Chronique
LILLIAN AXE - WATERS RISING / Locomotive Records 2007
Lillian Axe est un groupe américain de rock mélodique ayant tout de même sept albums au compteur, dont un live. Le groupe a démarré en 1988 avec un album éponyme et nous revient pratiquement vingt ans plus tard avec ce « Waters Rising ».
La recette reste donc la même, à savoir un rock mélo assez heavy avec quelques consonances FM (refrain, chœurs) voire même prog musicalement parlant.
Rien de bien nouveau donc mais un album agréable à écouter.
Le line up est composé de Steve Blaze (guitare et chœur), Sam Poitevent (guitare et chœur), Eric Morris (basse), Ken Koudelka (batterie) et d’un nouveau chanteur en la personne de Derrick Lefevre.
On démarre l’album par son titre éponyme. « Waters rising » est une bien belle mise en bouche. Même si le riff de gratte n’est pas très original, il n’en demeure pas mois efficace. La voix du nouveau vocaliste, écorchée, sonne très bien et rend le morceau encore plus puissant et sensible. Juste dommage que ce titre d’ouverture ne bouge pas plus, il s’agit, en effet, d’un mid tempo heavy classique. On enchaîne avec « Antarctica ». Le style reste toujours le même en un peu plus agressif au niveau rythmique, mais un très bon solo de gratte vient un peu éclairer ce titre. On accélère un peu le rythme avec la basse tonitruante d’Eric qui introduit un morceau très typé hard rock old school, c'est-à-dire « Become a monster ». Le rythme ralentit pour ce « Quarantine », toujours aussi heavy au niveau de la rythmique guitaristique, le morceau a également de résonances bluesy qui sied finalement bien à l’ensemble.
Le titre très enjoué (ironie inside) « I have to die goodbye » est, vous l’aurez compris, la ballade de l’album. Guitares acoustiques prédominent, un peu comme lors des heures de gloire Bon Jovienne. Un bon morceau qui a la bonne idée de durcir le ton en milieu de track avec une rythmique plombée de chez plombée ! Un magnifique break de prog énervé vient littéralement tout anéantir sur le titre « Fear of time ». A la base, il s’agit d’un mid tempo énergique, qui se voit prendre une orientation de folie en son milieu. Tout simplement jouissif ! Un nouveau titre, finalement pas si nouveau que ça. En l’occurrence « Until the end of the world » qui se voit également gagner beaucoup en intérêt dans son solo de guitare, très aérien. Une instru un peu religieuse résonne, il s’agit de « Fields of yesterday ». Très beau morceau, tout en sensibilité. Long de ses huit minutes et trente secondes, chœurs et solo se complètent dans une parfaite alchimie. Très joli.
Un tempo ultra saccadé, tant au niveau musical que vocal, voici « Thirst ». Un mid tempo heavy à souhait dans lequel Ken s’en donne à cœur joie en matraquant ses fûts. Un solo de guitare tout en douceur, telle la voix de Derrick contraste avec la rythmique endiablée de fin de morceau. « The 2nd of may » arrive ensuite avec ses parties toutes en ruptures, un morceau « bizarre », pas mauvais, mais qui semble au final bancal, dans le sens où on a du mal à voir où veulent nous emmener les musicos. Un nouveau morceau de huit minute et trente secondes suit, il s’agit cette fois-ci du track intitulé « Deep in the black ». Comme son nom l’indique, l’ambiance est beaucoup plus sombre, voire malsaine. Un passage heavy/speed sert de coupure en milieu de morceau où des passages au piano aux sonorités clavecin (à la Exorciste) succèdent aux soli de guitares. L’ensemble rend vraiment très bien, un titre bien construit. On termine ce « Waters Rising » par « 5 » qui se trouve être une instru de plus de quatre minutes. Cela reste dans la lignée musicale des morceaux précédents, à savoir une lourde rythmique accompagnée d’envolées guitaristiques très bien maîtrisées.
Conclusion : Un album sympa, même s’il ne révolutionne rien. Bien interprété, le tout manque quand même d’un peu d’originalité et de folie. Un peu trop de mid tempo à mon goût, mais souvent ce sont les soli qui sauvent les morceaux. Ce qui, finalement, n’est déjà pas si mal.
