Chronique
COG - SHARING SPACE / Superball Music 2008
Cog est un groupe Australien apparu en 2002 qui officie dans le rock expérimental : sharing space est leur second album après avoir commencé leur carrière avec des Maxi CD ( sorte de demi-album qui contient 4 à 5 chansons ). Je n'ai pas eu l'occasion de découvrir le groupe avant , qui jusqu'ici n'avait pas du faire beaucoup parler de lui en dehors de son pays , donc c'est avec une oreille neuve que j'écoute ce second album !
C'est avec quelques accords parsemés à la guitare électro acoustique que débute «No other way» , avec un son très particulier , plutôt planant . Puis place au chant ; on a droit entre un étrange mélange de progressif à l'américaine ( Neal Morse ) et d'une touche de prog Anglais ( Pure Reason Revolution ) et tout le wagon d'influences que constituent les groupes prog des 70' jusqu' à aujourd'hui . La musique est parsemée d'effets de clavier qui contribuent fortement au côté expérimental de la musique .
Quand la batterie fait son entrée le groove est là , on a droit à de très bonnes parties rythmiques basse/batterie d'ailleurs : un premier morceau particulier et intriguant qui donne le ton de l'album .
«Are you interested?» est plus direct tout en restant dans la même lignée, plus court également il revient à une musique un peu plus basique dans sa construction . «the movie's over» commence avec un speech de la même manière que l'avait fais Iron Maiden avec le morceau «The prisoner» : puis la musique vient d'un coup sec avec une ligne de chant originale. Changement de rythme fréquent , oscillant entre moments énergiques et moments plus posés. Un morceau très bien réalisé. «what if» fait place avec une intro plus soft , un riff à l'allure mystérieuse qui donne une atmosphère spéciale : les guitares explosent sur le pré-refrain pour revenir à l'atmosphère initiale par la suite , puis on redécolle pour un finale énergique : du très bon !
«bird of feather» revient à de la musique plus conventionnelle mais toujours avec ce bon groove à la basse . Le chant est souvent criard et le timbre spécial du chanteur ennuie par moments :
non pas que la voix ne colle pas , bien au contraire , mais très souvent on a le droit au même type de chant sur les morceaux ce qui peu lasser dans une écoute prolongée de l'album . On continue avec «Swamp» et son rythme cassé avec un accompagnement musical très varié sur les couplets qui en font un morceau particulièrement intéressant à l'instar de «no other way». Un très beau final au violoncelle ( ou une viole je ne sais pas exactement ).
Arrive le morceau titre «sharing space» au riff d'intro plus que sympathique et un bon break basse qui assure ! Il reste dans la même lignée que «bird of feather». C'est le morceau suivant , «Say your last goodbye» qui surprendra par son intro typée electro , puis le chant arrive et le morceau prend une tournure rock : un peu dommage car on aurait aimé quelques chose de plus audacieux ! Même si les couplets ont toujours ce petit son électro en fond. Le chant se veut également moins original. «how long» commence à la guitare sèche , avec un petit son de violoncelle syntthétique en fond , une sorte de semi ballade , calme mais bien rythmée : un titre vraiment sympa.
«the town of Lincoln» débute avec des extraits radio puis des riffs de guitares qui feront penser à un morceau de neo punk à la offspring ( si si ) mais heureusement la suite est bien plus variée que ça ! Un gros son de basse et toujours cette rythmique élaborée. Par contre la fin est un peu brutale , mais ça n'enlève rien à la bonne qualité de ce morceau énergique . «bitters pills» calme le jeu avec des sounds effects planant , des arpèges de guitare acoustique , une voix posée et une basse ronflante à souhait : On a droit à un break avec des nappes de clavier étranges , qui divergent des sonorités général du morceau . La fin du morceau nous offre aussi son lot de sons bizarres qui donnent une dimension toute particulière à la musique : un des meilleurs moments de l'album !
C'est avec un son cheap ( celui des premiers jeux d'ordis ) que «four walls» fait son entrée : puis la guitare pose ses premiers accords , la batterie rentre à son tour en faisant des roulements rapide et le chant légèrement criard comme toujours . Un morceau au refrain agréable évoluant dans un registre progressif . Nous voilà aux derniers morceaux de l'album , «Problem Reaction Solution» , avec un départ calme à la guitare électro acoustique puis plus énervé par la suite : il y a rien de très surprenant comparé au reste de l'album , mis à part un break aux sonorité électro qui embraye sur une fin riche en rythmiques diverses : l'album se clôt d'une bien belle manière.
