Chronique

ROBIN BECK - LIVIN' ON A DREAM / Frontiers Records 2007

Septième opus pour l’américaine originaire de Brooklyn, la voilà de retour. Entre temps, elle a réalisé un remix de son hit ‘First Time’ (sortit chez Universal) qui est entré directement à la 10ème place dans les charts anglais.

L’album attaque avec le title track « Livin’ on a dream » qui évolue dans un rock mélodique bien agressif très 80’s mais qui claque bien ; tout comme la voix de Robin soit-il dit au passage. Le refrain bien que simple, entre bien dans la tête.
« Show me the way » se veut plus posée mais tout aussi rock .Ca pulse un peu moins mais la motivation et le cœur y sont. Un peu de clavier pour ouvrir « Love me like a man ». Soyons des bêtes ! Ce morceau très mélodique en ravira plus d’un c’est sur, car il nous porte bien à travers les notes et nous laisse rêvasser.
Arrivée calme et douce pour « Always ». Pas besoin de vous le dire, vous devinez le style de cette chanson en semi acoustique. Bien sympa en tout cas. Cela ne révolutionnera rien mais pour les fans des années 80 et de bonne ambiance ce morceau fera plaisir. On revient dans un registre plus rock mais toujours aussi enchanteur, dirigé par ce timbre si accrocheur sur ce « Nothing’s gonna change your world ». Les fans de Toto ou Cock Robin seront ravis (j’en fais parti !).

Et oui la période de l’adolescence est magique pour la musique et les amours, mais pour le reste aussi. Du coup avec « Seventeen forever », Robien nous propose un petit retour sur notre passé et les bons moments vécus à travers ce titre au synthé dominateur. Un petit mid tempo histoire de changer un peu. Ce changement se nomme « Can’t get enough of your heart »… des paroles cruelles quand même.
Synthé, puis montée pour « Runaway ». Ce n’est pas du Bon Jovi non, mais c’est quand même un morceau qui fait bouger. Même chose pour « Wrapped around your finger ».
Cette fois ci c’est le bon gros rock du début de l’album que nous retrouvons dans ce « Magic ». Autant vous dire que ce morceau déchire sa mémé. Entre bons riffs, voix tranchante et agréable, refrain chantant… tout est réuni pour nous ravir. La claque.
On calme le jeu avec « I can’t walk the line » qui nous remet les idées en place après la furie qui vient de passer. Un petit duo Tommy Denander / Robin Beck pour cette ballade « Till the last tears drop fall ». Un morceau une nouvelle fois très Cock Robin, mais qu’est ce que c’est agréable!!! On finit l’album sur un morceau péchu se nommant « Love lies », morceau un peu à la Kenny Loggins. Une nouvelle fois l’envie de se dégourdir nous prend, pour une dernière fois sur cette galette.

Conclusion : un bien bon album qui à le mérite de ne pas se finir par un titre mou du genou comme Frontiers nous y habitue. Des compos variées et agréables avec des bombes comme Magic ou encore Love Lies et Nothing’s gonna change your world. Un très bon moment à passer au côté de la voix de Robin. Et oui, la chanteuse ce n’est pas possible…
 
Critique : Lionel
Note : 8/10
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