Anansie pour débuter « Scar », titre aux relents mi-Hard FM mi-Grunge et qui ne dénoterait pas sur MTV… On poursuit avec « Crème de la crème » (un peu mégalo comme titre, non… ?), un mid tempo bien lourd qui ne me marquera pas trop. Basse bien groovy aux commandes pour « Hang’em », excellent titre selon moi, où la guitare se contente « d’appuyer » sa soeurette à 4 cordes. « Miss me when I’m gone », avec, comme par hasard, Monsieur Lemmy Kilmister en invité, sonne légèrement punk-hardcore américain des années 80 (genre Black Flag), mais avec le chant de Miss Holmsten et une guitare plus torturée en prime.

Basse encore une fois très présente pour « Another kind », et même résultat ; un bon titre, aux tendances grunge. Titre conventionnel avec « Exploited », « Get yours » rend hommage aux riffs communs du Hard des 80’s, rien à dire, c’est toujours aussi efficace. Ballade de rigueur avec « Get me outta here », titre agréable, mais les demoiselles sont encore plus douées lorsqu’elles s’énervent. Titre très lourd, mais un peu mou à mon goût , « Bite the pillow » clôture de manière juste honorable cet effort discographique.

Conclusion : Ayant pour ma part découvert ce groupe en première partie d’un concert de Motörhead en mai 2007, l’écoute de cet opus confirme mon impression d’alors ; l’affiliation est là…Et pour un deuxième album (en 6 ans, passés majoritairement à tourner), il y a de quoi être fier. S’il n’est pas parfait, il est prometteur.
 
Critique :
Note : 8/10
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