La recette reste donc la même, à savoir un rock mélo assez heavy avec quelques consonances FM (refrain, chœurs) voire même prog musicalement parlant.
Rien de bien nouveau donc mais un album agréable à écouter.
Le line up est composé de Steve Blaze (guitare et chœur), Sam Poitevent (guitare et chœur), Eric Morris (basse), Ken Koudelka (batterie) et d’un nouveau chanteur en la personne de Derrick Lefevre.
On démarre l’album par son titre éponyme. « Waters rising » est une bien belle mise en bouche. Même si le riff de gratte n’est pas très original, il n’en demeure pas mois efficace. La voix du nouveau vocaliste, écorchée, sonne très bien et rend le morceau encore plus puissant et sensible. Juste dommage que ce titre d’ouverture ne bouge pas plus, il s’agit, en effet, d’un mid tempo heavy classique. On enchaîne avec « Antarctica ». Le style reste toujours le même en un peu plus agressif au niveau rythmique, mais un très bon solo de gratte vient un peu éclairer ce titre. On accélère un peu le rythme avec la basse tonitruante d’Eric qui introduit un morceau très typé hard rock old school, c'est-à-dire « Become a monster ». Le rythme ralentit pour ce « Quarantine », toujours aussi heavy au niveau de la rythmique guitaristique, le morceau a également de résonances bluesy qui sied finalement bien à l’ensemble.
Le titre très enjoué (ironie inside) « I have to die goodbye » est, vous l’aurez compris, la ballade de l’album. Guitares acoustiques prédominent, un peu comme lors des heures de gloire Bon Jovienne. Un bon morceau qui a la bonne idée de durcir le ton en milieu de track avec une rythmique plombée de chez plombée ! Un magnifique break de prog énervé vient littéralement tout anéantir sur le titre « Fear of time ». A la base, il s’agit d’un mid tempo énergique, qui se voit prendre une orientation de folie en son milieu. Tout simplement jouissif ! Un nouveau titre, finalement pas si nouveau que ça. En l’occurrence « Until the end of the world » qui se voit également gagner beaucoup en intérêt dans son solo de guitare, très aérien. Une instru un peu religieuse résonne, il s’agit de « Fields of yesterday ». Très beau morceau, tout en sensibilité. Long de ses huit minutes et trente secondes, chœurs et solo se complètent dans une parfaite alchimie. Très joli.
Un tempo ultra saccadé, tant au niveau musical que vocal, voici « Thirst ». Un mid tempo heavy à souhait dans lequel Ken s’en donne à cœur joie en matraquant ses fûts. Un solo de guitare tout en douceur, telle la voix de Derrick contraste avec la rythmique endiablée de fin de morceau. « The 2nd of may » arrive ensuite avec ses parties toutes en ruptures, un morceau « bizarre », pas mauvais, mais qui semble au final bancal, dans le sens où on a du mal à voir où veulent nous emmener les musicos. Un nouveau morceau de huit minute et trente secondes suit, il s’agit cette fois-ci du track intitulé « Deep in the black ». Comme son nom l’indique, l’ambiance est beaucoup plus sombre, voire malsaine. Un passage heavy/speed sert de coupure en milieu de morceau où des passages au piano aux sonorités clavecin (à la Exorciste) succèdent aux soli de guitares. L’ensemble rend vraiment très bien, un titre bien construit. On termine ce « Waters Rising » par « 5 » qui se trouve être une instru de plus de quatre minutes. Cela reste dans la lignée musicale des morceaux précédents, à savoir une lourde rythmique accompagnée d’envolées guitaristiques très bien maîtrisées.
Conclusion : Un album sympa, même s’il ne révolutionne rien. Bien interprété, le tout manque quand même d’un peu d’originalité et de folie. Un peu trop de mid tempo à mon goût, mais souvent ce sont les soli qui sauvent les morceaux. Ce qui, finalement, n’est déjà pas si mal.
Critique : Secret Sfred
Note : 7.5/10
Site du groupe : Site officiel de Lillian Axe
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