Live Report

JUDAS PRIEST – MEGADETH – TESTAMENT - Zenith Paris - 21/3/2009

 
Aujourd’hui direction la capitale pour un concert évènement puisque la légende du heavy métal y débarque en compagnie de deux grands du fleuron Trash Us, j’ai nommé Judas Priest avec Megadeth et Testament. Une affiche que je n’aurai raté pour rien au monde !!

Arrivé tranquillement sur les lieux, à l’avance, je m’installe à ma place en gradin et attend calmement que le festival de décibels et de gifles commence. A mon grand étonnement Testament débute un quart d’heure à l’avance (pas gentil pour les gens qui sont dehors) et d’entrée place la barre très haut. Sur scène un grand backdrop à l’effigie de la pochette du dernier album apparaît ainsi que sur les amplis à côté de la batterie. Le groupe lui est en forme et veut montrer que malgré ses 45 minutes, ils peuvent faire très mal. Un enchaînement de titres 100% Trash Us, qui nous fait voyager dans la discographie des Californiens ! Je vous avoue que je ne me rappelle pas de tous les titres étant tellement dans le bain, mais, « The new order », « Souls of black » ainsi que « More than meets the eye » et « Damnation game » du petit dernier ont été joués. Scéniquement rien à dire le groupe envoie la purée et le grand Alex Skolnick tout sourire, nous aura régalé de par son jeu flamboyant.
La première partie est déjà finie, on n’a pas vu le temps passer, et Megadeth prend le relais.

N’étant pas grand fan, du grand rouquin, j’attends de voir ce que le groupe nous réserve. Débutant par un « Sleepwalker » le groupe semble heureux d’être là etils sont surtout accueillis en héros !! Première constatation : une belle partie du Zénith de ce soir est là pour eux. Niveau scène le groupe fait dans le minimaliste un Backdrop avec juste écrit Megadeth et un très beau kit de batterie en hauteur c’est tout ce qu’on aura.
La prestation est solide tout le monde tient sa place. Chris Broderick est très à l’aise dans ses solos, malgré la dure tache de replacer Marty Friedman ! Seul reproche, et de taille, Dave Mustain est seul sur scène, aucun regard, ni coup d’œil, ni geste envers ses musiciens, non Dave veut tout pour lui !
Pour les titres de ce soir, là pas de reproche « Symphony of destruction », « Skin o’ my teeth », « Sweating bullets », « Take no prisoners », un petit « She wolf » qui m’a fait très plaisir et les inoubliables « A tout le monde » repris à plein poumons par le Zénith bondé et « Holy War ». Bref une heure de Megadave, qui aura au moins conquis une très large partie du public. Moi perso je reste un peu sur ma faim, un manque de charisme et de chaleur humaine m’a dérangé !

Fini les ‘apéritifs’ place à la légende, du Black Sabbath dans les enceintes puis l’intro « The dawn » résonne, et c’est parti ! La scène fait son apparition ainsi que le groupe sur « Prophecy ». La scène est impressionnante ; deux grands escaliers, avec le fameux trident du Prêtre, ornent la batterie placée à 5/6 mètres de haut. Petit hic Rob Halford placé en haut à droite m’est malheureusement caché donc je n’ai pu le voir durant toute cette première chanson. Chose arrangée dès « Metal god », ou enfin il m’apparaît ! Quel Charisme !!
Le groupe est en très grande forme, pas un souci vient enrailler la machine et Rob Halford est en voix et quelle voix !! Le métal God tient toutes ses promesses !
La set list a été revue pour le plus grand plaisir des fans qui auront droit au tube : « Breaking the law », « Electric eyes » (ah la, la le frisson dès l’intro !!), « Sinner », mais surtout à des titres pas joués depuis une éternité comme « Eat me alive », « Between the hammer & the Anvil », « Hell Patrol », « Rock hard, rock free » et aussi « Devil’s Child » !! Oui ce soir Judas aura conquit tout le monde !!
Un petit « Angel » histoire d’adoucir l’ambiance de feu, et un « Death » du dernier album, qui voit Mr Halford assis sur un trône royal, effet garantit ! Que « Painkiller » vient terminer ce premier jet ! Les yeux pétillants, les oreilles encore sous le charme, que voilà la Harley qui se fait vrombissante et débarque pour le premier rappel, à coup de « Hell bent for the leather » et « The green Manalishi », oh mon dieu quel moment magique.
Mais ce n’est pas encore fini, Rob en solitaire vient nous faire chantonner pour introniser un « You got another thing commin’ » dantesque. Le public debout ne cesse d’applaudir les artistes qui nous ont délivré un show remarquable (on notera que depuis le retour de rob, le groupe n’était pas encore venu en France !). Mais que dis-je ce n’est pas fini puisque les 5 débarques à nouveau pour un « Living after midnight » qui clôt ces deux heures de concert qui sont passées à une de ses vitesses !!

Voilà c’est fini, le public reste un bon moment encore sous le choc sûrement, et comme moi prend la direction de la sortie avec un très large sourire. Une affiche qui aura cartonné et prouve que nous aussi en France on sait honorer ces genres de concerts !!
 
Critique : Guillaume
Date : 21/3/2009
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