Chronique

D'origine Italienne , Reapers est une groupe de reprises formé en 2002 sont leur set list se concentre exclusivement sur du Metallica : c'est en 2003 que le groupe va commencer à faire ses propres compos et enregistrer une première demo du nom de «metalness» avec Dead Sun Records , puis un album complet du même nom en rajoutant cinq titre en 2004 . Après plusieurs tournées en Europe et même en Australie , le groupe se met à bosser sur le nouvel album que voici :

World in chains ne commence pas dans la dentelle , c'est du trash et on nous le fait sentir , «any where but there» commence de manière brute , dommage que le son ne soit pas plus énergique en ce qui concerne la guitare et la batterie. La voix trash est pas mal et le break guitares fait penser plus à un passage de metal progressif fort bien réalisé, le morceau se finit par la partie instrumentale , ça change de l'habituel couplet /refrain . On poursuit avec «mordred» aux riffs d'intro bien lourd , un chant entre James Hetfield et Zach de La Rocha , en un peu moins puissant. On a le droit à un passage speed avec un solo digne de ce nom : un morceau plutôt réussi. «Exexution» est plus lent et torturé ( c'est le cas de le dire ! ) . On remarquera depuis le début que le son est tout de même étouffé alors que ça devrait un peu plus cingler vu le style dans lequel on évolue .

Le son trash laisse place à une musique plus aérienne , accompagnée de guitare acoustique avec par dessus un solo travaillé , une voix parlée crée une atmosphère particulière avant de repartir sur un solo puis la fin est assez abrupte . On vient complètement de changer de style , plus prog , et «the rising will» le confirme , un début de guitare acoustique sous fond de nappes au violon et un chant clair du plus bel effet : du coup l'aspect «étouffé» du son correspond bien mieux à ce genre de musique. Le chant est très bon , le son de guitare sur le solo fait penser à celui d'Angra sur le morceau «Never Understand» . Sur la fin le chant redevient plus agressif, sans rien gâcher , la musique évolue sans accoups . Intro à la basse pour «Cut this head» qui nous replonge dans du metal pur est dur , une bonne rythmique qui donne envie de secouer la tête , break aérien avec effet de voix/respiration et on repart sur du rythme trash à la Metallica , on dirait presque du Metallica , et la voix se calque vraiment sur celle de James Hetfield . Vraiment bon . Le solo guitare est excellent , on a le droit à pas mal de changements de rythme , le côté progressif est encore bien présent et donne du relief à ce très bon morceau.

«Last Day on Earth» une acoustique qui fait toujours penser à Metallica période black album : on a également droit à un pur passage de speed trash des plus entrainant , ce qui nous ramène à l'ambiance du début d'album sans choquer. «Fading away» fait penser à du maiden période power slave dès l'intro mais c'est vite oublié avec l'arrivée du chant trash . Un solo guitare avec encore ce son à la Angra puis on glisse à nouveau vers de l'atmosphérique sans accros: c'est vraiment l'atout de ce groupe . «Hellbreaker» nous fait revenir du côté trash , c'est un bon enchainement et on ne se lasse pas ! La boucle trash est bouclée et on a bien envie de revenir sur certains morceaux après cette écoute sutprenante .

Reapers sort un album réussit , malgré un son un peu trop uniforme étant donnée la variété de style exploré au travers de l'album , variété qui par la même occasion fait la force de cet album . On sent encore l'influence Metallica sur certains morceaux , il faudra que le groupe fasse encore un effort pour mieux la diluer dans les compos . Mais on ne va pas trop se plaindre tout de même , cet album est déjà un bel exploit