Chronique
CIRCUS MAXIMUS - ISOLATE / Frontiers Records 2007
Ce n’est pas sans impatience que j’attendais cet album. En effet, le premier opus de ce combo s’est révélé être une bonne grosse et agréable surprise et non pas une bouffonnerie quelconque comme on aurait pût y penser avec le nom du groupe. Aussi pour satisfaire ma soif, je me lance dans l’écoute de cette seconde rondelle proposée pour la rentrée.
D’entrée c’est une grosse claque qui est prise avec « A Darkened Mind ». L’intro se fait avec un bruit de porte, de gros riffs suivis d’un break et de la voix de Michael. Tout semble bien doux et progressif jusqu’au moment où les claviers et la batterie s’y mettent. La puissance se déchaine et Michael nous propose un autre aspect de sa voix : puissante et agressive tout en gardant la mélodie. Une GROSSE baffe dans ma gueule pour ce premier titre.
Le rythme s’accélère et s’assombri pour « Abyss » où les chœurs viennent se poser sur la batterie (hallucinante !) de Truls. Niveau guitare et basse, c’est du gros aussi. A noter cette touche clavier à la Power Quest, je veux dire avec une ambiance un peu 80’s, appuyant un refrain tonitruant.
Pour « Wither » c’est un retour dans un domaine bien complexe mais sans trop, histoire d’accrocher parfaitement l’auditeur et même les non-fans de progressif comme moi. Un bon mid tempo porteur et prenant avant de rentrer dans un univers progressivo-électro-metal pour « Sane no more ». Je veux dire par là que les passages un peu électroniques collent très bien et rendent une nouvelle dimension au morceau, ce qui nous permet de ne pas nous lasser sur cet instrumental de quatre minutes. Tous les musiciens y effectuent des solos de fous furieux, enchainant break, technique et aisance.
Gros retour dans les années 80 avec ce « Arrival of love ». En écoutant la ligne de claviers vous ne pourrez le nier, surtout aux vues de l’intro. Pour la suite, je serais plutôt sur une influence à la Survivor pour le côté puissant et rock. Mais n’oublions pas les solos de batterie / basse décalés à souhait !
Après une salve de bombes dévastatrices, on calme le jeu avec une bonne ballade intitulée « Zéro », pour un duo piano / chant, avant la montée. Classique, mais sympathique. On attaque maintenant le gros morceau de l’album avec ses 12min 42sec de durée. « Mouth of madness » débute tranquillement avec une guitare acoustique et le chant, sur lesquels vient se caler discrètement le synthé de Lasse. Une bonne montée en puissance avec l’arrivée des grattes et de la batterie pour nous faire valser notre tête sans précipitation mais avec sureté. Par la suite, des extraits de radios nous sont proposés avec des voix lourdes, tout comme l’ambiance musicale au passage. Un long, mais fabuleux, passage instrumental s’engage, appuyé par de chœurs. Un morceau qui sur scène doit bien rendre et qui risque d’en calmer une paire ! La fin du morceau se trouve plu calme comme si la folie nous avait envahie et qu’on s’y été habitué.
« From childhood’s hour » arrive calmement, et nous porte à travers une belle mélodie réalisée au clavier et à la guitare. Le refrain est là aussi prenant, et donne envie de chanter à tue tête. On conclut cet album avec « Ultimate Sacrifice » qui arrache sa mémé, comme on dirait ici. Je veux dire par là que c’est un titre varié et porteur résumant les capacités et l’esprit de Circus Maximus.
Conclusion : nos musiciens sont loin d’être des guignols et nous le prouvent avec ce deuxième album. Pour ma part, c’est avec des groupes de cette trempe que j’aime et apprécie le progressif. Trop technique tue et fatigue l’auditeur. Ici, le mélange est trouvé, la sauce à bien prise et ce groupe est la formation montante de la scène prog metal actuelle. A vos marques, écoutez !!!
D’entrée c’est une grosse claque qui est prise avec « A Darkened Mind ». L’intro se fait avec un bruit de porte, de gros riffs suivis d’un break et de la voix de Michael. Tout semble bien doux et progressif jusqu’au moment où les claviers et la batterie s’y mettent. La puissance se déchaine et Michael nous propose un autre aspect de sa voix : puissante et agressive tout en gardant la mélodie. Une GROSSE baffe dans ma gueule pour ce premier titre.
Le rythme s’accélère et s’assombri pour « Abyss » où les chœurs viennent se poser sur la batterie (hallucinante !) de Truls. Niveau guitare et basse, c’est du gros aussi. A noter cette touche clavier à la Power Quest, je veux dire avec une ambiance un peu 80’s, appuyant un refrain tonitruant.
Pour « Wither » c’est un retour dans un domaine bien complexe mais sans trop, histoire d’accrocher parfaitement l’auditeur et même les non-fans de progressif comme moi. Un bon mid tempo porteur et prenant avant de rentrer dans un univers progressivo-électro-metal pour « Sane no more ». Je veux dire par là que les passages un peu électroniques collent très bien et rendent une nouvelle dimension au morceau, ce qui nous permet de ne pas nous lasser sur cet instrumental de quatre minutes. Tous les musiciens y effectuent des solos de fous furieux, enchainant break, technique et aisance.
Gros retour dans les années 80 avec ce « Arrival of love ». En écoutant la ligne de claviers vous ne pourrez le nier, surtout aux vues de l’intro. Pour la suite, je serais plutôt sur une influence à la Survivor pour le côté puissant et rock. Mais n’oublions pas les solos de batterie / basse décalés à souhait !
Après une salve de bombes dévastatrices, on calme le jeu avec une bonne ballade intitulée « Zéro », pour un duo piano / chant, avant la montée. Classique, mais sympathique. On attaque maintenant le gros morceau de l’album avec ses 12min 42sec de durée. « Mouth of madness » débute tranquillement avec une guitare acoustique et le chant, sur lesquels vient se caler discrètement le synthé de Lasse. Une bonne montée en puissance avec l’arrivée des grattes et de la batterie pour nous faire valser notre tête sans précipitation mais avec sureté. Par la suite, des extraits de radios nous sont proposés avec des voix lourdes, tout comme l’ambiance musicale au passage. Un long, mais fabuleux, passage instrumental s’engage, appuyé par de chœurs. Un morceau qui sur scène doit bien rendre et qui risque d’en calmer une paire ! La fin du morceau se trouve plu calme comme si la folie nous avait envahie et qu’on s’y été habitué.
« From childhood’s hour » arrive calmement, et nous porte à travers une belle mélodie réalisée au clavier et à la guitare. Le refrain est là aussi prenant, et donne envie de chanter à tue tête. On conclut cet album avec « Ultimate Sacrifice » qui arrache sa mémé, comme on dirait ici. Je veux dire par là que c’est un titre varié et porteur résumant les capacités et l’esprit de Circus Maximus.
Conclusion : nos musiciens sont loin d’être des guignols et nous le prouvent avec ce deuxième album. Pour ma part, c’est avec des groupes de cette trempe que j’aime et apprécie le progressif. Trop technique tue et fatigue l’auditeur. Ici, le mélange est trouvé, la sauce à bien prise et ce groupe est la formation montante de la scène prog metal actuelle. A vos marques, écoutez !!!
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Site officiel de Circus Maximus
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