Chronique
CONSORTIUM PROJECT IV - CHILDREN OF TOMORROW / Metal heaven 2007
Voici le retour (pas forcement attendu) de Ian Parry et son consortium pour un 4ème album succédant à 3 parties plutôt bien intéressantes (même s’il faut avouer que la dernière était la moins bonne).
A noter que le line up ne ressemble à rien de ce qu’on a pu voir (donc au revoir Patrick Rondat, Stephan Lill et autre Arjen Lucassen…)
« A sign of the times » débute sur une intro narrée sur fond de musique symphonique, puis déboule un gros riff bien heavy et enfin la voix de Ian. Le son est bien gros et accentue le côté heavy de la compo. Un mid tempo qui débute assez lourdement cet album. « Nowhere fast » poursuit sur des sonorités orientales puis dans une lourdeur impressionnante continue avec toujours ce doux parfum d’orient. Le refrain est très bon et enivrant. Alors même si les titres sont plutôt pas mauvais un peu noter que cela est un peu trop lourd et mou, mais la qualité d’interprétation sauve tout de même les meubles.
« Neverland » donne encore dans le mid tempo ultra heavy mais là ça commence à faire un peu beaucoup, car même si le son des guitares est extra (ah là là ces 7 cordes !!) le rythme en pâtie beaucoup trop. Quelques passages plus mélodiques subsistent sans forcément apporter tant aux morceaux. « Shadows » se veut un peu plus rythmé sans forcément être du speed non plus. Par contre malgré l’effort on décroche assez rapidement de l’album. L’utilisation des chœurs (majoritairement féminins) donne un côté théâtral à la Queen.
« Exodos » rappelle fortement Elegy (le groupe de Ian) ce qui laisse à désirer (même si le style de ses albums ne s’en est jamais trop éloigné). Un titre qui garde exactement les mêmes ingrédients que les autres. « Made in heaven » arrive sur d’énormes guitares plus quelques chœurs d’ambiance gothique puis on se lâche pour un bien bon titre, avec du rythme, des idées bref de quoi prendre du plaisir.
« Let the wind carry you home » commence sur de jolies mélodies (dignes des dessins animés de Disney) et donne l’impression d’être venues d’ailleurs. Un superbe titre frais mais à des millénaires de ce qu’on a eu depuis le début, ce qui risque d’en surprendre plus d’un.
« Enigma » reprend la narration du début puis on se prend un titre qui envoie sacrément des pieds, enfin du rythme du vrai, voilà un titre qui réveille. Une jolie intro au piano pour « Mastermind » puis le métal reprend sa place avec la encore un rythme soutenu mais alors d’originalité absente.
« Path of destruction » reprend le lourd mid tempo avec un chant travaillé. J’avoue que perso je ne suis pas rentré dans l’album depuis le début et que même si on sent que Ian y mets son cœur à l’ouvrage la mayonnaise ne prend pas forcément. On termine ce 4eme volume avec « Children of tomorrow » qui comme le reste est bien fait et presque ennuyeux à écouter. Bref à oublier.
Conclusion : un album de plus pourrait on dire, même si la qualité est assez présente l’intérêt est lui plutôt absent. Je ne vois pas trop le pourquoi d’un tel album, qui se laisse écouter mais sans plus. Allez Ian reprend toi en main et revient avec un nouveau Elegy digne de ce nom !!
Si vous voulez écouter du consortium je vous conseille les deux premiers largement supérieurs.
A noter que le line up ne ressemble à rien de ce qu’on a pu voir (donc au revoir Patrick Rondat, Stephan Lill et autre Arjen Lucassen…)
« A sign of the times » débute sur une intro narrée sur fond de musique symphonique, puis déboule un gros riff bien heavy et enfin la voix de Ian. Le son est bien gros et accentue le côté heavy de la compo. Un mid tempo qui débute assez lourdement cet album. « Nowhere fast » poursuit sur des sonorités orientales puis dans une lourdeur impressionnante continue avec toujours ce doux parfum d’orient. Le refrain est très bon et enivrant. Alors même si les titres sont plutôt pas mauvais un peu noter que cela est un peu trop lourd et mou, mais la qualité d’interprétation sauve tout de même les meubles.
« Neverland » donne encore dans le mid tempo ultra heavy mais là ça commence à faire un peu beaucoup, car même si le son des guitares est extra (ah là là ces 7 cordes !!) le rythme en pâtie beaucoup trop. Quelques passages plus mélodiques subsistent sans forcément apporter tant aux morceaux. « Shadows » se veut un peu plus rythmé sans forcément être du speed non plus. Par contre malgré l’effort on décroche assez rapidement de l’album. L’utilisation des chœurs (majoritairement féminins) donne un côté théâtral à la Queen.
« Exodos » rappelle fortement Elegy (le groupe de Ian) ce qui laisse à désirer (même si le style de ses albums ne s’en est jamais trop éloigné). Un titre qui garde exactement les mêmes ingrédients que les autres. « Made in heaven » arrive sur d’énormes guitares plus quelques chœurs d’ambiance gothique puis on se lâche pour un bien bon titre, avec du rythme, des idées bref de quoi prendre du plaisir.
« Let the wind carry you home » commence sur de jolies mélodies (dignes des dessins animés de Disney) et donne l’impression d’être venues d’ailleurs. Un superbe titre frais mais à des millénaires de ce qu’on a eu depuis le début, ce qui risque d’en surprendre plus d’un.
« Enigma » reprend la narration du début puis on se prend un titre qui envoie sacrément des pieds, enfin du rythme du vrai, voilà un titre qui réveille. Une jolie intro au piano pour « Mastermind » puis le métal reprend sa place avec la encore un rythme soutenu mais alors d’originalité absente.
« Path of destruction » reprend le lourd mid tempo avec un chant travaillé. J’avoue que perso je ne suis pas rentré dans l’album depuis le début et que même si on sent que Ian y mets son cœur à l’ouvrage la mayonnaise ne prend pas forcément. On termine ce 4eme volume avec « Children of tomorrow » qui comme le reste est bien fait et presque ennuyeux à écouter. Bref à oublier.
Conclusion : un album de plus pourrait on dire, même si la qualité est assez présente l’intérêt est lui plutôt absent. Je ne vois pas trop le pourquoi d’un tel album, qui se laisse écouter mais sans plus. Allez Ian reprend toi en main et revient avec un nouveau Elegy digne de ce nom !!
Si vous voulez écouter du consortium je vous conseille les deux premiers largement supérieurs.
Critique : Guillaume
Note : 6/10
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