Live Report
EPICA + AMBERIAN DAWN + KELLS - 12.11.08 – Le Rockstore (Montpellier) - 19/11/2008
Une nouvelle fois, les Hollandais d’Epica déposent leurs valises au Rockstore de Montpellier. Une nouvelle fois, car le groupe aura assuré la tournée de chacun de leurs albums dans cette même salle. Chose assez sympa tant le metal se fait de plus en plus rare dans le sud. Cette fois-ci (cf. Rockstore en 2006), le combo est accompagné de premières parties, à savoir les Français de Kells (déjà en ouverture pour Epica à Marseille par exemple, toujours en 2006) et des Finlandais d’Amberian Dawn. Une affiche sympathique car variée par les styles de chaque groupe, même si chacun met en vedette une chanteuse.
La salle se remplit petit à petit et les Frenchies de Kells entrent en scène. Tout comme Epica à leurs débuts, le groupe peut se féliciter de motiver les foules et ce, en seulement un album, mais surtout après avoir donné beaucoup de concerts ; voilà certainement une (bonne) marche à suivre ;) Le groupe, originaire de Lyon, aura permis à Epica de remplir la grande salle du Transbordeur la veille, preuve que la fanbase (les « Kells Crusaders ») est belle et bien fidèle. Malheureusement, les Gones ne ramèneront pas que de bons souvenirs de leur ville, en effet, Virginie et Patrick souffrent d’une intoxication alimentaire. Cependant, les spectateurs qui n’étaient pas au courant, n’y auront vu que du feu, tant le groupe s’est vraiment lâché sur scène, Virginie en tête. La chanteuse, d’une énergie bondissante et d’une gestuelle qui lui devient de plus en plus personnelle, comblera certaines faiblesses (dues, je le répète, à son état de santé du soir) et en mettra plein la vue à une assistance qui répondra présente au fur et à mesure que le concert se déroule. Parmi les désormais classiques tirés de l’album Gaïa, le groupe reprendra « Cambodia » de Kim Wilde de manière très énergique, ainsi que deux nouveaux titres (cf. setlist) de leur prochain album intitulé « Lueurs » (sortie le 23 janvier 2009). On regrettera seulement le son et les lumières pas vraiment au top, mais le groupe n’y peut vraiment rien, au contraire même. Bref, les néo-metalleux de Kells auront (bien) fait avec les moyens du bord ce soir. A revoir donc pour la sortie de leur deuxième opus et dans de meilleures conditions, à la fois physiques et techniques.
Setlist Kells :
• Epitaphe (Gaïa)
• Allant droit à l’envers (Gaïa)
• Gaïa (Gaïa)
• La sphère (Lueurs)
• Cambodia (Kim Wilde cover)
• L’ombre (Gaïa)
• Mes rêves (Lueurs)
• Etat d’arme (Gaïa)
Les Finlandais d’Amberian Dawn emboîtent le pas des Français avec leur metal lyrico-mélodique.
Forcément, avec une chanteuse lyrique et de telles origines, il est impossible de ne pas penser à Nightwish (ancienne version évidemment). Cependant, la ressemblance s’arrête là, faute à un son très moyen (au niveau du chant) et un aspect symphonique inexistant sur scène. Le clavier était également assez inaudible, Heidi (chanteuse) sympathique mais pas vraiment charismatique, tandis que Tommi (bassiste), lui, a vraiment le profil du Finlandais (Tolkkiment parlant) :P. Leur set sera tout de même apprécié car la musique du combo est agréable à l’écoute et entraînante. Mais malheureusement, tout cela ne semble rien amener de plus au schmilblick. Espérons juste que le groupe aura un succès supérieur aux autres présumés relèves de Nightwish (Edenbridge, Visions of Atlantis…) et que leur second album soit aussi novateur que le premier a été prometteur.
