Live Report

RAGE / ENDENBRIDGE / FREAKOSAKS - Jas' Rod - Pennes Mirabeau - 8/4/2008

 
Arrivée sur les lieux pour 19h, un quart d’heure en retard (après m’être un poil perdu) j’apprend que l’ouverture ne se ferra qu’à 20h (moi qui pensais être en retard).
J’attends patiemment que les portes ouvrent tout en constatant le nombre de personnes (50 au moins).

Entrée dans la salle Freakosaks ne tarde pas à nous rejoindre. Ce groupe Russe (Merci Victor) pratique un heavy power pas dégueux qui passe assez bien sur scène. Dommage pour eux le public n’est vraiment pas des plus réceptif et présent. Les 4 musiciens ne se démontent pas et délivrent leur show sans trop de problème. 7 titres bien exécutés et un chanteur qui fait tout ce qu’il peut pour faire participer les quelques métalleux présents. Bref une prestation de chauffe bien sympa.

Place à Endenbridge qui a la dure tache d’ouvrir avec son métal symphonique à chanteuse devant des fans plutôt ‘Trash’. Personnellement j’adhère pas des masses au groupe même si musicalement les titres de leur dernier album (The grand design) sont sympa. Par contre une chose de sûre, le groupe a fait un bon concert, pro, carré un peu de mouvement (surtout le bassiste et un des deux gratteux) un chant pas mal bref une prestation solide des Autrichiens.
Quelques fans présents ont eu droit à un « Shine » demandé à gorges déployées. Moi de mon côté je préférais regarder les guitaristes jouer surtout celui avec ses Ibanez Univers Steve Vai 7 cordes et sa Paul Gilbert signature (belle collection !).

Maintenant les choses sérieuses vont vraiment commencer : Rage !!
Quel accueil pour les Allemands (pardon Victor) la salle un poil plus nombreux (100/120 personnes) acclame d’un seul homme l’arrivée d’André, Victor et le charismatique Peavy. D’entrée « Carved in stone » résonne, le son est un peu trop fort (dû au fait de la salle vide) mais assez bon (un constat durant toute la soirée) et surtout un groupe en forme prêt à en découdre malgré le peu de présents. Quelques sourires complices échangés avec Victor heureux d’être là, et « Drop dead » suit puis un petit medley « Under control » qui rappelle des souvenirs aux plus anciens « Soundchaser » met le feu. Les quelques fans présents n’ont d’yeux que pour Rage (il y en a même un qui a chanté toute les chansons de bout en bout face à Peavy) qui ce soir se donne à fond.
Retour en arrière avec « Refuge » et « Day of december » qui passe toujours aussi bien. André Hilgers remplace aisément Mike Teranna même s’il est beaucoup moins visuel que l’Américain, mais le plus important est la musique non ? Le groupe nous présente une invitée spéciale. Une jeune femme arrive d’une beauté céleste qui laisse tout le monde sous le charme et vient interpréter en duo « Lord of the flies ». Un regard, un petit sourire charmeur, elle rigole, (je dois le prendre comment ça moi !!) et c’est parti, la musique reprend ses droits pour un bonheurs intense. Ce power trio délivre une sacrée puissance !! Ma belle réalise un super travail (en fait c’est elle qui chante déjà sur l’album ça aide) et reste pour mon plus grand plaisir pour un « Dies irea » qui met mon zizi tout dur (ou c’est elle je sais plus). Quelle surprise !
« Lost in the void » et « No regrets » présentent encore un peu plus la récente discographie du groupe, avant un grand moment : le solo de Victor !
Ce mec est une brute, un virtuose, un génie !! Et quand tu enchaîne ça à l’instru « Unity » c’est l’extase complète !! Maître vous êtes trop grand !!
« Down » poursuit avant la fin « Set this world on fire » qui met à terre le restant de guerriers qui tentent de rester debout.
Mais non nos trois lascars remontent pour nous envoyer un « Long hard road » sympa et dévastateur mais bien plus quand on y rajoute au milieu les hymnes « Higher than sky » et « Don’t you fear the winter » !! Une fin apocalyptique qui met à sac un Jas’Rod ravi.

Cette fois ci c’est bien fini, ce fut un peu court (le groupe a prit du retard et puis l’heure c’est l’heure !) mais la prestation de Rage même s’il n’a pas été des plus grandiose reste tout de même un grand moment.

 
Critique : Guillaume
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