Chronique
EYAL LEVI AND EMIL WERSTLER - AVALANCHE OF WORMS / Magna Carta Records 2010
Mesdames et Messieurs, bien le bonjour. Nous allons nous pencher aujourd’hui sur un produit hors du commun. Deux six-cordistes complètement fondus, en l’occurrence EYAL LEVI et EMIL WERSTLER du groupe de death technicomélodique géorgien DAATH, ont composé une œuvre totalement atypique, instrumentale et très inspirée, paraît-il. Derrière les fûts se trouve ni plus ni moins que SEAN REINERT (ancien CYNIC et AEON SPOKE). Tout un programme.
NOXIOUS VERMIN, MY FRIEND. UN morceau qui part tout sympa mais qui s’enflamme très vite pour laisser place à la virtuosité des deux fous furieux. CA tricote fort mais surtout, l’inspiration est au rendez vous. Et quelle inspiration. Profondément ancrée dans le néoclassique, la composition est richissime et aborde tout ce qu’il est possible d’aborder, tout en conservant une ingénieuse cohérence. Ca laisse présager de grandes choses quant à la suite de l’album.
DURA MATER. Départ très fort. Puissant, mélodique, travaillé, accrocheur. La marque des grands. Un morceau encore empli d’ingéniosité, de créativité et de talent.
OBSIDIAN FISSURE. Un morceau tout en puissance et en mélancolie avec un SEAN en forme. Toujours ce côté grandiose dans leur musique. De la musique faite par des musiciens. Un vrai régal.
PLAGUE HOUSE. Un morceau d’anthologie. La structure, les mélodies, l’interprétation, la finesse des compositions, la subtilité des arrangements. Un chef d’œuvre.
IN AMETHYST, THROUGH MOLDAVITE. Encore une composition foisonnante. Plus agressive. L’ère du combat, sûrement. Les ambiances sont travaillées et le jeu tout en nuances. Très fort.
TRELLIS OF THORNS. Un moment d’accalmie mais qui va toujours dans le sens du travail de la musique et de la mélodie.
HOLLOW THORAX OF THE GILDED EYES. L’affaire suit son cours. On reste dans le calme mais on sent l’orage approcher a grands pas.
LOATH SOME LITTLE FIEND. C’est reparti. Comme annoncé ! En plein champ de bataille. Ca bastonne dur mais toujours avec mélodie, s’il vous plaît. Ici, on tabasse, mais on fait ça avec poésie ! Non mais des fois !
TREPANATION AND BLISS. Petit interlude batterie – guitare classique. Faut pas mourir con. Et c’est beau ! Encore du génie. Ils en ont plein les poches. Ils devraient en passer à d’autres. Il y en a qui en manquent cruellement.
ARCHITECTURAL NECROSIS. Ca sent la déflagration à plein nez. Du néoclassique plein les doigts avec des alternances d’ambiances redoutables. On dirait « la Boom » sur un passage mais bon, on peut pas être parfait ! Restons sérieux, la créativité leur sort par tous les pores de la peau. Tout est harmonie.
CASTING THE MOLTEN SEA. Encore un immense moment de musique. Trop de génie ne tue pas le génie.
CHRYSALIS WOUND. Un hymne à MARTY FRIEDMAN et son VALLEY OF ETERNITY. Même son, même usage de la musique. Entre monstres sacrés, on se comprend. Cependant, bizarre, pour une fin, tout de même.
En conclusion, un grand album. Des grands musiciens. Des grandes compositions. De la grande musique. Rien à redire. La perfection n’existe pas. On s’en rapproche simplement.
NOXIOUS VERMIN, MY FRIEND. UN morceau qui part tout sympa mais qui s’enflamme très vite pour laisser place à la virtuosité des deux fous furieux. CA tricote fort mais surtout, l’inspiration est au rendez vous. Et quelle inspiration. Profondément ancrée dans le néoclassique, la composition est richissime et aborde tout ce qu’il est possible d’aborder, tout en conservant une ingénieuse cohérence. Ca laisse présager de grandes choses quant à la suite de l’album.
DURA MATER. Départ très fort. Puissant, mélodique, travaillé, accrocheur. La marque des grands. Un morceau encore empli d’ingéniosité, de créativité et de talent.
OBSIDIAN FISSURE. Un morceau tout en puissance et en mélancolie avec un SEAN en forme. Toujours ce côté grandiose dans leur musique. De la musique faite par des musiciens. Un vrai régal.
PLAGUE HOUSE. Un morceau d’anthologie. La structure, les mélodies, l’interprétation, la finesse des compositions, la subtilité des arrangements. Un chef d’œuvre.
IN AMETHYST, THROUGH MOLDAVITE. Encore une composition foisonnante. Plus agressive. L’ère du combat, sûrement. Les ambiances sont travaillées et le jeu tout en nuances. Très fort.
TRELLIS OF THORNS. Un moment d’accalmie mais qui va toujours dans le sens du travail de la musique et de la mélodie.
HOLLOW THORAX OF THE GILDED EYES. L’affaire suit son cours. On reste dans le calme mais on sent l’orage approcher a grands pas.
LOATH SOME LITTLE FIEND. C’est reparti. Comme annoncé ! En plein champ de bataille. Ca bastonne dur mais toujours avec mélodie, s’il vous plaît. Ici, on tabasse, mais on fait ça avec poésie ! Non mais des fois !
TREPANATION AND BLISS. Petit interlude batterie – guitare classique. Faut pas mourir con. Et c’est beau ! Encore du génie. Ils en ont plein les poches. Ils devraient en passer à d’autres. Il y en a qui en manquent cruellement.
ARCHITECTURAL NECROSIS. Ca sent la déflagration à plein nez. Du néoclassique plein les doigts avec des alternances d’ambiances redoutables. On dirait « la Boom » sur un passage mais bon, on peut pas être parfait ! Restons sérieux, la créativité leur sort par tous les pores de la peau. Tout est harmonie.
CASTING THE MOLTEN SEA. Encore un immense moment de musique. Trop de génie ne tue pas le génie.
CHRYSALIS WOUND. Un hymne à MARTY FRIEDMAN et son VALLEY OF ETERNITY. Même son, même usage de la musique. Entre monstres sacrés, on se comprend. Cependant, bizarre, pour une fin, tout de même.
En conclusion, un grand album. Des grands musiciens. Des grandes compositions. De la grande musique. Rien à redire. La perfection n’existe pas. On s’en rapproche simplement.
Critique : Burno
Note : 9.5/10
Site du groupe : Site officiel du groupe DAATH
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