Cog nous propose un album expérimental de grande qualité , mais avec certaines inégalités entre les morceaux : si la plupart des morceaux se veulent très intéressants , il n'empêche que certains sont plus faible que d'autres et donc pas forcément indispensables sur un album. Malgré cela l'ensemble de l'album est une réussite , on y découvre une musique originale et très agréable à écouter . À découvrir !
C'est avec quelques accords parsemés à la guitare électro acoustique que débute «No other way» , avec un son très particulier , plutôt planant . Puis place au chant ; on a droit entre un étrange mélange de progressif à l'américaine ( Neal Morse ) et d'une touche de prog Anglais ( Pure Reason Revolution ) et tout le wagon d'influences que constituent les groupes prog des 70' jusqu' à aujourd'hui . La musique est parsemée d'effets de clavier qui contribuent fortement au côté expérimental de la musique .
Quand la batterie fait son entrée le groove est là , on a droit à de très bonnes parties rythmiques basse/batterie d'ailleurs : un premier morceau particulier et intriguant qui donne le ton de l'album .
«Are you interested?» est plus direct tout en restant dans la même lignée, plus court également il revient à une musique un peu plus basique dans sa construction . «the movie's over» commence avec un speech de la même manière que l'avait fais Iron Maiden avec le morceau «The prisoner» : puis la musique vient d'un coup sec avec une ligne de chant originale. Changement de rythme fréquent , oscillant entre moments énergiques et moments plus posés. Un morceau très bien réalisé. «what if» fait place avec une intro plus soft , un riff à l'allure mystérieuse qui donne une atmosphère spéciale : les guitares explosent sur le pré-refrain pour revenir à l'atmosphère initiale par la suite , puis on redécolle pour un finale énergique : du très bon !
«bird of feather» revient à de la musique plus conventionnelle mais toujours avec ce bon groove à la basse . Le chant est souvent criard et le timbre spécial du chanteur ennuie par moments :
non pas que la voix ne colle pas , bien au contraire , mais très souvent on a le droit au même type de chant sur les morceaux ce qui peu lasser dans une écoute prolongée de l'album . On continue avec «Swamp» et son rythme cassé avec un accompagnement musical très varié sur les couplets qui en font un morceau particulièrement intéressant à l'instar de «no other way». Un très beau final au violoncelle ( ou une viole je ne sais pas exactement ).
Arrive le morceau titre «sharing space» au riff d'intro plus que sympathique et un bon break basse qui assure ! Il reste dans la même lignée que «bird of feather». C'est le morceau suivant , «Say your last goodbye» qui surprendra par son intro typée electro , puis le chant arrive et le morceau prend une tournure rock : un peu dommage car on aurait aimé quelques chose de plus audacieux ! Même si les couplets ont toujours ce petit son électro en fond. Le chant se veut également moins original. «how long» commence à la guitare sèche , avec un petit son de violoncelle syntthétique en fond , une sorte de semi ballade , calme mais bien rythmée : un titre vraiment sympa.
«the town of Lincoln» débute avec des extraits radio puis des riffs de guitares qui feront penser à un morceau de neo punk à la offspring ( si si ) mais heureusement la suite est bien plus variée que ça ! Un gros son de basse et toujours cette rythmique élaborée. Par contre la fin est un peu brutale , mais ça n'enlève rien à la bonne qualité de ce morceau énergique . «bitters pills» calme le jeu avec des sounds effects planant , des arpèges de guitare acoustique , une voix posée et une basse ronflante à souhait : On a droit à un break avec des nappes de clavier étranges , qui divergent des sonorités général du morceau . La fin du morceau nous offre aussi son lot de sons bizarres qui donnent une dimension toute particulière à la musique : un des meilleurs moments de l'album !
C'est avec un son cheap ( celui des premiers jeux d'ordis ) que «four walls» fait son entrée : puis la guitare pose ses premiers accords , la batterie rentre à son tour en faisant des roulements rapide et le chant légèrement criard comme toujours . Un morceau au refrain agréable évoluant dans un registre progressif . Nous voilà aux derniers morceaux de l'album , «Problem Reaction Solution» , avec un départ calme à la guitare électro acoustique puis plus énervé par la suite : il y a rien de très surprenant comparé au reste de l'album , mis à part un break aux sonorité électro qui embraye sur une fin riche en rythmiques diverses : l'album se clôt d'une bien belle manière.
Cog nous propose un album expérimental de grande qualité , mais avec certaines inégalités entre les morceaux : si la plupart des morceaux se veulent très intéressants , il n'empêche que certains sont plus faible que d'autres et donc pas forcément indispensables sur un album. Malgré cela l'ensemble de l'album est une réussite , on y découvre une musique originale et très agréable à écouter . À découvrir !
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site officiel de Cog
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