Setlist Amberian Dawn :
• Intro - les poissons (Le carnaval des animaux)
• Curse (River Of Tuoni)
• Sunrise (River Of Tuoni)
• Valkyries (River Of Tuoni)
• My only star (River Of Tuoni)
• Evil inside me (River Of Tuoni)
• Shallow waters (New)
• Passing bells (River Of Tuoni)
• Fate of the maiden (River Of Tuoni)
• River of Tuoni (River Of Tuoni)
Epica, comme assez souvent en France, joue devant un public déjà tout acquis à sa cause. Incroyable, la popularité de ce groupe qui, à la base, n’aurait pu être qu’une sorte de faux side-project de Mark Jansen. En effet, même avec une discographie supérieure, leur break s’éternise, et After Forever va certainement laisser plus de plumes qu’il n’y paraît. Epica en bénéficiera ? Fort probable (même si le style est tout de même différent). Faisons confiance aux vrais fans de Floor qui accueilleront certainement le groupe à bras ouverts quand le groupe reviendra, s’il revient… Parenthèse fermée, revenons aux stars de la soirée, à savoir Epica, avec Simone et Mark en tête. Encore une fois, l’ex-couple aura été au top et semble vraiment porter le groupe et la scène à eux deux, bien aidés comme à chaque fois par un Coen tournoyant (cf. son synthé). Ariën fera bien son boulot et apporte vraiment de fraicheur et de percussion (sans mauvais jeu de mots) ! Par contre, Ad et Yves doivent avoir des chromosomes communs avec Henrik et Marko (respectivement clavieriste et bassiste de Sonata Arctica) tant ils tirent la gueule et semblent, tout simplement, se faire chier sur scène. Ce qui est vraiment regrettable, c’est le contraste entre d’un côté de la scène Mark, Coen et Simone qui se donnent vraiment, et Ad et Yves qui ne font que jouer. Comme si ce n’était qu’un job pour eux. Le plus étonnant est que hors scène, les deux musiciens sont très ouverts. A chaque fin de concert, j’ai souvent longuement discuté et rigolé avec Ad, par exemple. Même si ce n’est pas voulu, il faudra que ces derniers fassent un effort pour ne pas commencer à s’attirer les foudres des fans.
Le concert en lui-même est donc à la fois doux (Simone) et puissant (Mark), et la setlist est un quasi best-of (cf. ci-dessous) ! Manquaient juste à l’appel The last (French !) crusade ou Blank infinity, mais c’est bien pour chercher la petite bête.
Il ne reste donc plus qu’au groupe à amener un peu de folie et de nouveauté scéniques, mais surtout de continuer à tourner dans le Sud ! : )
Setlist Epica :
• Indigo (The Divine Conspiracy)
• Obsessive devotion (The Divine Conspiracy)
• Sensorium (The Phantom Agony)
• Menace of vanity (The Divine Conspiracy)
• Fools of damnation (The Divine Conspiracy)
• Cry for the moon (The Phantom Agony)
• Solitary ground (Consign to Oblivion)
• Crystal mountain (Death cover)
• Seif al din (The Phantom Agony)
• Mother of light (Consign to Oblivion)
• Chasing the dragon (The Divine Conspiracy)
• The phantom agony (The Phantom Agony)
Rappel :
• Sancta Terra (The Divine Conspiracy)
• Marche impériale (Star Wars cover)
• Consign to oblivion (Consign to Oblivion)
La salle se remplit petit à petit et les Frenchies de Kells entrent en scène. Tout comme Epica à leurs débuts, le groupe peut se féliciter de motiver les foules et ce, en seulement un album, mais surtout après avoir donné beaucoup de concerts ; voilà certainement une (bonne) marche à suivre ;) Le groupe, originaire de Lyon, aura permis à Epica de remplir la grande salle du Transbordeur la veille, preuve que la fanbase (les « Kells Crusaders ») est belle et bien fidèle. Malheureusement, les Gones ne ramèneront pas que de bons souvenirs de leur ville, en effet, Virginie et Patrick souffrent d’une intoxication alimentaire. Cependant, les spectateurs qui n’étaient pas au courant, n’y auront vu que du feu, tant le groupe s’est vraiment lâché sur scène, Virginie en tête. La chanteuse, d’une énergie bondissante et d’une gestuelle qui lui devient de plus en plus personnelle, comblera certaines faiblesses (dues, je le répète, à son état de santé du soir) et en mettra plein la vue à une assistance qui répondra présente au fur et à mesure que le concert se déroule. Parmi les désormais classiques tirés de l’album Gaïa, le groupe reprendra « Cambodia » de Kim Wilde de manière très énergique, ainsi que deux nouveaux titres (cf. setlist) de leur prochain album intitulé « Lueurs » (sortie le 23 janvier 2009). On regrettera seulement le son et les lumières pas vraiment au top, mais le groupe n’y peut vraiment rien, au contraire même. Bref, les néo-metalleux de Kells auront (bien) fait avec les moyens du bord ce soir. A revoir donc pour la sortie de leur deuxième opus et dans de meilleures conditions, à la fois physiques et techniques.
