Live Report

FESTIVAL PROG SUD ADAGIO

 
En ce jeudi 20 mai, aux Pennes Mirabeaux (Marseille) le festival prog sud nous ouvre ses portes sous un beau soleil pour accueillir Adagio.

Le groupe de Stephan Forte a répondu présent pour pouvoir enfin jouer devant le public Marseillais qui avait été délaissé durant la tournée de février.

Une bonne ambiance règne dans la salle où le public s’impatiente de les voire.
Les lumières s’éteignent l’intro commence puis c’est au tour de Eric suivit de Frank, Kevin et Stephan d’entrer en scène pour « second sight » qui pose les bases, malgré un son de guitare très en arrière (problème vite résolu) Adagio est puissant, David saute au devant de la scène acclamé comme il se doit par une foule conquise.

Puis c’est au tour de « chosen » d’entrer en jeu, le groupe est toujours aussi formidable, Stephan pose ses riffs de tueurs, Kevin joue les virtuoses aux claviers, Eric et Frank sont implacables dans leurs rythmiques bétonnées,et David toujours aussi impérial en tant que front man hors pair. A la suite de quelques mots échangés avec le public le groupe entame « panem et circences » un gros morceau qui impose encore plus le clan du sud devant ses compatriotes.

Tout le monde est content les visages sont souriant quelques clins d’œil échangés avec Stephan, cela fait vraiment plaisir de les voir joués heureux.

Après c’est l’entame d’un morceau phare « from my sleep…to someone else » un pur chef d’œuvre, avec sa partie black du plus bel effet sur scène, envoûtant les pauvres âmes subjuguées par tant de génie, quel impérialité du sieur Stephan dans son jeu distillant de longues parties solo, comme on boit des bières avec une dextérité et une fluidité exemplaire.
Maintenant petit moment égoïste pour l’ami Frank avec sa basse pour un solo technique, mélodieux tout simplement impressionnant (n’est ce pas Lionel). Après ce moment de démonstration, un passage calme « promises » est lancé, guitare sèche et tabourets sont de la partie la voix de David est un pur bijou, mais le calme se transforma en une partie raegge du plus belle effet ‘petit coquin). Ce moment de ‘détente ‘ fini et l’on repart pour du gros métal attention presque 25 minutes de jouissance qui nous attendent avec « seven lands of sin » et « underworld » enchaînés par un solo de Stephan, un pur joyaux de musicalité une superbe démonstration de leurs talents qui fini par un petit solo de batterie bien sympatoche (bravo baloo).

Le public est sur les genoux par tant de virtuosité et c’est pour cela qu’Adagio calme le jeu en reprenant « immigrant song » de Led Zeppelin chanté de voix de maître par un David heureux.

Mais tout cela doit avoir une fin (sniff) et alors là « in nomine » s’impose comme fin ultime un riff de malade un titre speed qui conclu un bon concert de nos régionaux (désolé David).
Une ovation pour notre quinquet qui nous ont fait passer une excellente soirée.

Merci les gars pour tout et à la prochaine.
 
Critique : Guillaume
Date : 2005-11-23 16:42:24
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