Interview
RED MOURNING (2024) - Groupe
Red Mourning a toujours été depuis ses débuts un groupe très intéressant. Le combo a su mêler des genres très différents comme le metal et le blues avec une belle réussite. « Acoustic » leur nouvel opus reprend comme son nom l’indique certains titres majeurs de leur carrière en version acoustique. Entretien.
« Cet album acoustique est-il la continuité des titres acoustiques que vous aviez sortis en stream il y a quelques années de cela ? »
« Tout à fait. On avait sorti cinq titres acoustiques en stream avant notre précédent album. Tu retrouves ces cinq titres dans l’album et nous en avons fait cinq autres. »
« Il n’y a aucun titre du dernier album dans cet opus. Pourquoi ? »
« Parce que le choix de la compo de ce disque est arrivé avant celle du précédent album. En plus il y avait des titres acoustiques dans le dernier album donc cela n’avait aucun intérêt de les refaire. »
« Il y a toujours eu chez vous un mélange metal blues. Il est cohérent dès lors de faire un album acoustique, non ? »
« On a intégré ce genre d’ambiance dès notre premier disque. Francis Caste qui a produit tous nos albums nous a poussés dans cette voie. Il aimait bien nos morceaux acoustiques. On devait mûrir ça car si nous l’avions fait il y a dix, quinze ans cela n’aurait pas sonné de cette façon. »
« C’était assez rare dans les groupes metal d’avoir ce côté blues ou acoustique que vous aviez. »
« C’est vrai même s’il y a eu les MTV Unplugged d’Alice in Chains, Korn ou Nirvana. Nous avons eu toujours des goûts éclectiques dans ce groupe, des goûts qui vont du blues au jazz en passant par le hip/hop. »
« Plus que blues le disque sonne folk, je trouve. »
« Les compos ont ce côté folk. C’est le timbre de la voix qui est blues. On aime Ben Harper ce genre de truc pop/folk. Nous aimons la folk US tout comme la country. Nous avons incorporé du banjo, de la clarinette. »
« Du coup le disque sonne très US. »
« La musique US nous a nourris depuis que nous sommes petits donc c’est logique. »
« Il y avait moins d’harmonica dans « Flowers and Feathers » qu’à vos débuts et là il revient. »
« Au début du groupe il y avait l’idée de mélanger metal et blues et l’harmonica était très important. Mais nous n’avons jamais voulu que cela devienne un gimmick. C’est pour cela qu’il y en avait moins dans le précédent album. Il y en a de nouveau là mais on le joue d’une manière différente. »
« L’album est acoustique et très épuré. »
« C’est ce que nous voulions. On a recomposé totalement les morceaux. »
« Flowers and Feathers » votre précédent album date de 2022. Celui-ci arrive rapidement après. »
« Les cinq morceaux que nous avons ajoutés ont été composés au moment du confinement. On a eu le temps de faire ça à ce moment-là. »
« Ce disque sort encore chez Bad Situation. »
« Quand on leur a proposé cet album acoustique le label n’était pas trop chaud dans un premier temps mais après avoir écouté les titres ils ont dit banco. »
« Le graphisme est à peu près le même que sur le précédent disque. »
« A travers l’art-work, les clips nous essayons d’évoluer avec la même identité visuelle depuis nos débuts. Nous travaillons souvent avec les mêmes artistes. »
« Comment avez-vous choisi les titres qui composent ce nouvel opus ? »
« On a fait beaucoup de prises. Il y avait des textes qui allaient bien avec l’acoustique. Il y en avait des très énervés qui ne fonctionnaient pas trop. Il y a aussi des morceaux comme « Make it to the surface » que nous voulions absolument avoir sur cet album. »
« Vous avez joué récemment au Hellfest Corner en acoustique. Comment était-ce ? »
« Nous avons fait une dizaine de concerts dans ce format. Le concert au Hellfest Corner était la release de cet album. On a été très contents du concert. On va redonner des concerts en acoustique, en juin et en octobre prochain. Nous jouerons « High Hopes » de Pink Floyd dans le set à venir. »
« Le groupe a plus de vingt ans. Comment voyez-vous son évolution ? »
« Nous sommes proches les uns des autres dans Red Mourning. Il y a eu peu de changements de line-up au cours de notre histoire. C’est facile et difficile à la fois de faire durer un groupe. C’est beaucoup de sacrifices. »
« Est-ce que vous considérez cet album comme une parenthése ? »