Setlist Kells :
• Epitaphe (Gaïa)
• Allant droit à l’envers (Gaïa)
• Gaïa (Gaïa)
• La sphère (Lueurs)
• Cambodia (Kim Wilde cover)
• L’ombre (Gaïa)
• Mes rêves (Lueurs)
• Etat d’arme (Gaïa)
Les Finlandais d’Amberian Dawn emboîtent le pas des Français avec leur metal lyrico-mélodique.
Forcément, avec une chanteuse lyrique et de telles origines, il est impossible de ne pas penser à Nightwish (ancienne version évidemment). Cependant, la ressemblance s’arrête là, faute à un son très moyen (au niveau du chant) et un aspect symphonique inexistant sur scène. Le clavier était également assez inaudible, Heidi (chanteuse) sympathique mais pas vraiment charismatique, tandis que Tommi (bassiste), lui, a vraiment le profil du Finlandais (Tolkkiment parlant) :P. Leur set sera tout de même apprécié car la musique du combo est agréable à l’écoute et entraînante. Mais malheureusement, tout cela ne semble rien amener de plus au schmilblick. Espérons juste que le groupe aura un succès supérieur aux autres présumés relèves de Nightwish (Edenbridge, Visions of Atlantis…) et que leur second album soit aussi novateur que le premier a été prometteur.
Setlist Amberian Dawn :
• Intro - les poissons (Le carnaval des animaux)
• Curse (River Of Tuoni)
• Sunrise (River Of Tuoni)
• Valkyries (River Of Tuoni)
• My only star (River Of Tuoni)
• Evil inside me (River Of Tuoni)
• Shallow waters (New)
• Passing bells (River Of Tuoni)
• Fate of the maiden (River Of Tuoni)
• River of Tuoni (River Of Tuoni)
Epica, comme assez souvent en France, joue devant un public déjà tout acquis à sa cause. Incroyable, la popularité de ce groupe qui, à la base, n’aurait pu être qu’une sorte de faux side-project de Mark Jansen. En effet, même avec une discographie supérieure, leur break s’éternise, et After Forever va certainement laisser plus de plumes qu’il n’y paraît. Epica en bénéficiera ? Fort probable (même si le style est tout de même différent). Faisons confiance aux vrais fans de Floor qui accueilleront certainement le groupe à bras ouverts quand le groupe reviendra, s’il revient… Parenthèse fermée, revenons aux stars de la soirée, à savoir Epica, avec Simone et Mark en tête. Encore une fois, l’ex-couple aura été au top et semble vraiment porter le groupe et la scène à eux deux, bien aidés comme à chaque fois par un Coen tournoyant (cf. son synthé). Ariën fera bien son boulot et apporte vraiment de fraicheur et de percussion (sans mauvais jeu de mots) ! Par contre, Ad et Yves doivent avoir des chromosomes communs avec Henrik et Marko (respectivement clavieriste et bassiste de Sonata Arctica) tant ils tirent la gueule et semblent, tout simplement, se faire chier sur scène. Ce qui est vraiment regrettable, c’est le contraste entre d’un côté de la scène Mark, Coen et Simone qui se donnent vraiment, et Ad et Yves qui ne font que jouer. Comme si ce n’était qu’un job pour eux. Le plus étonnant est que hors scène, les deux musiciens sont très ouverts. A chaque fin de concert, j’ai souvent longuement discuté et rigolé avec Ad, par exemple. Même si ce n’est pas voulu, il faudra que ces derniers fassent un effort pour ne pas commencer à s’attirer les foudres des fans.
Le concert en lui-même est donc à la fois doux (Simone) et puissant (Mark), et la setlist est un quasi best-of (cf. ci-dessous) ! Manquaient juste à l’appel The last (French !) crusade ou Blank infinity, mais c’est bien pour chercher la petite bête.
Il ne reste donc plus qu’au groupe à amener un peu de folie et de nouveauté scéniques, mais surtout de continuer à tourner dans le Sud ! : )
Setlist Epica :
• Indigo (The Divine Conspiracy)
• Obsessive devotion (The Divine Conspiracy)
• Sensorium (The Phantom Agony)
• Menace of vanity (The Divine Conspiracy)
• Fools of damnation (The Divine Conspiracy)
• Cry for the moon (The Phantom Agony)
• Solitary ground (Consign to Oblivion)
• Crystal mountain (Death cover)
• Seif al din (The Phantom Agony)
• Mother of light (Consign to Oblivion)
• Chasing the dragon (The Divine Conspiracy)
• The phantom agony (The Phantom Agony)
Rappel :
• Sancta Terra (The Divine Conspiracy)
• Marche impériale (Star Wars cover)
• Consign to oblivion (Consign to Oblivion)
Critique : Secret Sfred
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