Chronique
LIQUID TRIO EXPERIMENT - SPONTANEOUS COMBUSTION / Magna Carta 2007
Portnoy, Rudess , Petrucci et Levin sont en studio . Petrucci tombe à l’eau, que font-ils ?
Il s'amuse forcément, et en quelques temps nous livre un jam fourmillant d'idée dont certain morceau seront retenus sur le second album Liquid Tension Experiment : ce projet connus de la plupart des fans de progressif n'est plus à présenter, il a depuis sa création en 1996 fait couler pas mal d'encre et a réjouis plus d'un musicien. Alors dès que le nom du projet est évoqué, vous pensez bien l'excitation que cela peut générer.
Si la rumeur d'un troisième opus est au gout du jours , il n'y aucun processus en cours qui puisse le confirmer et pour le moment rien n'est prévus du côté de Magna Carta , donc inutile de s'emballer . Il faudra donc compter sur ce Liquid Trio. Et voilà qu'arrive donc ce Liquid Trio, la fameuse session de Jam dont bandes studio avaient disparus (mangé par des zombies ou brûlé par une secte de progressif régressiste) et que Portnoy avait pris le soin d'enregistrer sur son DAT (Digital Audio track, un support d'enregistrement numérique à bande très utilisé pour les prises son en sound design).
Comme nous le précise la petite note d'intention sur la pochette de l'album : c'est du brut de brut, sansretoucheniriendutoudetrafiké !
Près de 10 ans que le batteur avait ça sur son ipod et voulait le faire partager au fan : délicate attention Mike, mais on aurait vraiment préféré des retouches, si ce n'est qu'au niveau du son ....le premier morceau "Chris and Kevin's bogus journey" fait référence à un titre du premier LTE " Chris and Kevin's excellent adventure" : un début du tonnerre car on retrouve le riff originel à la basse (forcément me direz vous). Seulement un truc cloche, au bout de 5 mns ça parait long et on entend la batterie en premier plan les trois quarts du temps : ben ouais c'est l'enregistreur de Mike, sa boite à idée (sur ce coup on lui en voudra pas puisqu'il ne pourvait pas prévoir la disparition des bandes ...) donc c'est à peu près ça tout le long du disque, sauf les moments où le batteur n'utilise pas sa double pédale en fait. Il y a vraiment de bon moment («Holes», "Disneylands Symphony») mais le tout reste très expérimental et ne fera pas le bonheur de tous : un disque très intéressant pour tout les idées qui émergent avec des musiciens de haut niveau, un bagage musicale bien rempli.
En revanche le disque n'est pas fait pour une écoute standard, de part la qualité du son et évidemment les structures décousues, la mise en place plutôt longue de la musique (évidemment il faut un temps pour faire décoller une impro , le simple auditeur a l'habitude d'avoir l'essentiel directement)
L'ambiance de l'album est plus complexe moins évidente à saisir.
Un disque réservé aux fans, et à ceux qui sont musiciens (amateur ou pro) car il s'agit plus d'un témoignage du processus de composition au sein d'un groupe de musicien confirmé : Une excellente initiative mais qui n'a pas trop sa place dans les bacs à mon avis.
(9/10 pour les petits trésors du disque et 5/10 pour le son)
Il s'amuse forcément, et en quelques temps nous livre un jam fourmillant d'idée dont certain morceau seront retenus sur le second album Liquid Tension Experiment : ce projet connus de la plupart des fans de progressif n'est plus à présenter, il a depuis sa création en 1996 fait couler pas mal d'encre et a réjouis plus d'un musicien. Alors dès que le nom du projet est évoqué, vous pensez bien l'excitation que cela peut générer.
Si la rumeur d'un troisième opus est au gout du jours , il n'y aucun processus en cours qui puisse le confirmer et pour le moment rien n'est prévus du côté de Magna Carta , donc inutile de s'emballer . Il faudra donc compter sur ce Liquid Trio. Et voilà qu'arrive donc ce Liquid Trio, la fameuse session de Jam dont bandes studio avaient disparus (mangé par des zombies ou brûlé par une secte de progressif régressiste) et que Portnoy avait pris le soin d'enregistrer sur son DAT (Digital Audio track, un support d'enregistrement numérique à bande très utilisé pour les prises son en sound design).
Comme nous le précise la petite note d'intention sur la pochette de l'album : c'est du brut de brut, sansretoucheniriendutoudetrafiké !
Près de 10 ans que le batteur avait ça sur son ipod et voulait le faire partager au fan : délicate attention Mike, mais on aurait vraiment préféré des retouches, si ce n'est qu'au niveau du son ....le premier morceau "Chris and Kevin's bogus journey" fait référence à un titre du premier LTE " Chris and Kevin's excellent adventure" : un début du tonnerre car on retrouve le riff originel à la basse (forcément me direz vous). Seulement un truc cloche, au bout de 5 mns ça parait long et on entend la batterie en premier plan les trois quarts du temps : ben ouais c'est l'enregistreur de Mike, sa boite à idée (sur ce coup on lui en voudra pas puisqu'il ne pourvait pas prévoir la disparition des bandes ...) donc c'est à peu près ça tout le long du disque, sauf les moments où le batteur n'utilise pas sa double pédale en fait. Il y a vraiment de bon moment («Holes», "Disneylands Symphony») mais le tout reste très expérimental et ne fera pas le bonheur de tous : un disque très intéressant pour tout les idées qui émergent avec des musiciens de haut niveau, un bagage musicale bien rempli.
En revanche le disque n'est pas fait pour une écoute standard, de part la qualité du son et évidemment les structures décousues, la mise en place plutôt longue de la musique (évidemment il faut un temps pour faire décoller une impro , le simple auditeur a l'habitude d'avoir l'essentiel directement)
L'ambiance de l'album est plus complexe moins évidente à saisir.
Un disque réservé aux fans, et à ceux qui sont musiciens (amateur ou pro) car il s'agit plus d'un témoignage du processus de composition au sein d'un groupe de musicien confirmé : Une excellente initiative mais qui n'a pas trop sa place dans les bacs à mon avis.
(9/10 pour les petits trésors du disque et 5/10 pour le son)
Note : 7/10
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