« Jusqu’à l’EP en streaming ça l’était mais aujourd’hui on le considère comme un album à part entière. Un groupe comme Klone fait des choses en acoustique à côté de leur carrière électrique. Nous voulons également faire ça. »
« Cet album acoustique est-il la continuité des titres acoustiques que vous aviez sortis en stream il y a quelques années de cela ? »
« Tout à fait. On avait sorti cinq titres acoustiques en stream avant notre précédent album. Tu retrouves ces cinq titres dans l’album et nous en avons fait cinq autres. »
« Il n’y a aucun titre du dernier album dans cet opus. Pourquoi ? »
« Parce que le choix de la compo de ce disque est arrivé avant celle du précédent album. En plus il y avait des titres acoustiques dans le dernier album donc cela n’avait aucun intérêt de les refaire. »
« Il y a toujours eu chez vous un mélange metal blues. Il est cohérent dès lors de faire un album acoustique, non ? »
« On a intégré ce genre d’ambiance dès notre premier disque. Francis Caste qui a produit tous nos albums nous a poussés dans cette voie. Il aimait bien nos morceaux acoustiques. On devait mûrir ça car si nous l’avions fait il y a dix, quinze ans cela n’aurait pas sonné de cette façon. »
« C’était assez rare dans les groupes metal d’avoir ce côté blues ou acoustique que vous aviez. »
« C’est vrai même s’il y a eu les MTV Unplugged d’Alice in Chains, Korn ou Nirvana. Nous avons eu toujours des goûts éclectiques dans ce groupe, des goûts qui vont du blues au jazz en passant par le hip/hop. »
« Plus que blues le disque sonne folk, je trouve. »
« Les compos ont ce côté folk. C’est le timbre de la voix qui est blues. On aime Ben Harper ce genre de truc pop/folk. Nous aimons la folk US tout comme la country. Nous avons incorporé du banjo, de la clarinette. »
« Du coup le disque sonne très US. »
« La musique US nous a nourris depuis que nous sommes petits donc c’est logique. »
« Il y avait moins d’harmonica dans « Flowers and Feathers » qu’à vos débuts et là il revient. »
« Au début du groupe il y avait l’idée de mélanger metal et blues et l’harmonica était très important. Mais nous n’avons jamais voulu que cela devienne un gimmick. C’est pour cela qu’il y en avait moins dans le précédent album. Il y en a de nouveau là mais on le joue d’une manière différente. »
« L’album est acoustique et très épuré. »
« C’est ce que nous voulions. On a recomposé totalement les morceaux. »
« Flowers and Feathers » votre précédent album date de 2022. Celui-ci arrive rapidement après. »
« Les cinq morceaux que nous avons ajoutés ont été composés au moment du confinement. On a eu le temps de faire ça à ce moment-là. »
« Ce disque sort encore chez Bad Situation. »
« Quand on leur a proposé cet album acoustique le label n’était pas trop chaud dans un premier temps mais après avoir écouté les titres ils ont dit banco. »
« Le graphisme est à peu près le même que sur le précédent disque. »
« A travers l’art-work, les clips nous essayons d’évoluer avec la même identité visuelle depuis nos débuts. Nous travaillons souvent avec les mêmes artistes. »
« Comment avez-vous choisi les titres qui composent ce nouvel opus ? »
« On a fait beaucoup de prises. Il y avait des textes qui allaient bien avec l’acoustique. Il y en avait des très énervés qui ne fonctionnaient pas trop. Il y a aussi des morceaux comme « Make it to the surface » que nous voulions absolument avoir sur cet album. »
« Vous avez joué récemment au Hellfest Corner en acoustique. Comment était-ce ? »
« Nous avons fait une dizaine de concerts dans ce format. Le concert au Hellfest Corner était la release de cet album. On a été très contents du concert. On va redonner des concerts en acoustique, en juin et en octobre prochain. Nous jouerons « High Hopes » de Pink Floyd dans le set à venir. »
« Le groupe a plus de vingt ans. Comment voyez-vous son évolution ? »
« Nous sommes proches les uns des autres dans Red Mourning. Il y a eu peu de changements de line-up au cours de notre histoire. C’est facile et difficile à la fois de faire durer un groupe. C’est beaucoup de sacrifices. »
« Est-ce que vous considérez cet album comme une parenthése ? »
« Jusqu’à l’EP en streaming ça l’était mais aujourd’hui on le considère comme un album à part entière. Un groupe comme Klone fait des choses en acoustique à côté de leur carrière électrique. Nous voulons également faire ça. »
Critique : Pierre Arnaud
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