Chronique

VELVET REVOLVER - Libertad / Colombia 2007

Velvet Revolver…Ah, excepté le talentueux chanteur Scott Weiland, ex Stone Temple Pilots et le second guitariste Dave Kushner, si l’on regarde toute la section rythmique, plus d’un fut tenté à leurs débuts de penser qu’il sagissait de la partie « Guns » de l’énormissime groupe que fut Guns N’ Roses (la partie « Roses » se résumant au seul Axl Rose, tentant vainement aujourd’hui de nous faire croire que le groupe existe toujours…mais rien qu’avec lui !). Mais, personnellement l’écoute de leur premier opus Contraband m’avait doublement surprise ; absolument plus rien à voir, on y trouvait à la limite quelques tendances avec lesquelles on avait pu se familiariser avec l’excellent projet de Slash’s Snakepit, des relents de Hard Blues, et la qualité du premier Velvet Revolver m’avait enthousiasmé. Place au successeur, Libertad.

Les hostilités débutent avec « Let it roll » riff bluesy pour lancer la chose, puis on part pour un bon titre hard bluesy, avec la basse présente de Mister Duff Mc Kagan, né a Seattle, faut-il le rappeler ? (avec tout ce que cela implique...), puis un bon petit solo de derrière les fagots d’un certain Slash, chevelu dont on ne voit jamais les yeux dit la légende. « She mine » prend la suite, titre bien rentre dedans, au couplet légèrement funky. « Get out the door » reste dans le rythme, la guitare saturée et libertine se mêlant vraiment bien avec le chant accrocheur de Weiland. « She builds quick machine », premier single, est représentatif de l’esprit de l’album, rien à ajouter donc, bon titre accrocheur, le genre de titre adéquat pour la B.O. d’un film d’action.
« The last fight » ballade bluesy nous donne une nouvelle fois l’occasion de profiter de la voix, bien agréable décidemment, de Scott Weiland, appuyée par une section rythmique irréprochable. « Pills, demons and etc », titre encore une fois assez groovy et accrocheur ou Slash nous montre comment il « s’occupe du cas » de sa pauvre pédale wah-wah. «American man » débute par la prise de pouvoir de la quatre corde de Duff Mc Kagan, puis c’est parti pour un titre à l’atmosphère étrange, la même que celle de « be the ball », pour ceux qui ont écoutés l’album It’s 5 o’clock somewhere de Slash’s Snakepit, bon esprit je trouve, un titre qui envoie autant qu’il est lourd. « Mary, Mary » sonne légèrement kitch, genre groupe de hard de la fin de 70’s/ début des 80’s, titre sympathique. « Just 16 » sonne très hard mélodique, et avec succès il faut le dire.
« Can’t get it out of my head » seconde ballade nous fait passer un petit moment plus calme, mais sans nous ennuyer pour autant, titre passe partout. « For a brother », reste dans la branche Bluesy Groovy Hard, et ce son me plaît véritablement. « Spay », titre typiquement hard, ne déçoit ni ne suprend. « Grave dancer » débute par la guitare touchante de Slash, et c’est parti pour la dernière ballade de l’album, belle occasion de nous faire découvrir une nouvelle fois le feeling de Slash. En bonus, à la fin de ce titre, un petit cadeau qui rappelle étrangement du Bob Dylan.

Conclusion : Un bon album, plus complet je trouve que Contraband, le groupe semble avoir trouvé la voie de sa personnalité propre.
 
Critique :
Note : 8/10
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