Chronique
ANDROMEDA - THE IMMUNITY ZONE / Double vision 2008
Après un très bon troisième album, suivit d’un excellent Dvd, les Suédois se sont remis au travail pour ne pas laisser refroidir leur place de dauphin. Voici 9 nouveaux chapitres de prog incendiaire.
Une pure intro à la Andromeda ouvre « Recognizing fate ». Un titre bien heavy qui accentue encore un peu plus cette approche amorcée dans ‘Chimera’. Malgré tout le groupe poursuit dans sa voie sans avoir réellement évolué, cette fois-ci l’avancée est plus subtile, déjà au niveau du son et de l’utilisation de certains instruments (surtout le synthé). David Fremberg est toujours aussi bon, mais il semble que malgré toutes les bonnes volontés le groupe stagne et n’apporte pas grand chose à se mettre sous la dent. Très bon riff pour « Slaves of the plethora seasons » qui comme sa devancière montre un groupe qui fait étal de sa musique mais sans apporter rien de plus. Une sorte de ‘single’ entraînant au refrain efficace. De plus sa relative courte durée (5’35 minutes) confirme les dires.
Bon même si Andromeda présente de bonnes idées, on reste un peu déçu de n’avoir rien de ‘novateur’ et « Ghost on retinas » confirme encore un peu plus avec un titre très court (4’28 minutes). Il semble que le groupe a voulu privilégier l’efficacité à la complexité mais même si l’on retrouve les points forts de cette extraordinaire formation, on reste sur notre faim.
« Censoring truth », retrouve des sonorités de synthé sympathiques sans que le reste ne soit bouleversé. Les couplets calmes rappellent d’autres anciens moments, tout comme le riff principal. A croire que Johan Reinholdz n’avait pas d’idée nouvelle à proposer. Heureusement qu’un passage plus agressif vient prendre le relais et donner un intérêt non négligeable à ce titre.
Place à une intro douce pour « Worst enemy » qui ne devrait pas être la ballade au vu de son titre. Bingo la suite voit une guitare bien lourde prendre le pas, avec une ambiance plutôt soft. Voilà une bien bonne idée, qui change un peu. Très bonne entame pour « My star » qui elle aussi semble être un peu détachée de la stagnation du début. Deux titres, deux ‘innovations’, est-ce que l’album commencerait maintenant ? En tout cas nous avons droit à du sombre, bien pensé avec un David bien lugubre et habité qui change de registre avec brio. Encore une fois Martin Hedin nous apporte beaucoup de choses avec son synthé. Sûrement le meilleur titre de l’album.
C’est un peu soulagé que j’attends « Another step ». Un début tonitruant qui speede comme rarement chez les Suédois, mais malheureusement un petit moins bien. Une chanson qui accélère le rythme avec conviction mais qui garde un je ne sais quoi de moins bien. Une chanson qui aura assurément sa place en live. « Shadow of a lucent moon » débute tout doucement guitare / voix, et nous berce lentement. Une ballade ? Et bien pas tout à fait. La suite plus vivante est bien loin du simple slow. Une pièce intéressante mais comme le reste sans réel apport nouveau, à part l’utilisation des chœurs.
On termine avec une très longue pièce « Veil of illumination » et ses 17’26 minutes. Un départ qui ne fait pas dans la dentelle et rappelle les premiers Dream Theater. Thomas Lejon nous fait étal d’un jeu de batterie extraordinaire (comme l’ensemble de sa prestation). Malgré sa longueur, ses changements de rythme, ses idées nombreuses et lumineuses, on reste dans un schéma déjà connu, qui finalement ne leurrera personne.
Conclusion : un très bon album entaché par sa très relative prise de risques. Finalement la suite logique de son troisième opus qui ne déstabilisera personne, mais finalement c’est bien là que le bas blesse. Bref à voir si Andromeda dans un futur proche se montrera sous un meilleur jour.
Une pure intro à la Andromeda ouvre « Recognizing fate ». Un titre bien heavy qui accentue encore un peu plus cette approche amorcée dans ‘Chimera’. Malgré tout le groupe poursuit dans sa voie sans avoir réellement évolué, cette fois-ci l’avancée est plus subtile, déjà au niveau du son et de l’utilisation de certains instruments (surtout le synthé). David Fremberg est toujours aussi bon, mais il semble que malgré toutes les bonnes volontés le groupe stagne et n’apporte pas grand chose à se mettre sous la dent. Très bon riff pour « Slaves of the plethora seasons » qui comme sa devancière montre un groupe qui fait étal de sa musique mais sans apporter rien de plus. Une sorte de ‘single’ entraînant au refrain efficace. De plus sa relative courte durée (5’35 minutes) confirme les dires.
Bon même si Andromeda présente de bonnes idées, on reste un peu déçu de n’avoir rien de ‘novateur’ et « Ghost on retinas » confirme encore un peu plus avec un titre très court (4’28 minutes). Il semble que le groupe a voulu privilégier l’efficacité à la complexité mais même si l’on retrouve les points forts de cette extraordinaire formation, on reste sur notre faim.
« Censoring truth », retrouve des sonorités de synthé sympathiques sans que le reste ne soit bouleversé. Les couplets calmes rappellent d’autres anciens moments, tout comme le riff principal. A croire que Johan Reinholdz n’avait pas d’idée nouvelle à proposer. Heureusement qu’un passage plus agressif vient prendre le relais et donner un intérêt non négligeable à ce titre.
Place à une intro douce pour « Worst enemy » qui ne devrait pas être la ballade au vu de son titre. Bingo la suite voit une guitare bien lourde prendre le pas, avec une ambiance plutôt soft. Voilà une bien bonne idée, qui change un peu. Très bonne entame pour « My star » qui elle aussi semble être un peu détachée de la stagnation du début. Deux titres, deux ‘innovations’, est-ce que l’album commencerait maintenant ? En tout cas nous avons droit à du sombre, bien pensé avec un David bien lugubre et habité qui change de registre avec brio. Encore une fois Martin Hedin nous apporte beaucoup de choses avec son synthé. Sûrement le meilleur titre de l’album.
C’est un peu soulagé que j’attends « Another step ». Un début tonitruant qui speede comme rarement chez les Suédois, mais malheureusement un petit moins bien. Une chanson qui accélère le rythme avec conviction mais qui garde un je ne sais quoi de moins bien. Une chanson qui aura assurément sa place en live. « Shadow of a lucent moon » débute tout doucement guitare / voix, et nous berce lentement. Une ballade ? Et bien pas tout à fait. La suite plus vivante est bien loin du simple slow. Une pièce intéressante mais comme le reste sans réel apport nouveau, à part l’utilisation des chœurs.
On termine avec une très longue pièce « Veil of illumination » et ses 17’26 minutes. Un départ qui ne fait pas dans la dentelle et rappelle les premiers Dream Theater. Thomas Lejon nous fait étal d’un jeu de batterie extraordinaire (comme l’ensemble de sa prestation). Malgré sa longueur, ses changements de rythme, ses idées nombreuses et lumineuses, on reste dans un schéma déjà connu, qui finalement ne leurrera personne.
Conclusion : un très bon album entaché par sa très relative prise de risques. Finalement la suite logique de son troisième opus qui ne déstabilisera personne, mais finalement c’est bien là que le bas blesse. Bref à voir si Andromeda dans un futur proche se montrera sous un meilleur jour.
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
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