Chronique

CHINA BLUE - TWILIGHT OF DESTINY / Frontiers records 2008

Nouvel et énième projet du label italien, China Blue est un condensé de hardos mélodiques prêts à faire fureur avec leur union.

Une belle nappe de synthés très 80’s nous arrive aux oreilles pour « What do you need but love » puis sans brusquer l’auditeur poursuit dans un bon mid tempo ultra mélodique mené par un Tony Mills (TNT) en forme. Un début qui sans être transcendant se révèle sympathique. « I feel like dying » continue exactement sur le même scénario. Je sens qu’on va s’amuser avec 12 titres pareils. Le refrain est bien sympa, heureusement, mais déjà la voix de Tony commence à m’insupporter. Niveau musique l’association Josh Ramos / Eric Ragno fonction à merveille.
Un chant plaintif agace mes oreilles avec « Changing ways », qui comme le reste semble être sorti des placards d’un label d’il y a 25 ans ! Alors vous connaissez mon amour pour la musique des 80’s, mais là ça semble un peu trop poussé. Mais putain que sa voix m’énerve ! On accélère bien mieux le rythme avec un bon solo de Josh Ramos, pour un « So wrong » intéressant, du moins pendant les premières minutes, avant que Tony en fasse des tonnes. Il n’est pas évident de se taper un projet qui agace, et pourtant j’aime le hard Fm et ses projets qui sentent bon la nostalgie, mais là trop c’est trop.
Avec « Don’t be a stanger » on tombe dans le mièvre, une sorte de mélange entre Journey et Foreigner mais sans le génie de ses deux là. Bref de la soupe (en ces temps froids c’est pas mal non ?). Aller un petit « Crime (of passion) » pour pourquoi ne pas en commettre un ? Car oui ma passion pour les 80’s est en train de mourir petit à petit ici. Et dire que la plupart des défauts de ce combo sont dus à son ‘chanteur’ au timbre aseptisé et à l’aura digne d’une moule ! Décevant !
La « Passions » est toujours en vous, vous la sentez vous dévorer de part en part, elle devient incontrôlable, ah mais non, je me trompe, c’est l’envie de vomir, je me suis trompé à l’écoute de cette ballade digne d’intérêt après avoir trop picolé pour oublier ! Pourquoi ça tombe sur moi !! Est ce que j’ai été si méchant que ma passion se transforme en torture !? Le cœur absent, l’âme en miette mais le professionnalisme à son maximum je m’empare de « Movin’ on » qui avec son rock décapant devrait décoiffer Kojak (on reste dans la période). Je suis à fond headbangant à m’en dévisser les cervicales comme sur du bon Trash / Death mélodique.
L’hospice va bientôt m’ouvrir ses bras.
Encore une ballade avec la title track, bien menée par la guitare de Josh et puis le drame arrive : Tony, pour « Lost ». Oh my god, it’s very terrible !! I’m so tired, oups désolé j’ai enclenché le monde international, que je suis distrait c’est étonnant. Bon je vais faire court avant de me foutre en l’air pour de bon, « Take me away » rythmé et « A last goodbye » (bonne idée) une ballade instrumentale très bien (il y aura au moins eu ça)
Voilà c’est terminer, je vais pleurer un bon coup (les nerfs ont lâché) et peut être me remettre en question sur le bien fondé de ce travail.

Conclusion : voilà bel et bien un projet à oublier pour moi. 12 titres qui n’apportent pas grand chose et surtout un chanteur qui me les aura brisé menues. Finalement même le simple plaisir d’écoute est absent, dommage car certaines choses pouvaient être intéressantes. A quand un vrai groupe qui tue ?!
 
Critique : Guillaume
Note : 4/10
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