Live Report

ENSIFERUM - DARK TRANQUILLITY - L'Usine - Istres - 30/4/2022

 
Nouveau round avec Dark Tranquillity et Ensiferum au festival Rock à l’usine, organisé par l’Usine donc, à Istres. Et le terme festival est bien appropriée avec quelques commodités et stands autres que le merch. Malgré le grand nombre de voiture sur le parking, finalement assez peu de monde. Fort heureusement, le show a pu se passer sur la scène principale.





Et sur scène, la première partie fut assez singulière puisqu’elle a consisté en deux quatuors allemands avec une femme au micro. Et il serait dommage de ne pas en parler.

Tag my heart a joué son premier EP Serendipia dans son intégralité. C’est le féminin sous stéroïdes avec une performance vocale assez impressionnante capable d’aller dans le metalcore comme dans le hip-hop, avec des refrains en chant clair vraiment accrocheur. Le look dépareillé du groupe, avec le guitariste en thrashos de base, et le bassiste en coreux à casquette, va finalement assez mal avec la musique très moderne que le groupe propose. A écouter : Opium.
April Art, c’est la version girly. Look rouge pour toute la fine équipe, bikini rouge et tignasse rouge de 8 mètres pour madame. Ce groupe est plus dans le versant rock alternatif et me rappelle dans ses moments punchy Guano Apes, mais avec du style. Les années 90 sont très présentes dans le flow de ce groupe bien rôdé qui respire la joie tout au long du show. J’ai beaucoup apprécié les mélodies que propose le groupe, les quelques coups de massues façon djent qui font de bon break, et cette énergie positive. Comme un con, je n’ai pas pris le CD, mais heureusement, je peux toujours écouter leur premier album Rise & Fall sur ma plateforme préférée! A écouter : Life in the fast lane.



Vient enfin le plat de résistance avec Ensiferum. Et clairement, je n’ai pas fini mon assiette. La setlist ne correspond tout simplement pas à mes goûts. Beaucoup trop de mid tempo. Pas grand-chose de folk et épique. Beaucoup trop de Thalassic, et surtout rien de Two Paths et One Man Army. Et pour ne rien arrangé, le son était assez médiocre chaque fois que le groupe n’était plus à l’unisson. Heureusement, le bassiste Sami Hinkka tient la baraque avec ses mimiques, et le nouveau chanteur pour la voix claire, en la personne de Pekka Montin, est un vrai monstre. Derrière sa timidité se cache une puissante voie heavy qui a fait vibrer le titre le plus vivant de tout le set : Run from the crushing tide.



Dark Tranquillity a en revanche choisit la setlist de la reconquête. Avec une discographie bien plus imposante, les vétérans du death mélodique ont marqué le coup en allouant un quart du set au dernier album Moment, et le reste aux grands jalons de sa discographie, et une rareté avec State of trust de l’album Construct.
Le groupe en lui-même est métamorphosé. A la retraite batteur fondateur Anders Jiwarp, et du bassiste Anders Iwers, s’ajoute l’absence Christopher Amott en congés paternité. Qu’à cela ne tienne, Michael Stanne tient la baraque tout seul de son grand sourire. Enfin, jusqu’à à un hommage au défunt Frederik Johansson à qui on doit Punish my heaven, qui sort de la partie rappel pour se situer au cœur du show. Vibrant hommage à un groupe qui a la particularité de conserver des relations particulièrement cordiales et proches avec ses anciens membres (Niklas Sundin produit toujours les artworks). Le show a repris malgré tout de plus belle et la performance est à la hauteur de l’aura du groupe.



Set lists :

Ensiferum

Rum, Women, Victory
Andromeda
One More Magic Potion
Into Battle
For Sirens
Run From the Crushing Tide
Treacherous Gods
In My Sword I Trust
Lai Lai Hei
From Afar



Dark Tranquillity
Phantom Days
Transient
The Treason Wall
Monochromatic Stains
Forward Momentum
Terminus (Where Death Is Most Alive)
The Dark Unbroken
Punish My Heaven
Atoma
The New Build
Identical to None
Encircled
ThereIn

Rappel :
State of trust
Lost to Apathy
Misery's Crown



 
Critique : Weska
Date :
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