Chronique

SERENITY - WORDS UNTOLD AND DREAMS UNLIVED / Century Media 2007

La première fois que j’ai entendu parler de ce groupe, ce fût lors du concert de Kamelot en octobre cette année. En effet le groupe se charger de faire la première partie. Sur place, un collègue m’a dit « tu va voir, le chanteur est un tueur ». Et effectivement j’ai pris ma baffe. Aussi, voilà l’album, car si c’est aussi bon qu’en live, ça va faire mal.

L’album commence avec « Canopus 3 ». L’intro se voit très orientale, suivie d’un bon cri pour lancer les riffs et une bonne ligne de synthé en appuie. Niveau chant rien à dire, c’est la claque. Un premier morceau direct et bien accrocheur. Au tour du morceau qui m’avait mis la plus grosse baffe sur scène : « Reduced to nothingness ». L’intro à la batterie suivie des riffs à la guitare rappelant le générique du manga culte « Saint Seiya ». Un break arrive, le chant doux domine avant que la puissance et les chœurs guerriers reprennent les devant pour entamer un hymne d’enfer où le solo des chevaliers (du zodiaque) revient. D’enfer !
Première interlude avec « Words untold » : guitare sèche et jolie mélodie pour une petite mais délicieuse minute.

Changement de programme avec « Circle for my 2nd life » qui revient synthé en avant, et guitares chantantes (c’était pour la rime). Quoi qu’il en soit, le morceau prend une tournure heavy mélodique avec un refrain porteur qui charmera les filles. La chanson suivante « Engraved within » se présente au piano, appuyé peu de temps après par le reste de la troupe histoire de rentrer dans un univers puissant alternant passages rapides avec d’autre plus posés. Le tout joliment agrémenté par le chant. Et ce refrain… ouf !

Deuxième grosse baffe lors du concert, le morceau « Forever ». Il attaque très fort, en agressant les instruments à cordes, fauchant au passage quelques peau de la batterie pour se lancer dans un nouveau morceau porteur et dynamique où le refrain est une vraie bombe qui même si tu ne connais pas la chanson te fera chanter en concert : simple, direct, efficace. La tuerie quoi ! Seconde interlude avec « Dreams unlived » qui là aussi prend la même lignée que l’interlude précédent : très joli et très mélodique pour sa petite minute.

Retour sur le bon metal avec « Dead man walking » qui reste toujours aussi mélodique mais gardant toujours autant de hargne a niveau musical comme au niveau chant (avec les chœurs façon Huruk-Haï), ce qui fait bien plaisir. Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, « From where the dark is born » n’est pas une jolie power ballade au piano. Après une jolie intro douce et agréable, c’est un retour puissant au speed mélodique avec un refrain d’enfer qui m’avait bien marqué sur scène aussi. Pour conclure cet album, la chanson « Thriven » sera nommée. Et bien non ! Pas de ballade, pas de clichés. Le groupe finit dans sa lancée sur un bon morceau qui envoie bien et qui fera secouer notre tête une nouvelle fois, nous laissant nous reposer les cervicales lors de quelques accalmies. Que demander de plus ?

Conclusion : Un premier album d’enfer, un groupe qu’il faut découvrir en urgence et qu’il faut voir sur scène. En plus de tout cela, les musiciens sont très gentils, et pas timides pour un sou. Alors profitez en au maximum de cette révélation !
 
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Site officiel de Serenity
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